Le Sénégal et l’Union européenne ont ratifié une convention pour le financement d’un projet de Gestion intégrée des Zones côtières. Ce partenariat d’un montant de 3,5 milliards de francs Cfa a été matérialisé à l’occasionde la Conférence régionale de haut niveau pour l'économie circulaire, les industries vertes et les emplois en Afrique de l'Ouest, organisée ces 22 et 23 juillet au Cicad de Diamniadio.
L’Union européenne, par le biais du 11èmeFonds européen pour le développement (Fed) continue d’initier des projets orientés vers le développement durable. Un de ces programmes aide, entre autres, les États en développement, comme le Sénégal, à renforcer leur résilience face au changement climatique.C’est ainsi que notre pays a bénéficié d’un programme financé à hauteur de 3,5 milliards de F Cfa.LeDG de la Coopération internationale de L’UE, Stephano Manservisi, a réitéré toute la volonté du vieux continent à accompagner le développement de notre pays. «Nous mettons notre expérience à disposition dans le cadre de l’alliance Europe/Afrique. Une alliance pour construire ensemble de nouvelles choses et pour innover sur le plan du choix des orientations et axes prioritaires», a-t-il indiqué. Cette volonté d’innover et d’orienter la recherche de solution vers des pistes d’avenir plaît bien à l’UE. «Ce projet, comme toutes les interventions de l’UE au Sénégal, vise essentiellement à créer des opportunités