jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
CONTRÔLE DE LA CIRCULATION AÉRIENNE DU SÉNÉGAL : Les contrôleurs aériens préviennent du danger qui guette l'aviation Du Sénégal au Vatican : Serigne Modou Kara Mbacké porte le message de Bamba à l’international OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE LA VILLE DE DAKAR : Le conseil municipal se passe de Barthélemy Dias et lance les travaux pour le vote de son budget Affaire Amy Gniby Ndiaye La Condamnation des ex-députés Massata Samb et Mamadou Niang confirmée par la Cour d’Appel de Dakar 1ère ÉDITION DU GOV’ATHON 2024 : Ousmane Sonko annonce l’assainissement de l’Administration sénégalaise Scandale d’espionnage à grande échelle  à Ngor-Almadies : Plus de 100 vidéos de couples filmés en plein acte à leur insu dans des appartements… INTERDICTION D’ACCÈS DES CITOYENS À LA MAIRIE DE DAKAR : Thierno Bocoum parle d’installation d’Etat policier OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT : Un militaire français à la retraite insulte Diomaye Faye en le traitant de s… et se fait arrêter par un gendarme CONDAMNE POUR TERRORISME ET CRAIGNANT UNE SITUATION D'APATRIDE : Un "Sénégalais" déchu de sa nationalité française par le Conseil d'Etat français OUVERTURE DE LA CONFÉRENCE DE L’UNION AFRICAINE À NOUAKCHOTT : Bassirou Diomaye Faye plaide pour une jeunesse formée et employable

LA LOI D’HABILITATION: Abdou Mbow sauve l'Assemblée nationale



LA LOI D’HABILITATION: Abdou Mbow sauve l'Assemblée nationale
Peu avant le vote de la loi d’habilitation, le député Abdou Mbow, pour couper court aux critiques de l’opposition, a fait amender le texte initial qui donnerait au président de la République un large champ d’action, notamment avec l’adoption du groupe de mots «tous ordres». Des mots qu’il a invité à supprimer pour circonscrire le champ d’action du chef de l’Etat. Désormais, le Président est habilité à prendre des mesures du domaine de la loi pour faire face aux besoins d’ordre économique, financier, budgétaire, sécuritaire et sanitaire.  
 
Le projet de loi habilitant le président de la République à prendre par ordonnance des mesures relevant du domaine de la loi pour faire face à la pandémie du Covid-19 et autorisant la prorogation de l’état d’urgence a été adopté, à l’unanimité, par les députés présents, hier, à l’Assemblée nationale. Cependant, contrairement au texte initial qui a été voté sans débat en commission, des corrections ont été apportées à travers un amendement proposé par le député de la majorité Abdou Mbow, avant son adoption. En effet, le projet de loi initial avait été décrié par le député de Pastef, Moustapha Diakhaté, Thierno Bocoum, Guy Marius Sagna…. C’est pour lever ces réticences et suspicions d’une frange de l’opposition que Abdou Mbow est intervenu pour corriger ces manquements.  «En procédant à la réécriture de l’article premier du projet de loi en discussion à travers un amendement du gouvernement, la commission a conféré à la loi d’habilitation un spectre d’intervention d’apparence trop large, notamment avec l’adoption du groupe de mots de «tous ordres», fait remarquer Abdou Mbow. Ainsi, pour se conformer à l’obligation de précision du champ de l’habilitation, il a proposé la suppression de ce groupe de mots qui prête à confusion. 
Suite à ces corrections apportées, l’article premier est désormais ainsi libellé : «Dans les domaines prévus par l’article 77 de la Constitution, le président de la République est habilité à prendre, par ordonnances, dans un délai de trois mois, à compter de la publication de la présente loi, toute mesure relevant du domaine de la loi afin de faire face aux besoins d’ordre économique, financier, budgétaire, sécuritaire et sanitaire», explique Abdou Mbow. A cet amendement, le ministre de la Justice, Me Malick Sall, n’a opposé aucune objection. Un quitus pour que la loi d’habilitation soit votée à l’unanimité des députés présents. 
 
M. CISS 
 
VOTE DE LA LOI D’HABILITATION
Non-inscrits, opposition et pouvoir accordent leurs violons 
 
 
Loin des débats houleux, des positions tranchées et autres prises de bec entre députés de la majorité et de l’opposition qui rythmaient l’hémicycle lors des plénières, l’adoption du projet de loi habilitant le président de la République à prendre des mesures relevant du domaine de la loi pour faire face au Covid-19 s’est déroulée dans un élan unitaire. Avec une faible présence des députés en ce contexte de lutte contre le coronavirus, seuls trois orateurs ont eu droit au chapitre. 
 
Issa Sall : «si tous les Sénégalais avaient été testés, on se retrouverait avec des milliers de cas»
 
Aujourd’hui, la maladie, dit-il, ne cesse de se propager avec plus de 73.000 cas par jour. Ce qui lui fait dire que dans une dizaine de jours, le monde va enregistrer deux millions de cas. Conscient que le Sénégal n’est pas en reste, il fait remarquer que les tests effectués tous les jours ne sont qu’un échantillon par rapport à la population. «Les tests ne se font pas de façon systématique. Un petit nombre est testé, parce que quand vous effectuez des tests sur 100 personnes et que vous vous retrouvez avec 20 cas positifs, vous avez un ratio. Cela veut tout simplement dire que si tous les Sénégalais avaient été testés, on se retrouverait avec plusieurs milliers de cas positifs», indique Issa Sall. Aussi, il a invité ses compatriotes à l’auto-confinement pour éviter, dit-il, d’être confinés de force, comme ce qui se passe dans certains pays. «Restons chez nous, respectons les mesures d’hygiène et dans quelques jours, ce virus disparaitra», martèle M. Sall.
Très engagé à donner les pleins pouvoirs au président de la République, le député non-inscrit de poursuivre pour prendre le contre-pied de ceux qui s’insurgent contre cette loi d’habilitation. «Il n’existe pas un état d’urgence sanitaire, un état d’urgence est un état d’urgence, parce que la chose est transversale», explique Issa Sall. 
 
 
Cheikh Abdou Bara Mbacké : «Agir avec diligence et efficacité»
 
A la suite de Issa Sall, le président du groupe parlementaire «Liberté et démocratie», Cheikh Abdou Bara Dolli Mbacké s’est inscrit dans cette logique unitaire. «Je voudrais exprimer notre soutien total à l’habilitation souhaitée par le président de la République à travers ce texte de loi pour disposer de moyens et de pouvoirs d’intervention rapide et efficace et sans obstacle majeur dans le cadre de la lutte contre le Covid-19», annonce d’emblée le député libéral.
 
Choix des bénéficiaires de l’aide à élargir 
 
Poursuivant, il s’est prononcé sur l’assistance dont a fait cas le chef de l’Etat dans le Fonds de riposte et de solidarité Force-Covid-19. Et, c’est pour attirer l’attention des autorités sur le choix des bénéficiaires de cette aide en ces moments difficiles. Poursuivant, il révèle également que les mesures d’accompagnement des entreprises annoncées par le président de la République devront être élargies, au-delà des ménages, aux communautés religieuses, aux imams qui sont sollicités quotidiennement et aux daaras, aux populations des zones défavorisées notamment dans les banlieues et les régions périphériques, au monde rural, au secteur informel et principalement aux acteurs de l’artisanat, de l’artisanat d’art, du transport et du commerce. Mais aussi aux familles des émigrés sénégalais qui ne reçoivent presque plus de soutien de la Diaspora en cette période de confinement. Cheikh Abdou Bara Mbacké a aussi plaidé pour des tests systématiques au coronavirus à toute la population.
 
Aymérou Gningue : «nous ne sommes plus dans le temps de l’urgence, mais dans le temps de la nécessité historique»
 
«Nous avons face à nous un ennemi mortel qui entend faire des ravages, bloquer notre marche vers l’émergence et boucher notre avenir. Nous en sommes conscients. C’est parce qu’il y a une conscience que le Président Macky Sall en quête de solution pour vaincre l’ennemi suprême qui est le Covid-19 nous interpelle et à partager avec lui ce grand combat, cette grande guerre», indique d’emblée le président du groupe parlementaire de la majorité, Aymérou Gningue, qui perçoit à travers cette démarche du chef de l’Etat de saisir l’Assemblée nationale son respect de la séparation des pouvoirs. «Nous ne sommes même plus dans le temps de l’urgence, nous sommes simplement dans le temps de la nécessité historique qui impose que tous, nous soyons mobilisés au service exclusif de la patrie», fait remarquer le député de Bby.
 
Moussa CISS
 
ME MALICK SALL, MINISTRE DE LA JUSTICE
«Les enjeux sont compris et l’engagement de combattre pris»
 
A la suite des positions concordantes du trio d’orateurs, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, venu défendre cette loi, ne s’est pas épanché outre mesure dans son discours. «J’ai rangé mon discours parce que tout simplement un avocat ne plaide pas une affaire déjà vidée. Les enjeux sont compris, les dangers sont compris et l’engagement de combattre est pris», plaide le ministre, qui s’est réjoui de la posture des députés. Ce qui prouve, dit-il, que le Sénégal est une démocratie, un peuple majeur, un Etat de droit avec des hommes politiques responsables. Poursuivant, il révèle que les préoccupations des députés seront prises en compte en ce qui concerne les émigrés, les paysans, les familles démunies etc.
M.C  
 


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


LIVE RADIO


Cocagne

2024

Sortie de Cheikh Oumar Diagne sur les tirailleurs : L'analyse de Serigne Cheikh Fall (petit-fils de Cheikh Ibra Fall)

Ça caille !

Kaput

Pléthore

Vivier

Questions

Probatoire

Urgences



SANTE

La dépression, une maladie encore méconnue qui touche 1,5% de la population sénégalaise

Hémorroïdes : la maladie taboue pour les jeunes avec des préjugés de connard qui stress et font mal au coeur !

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire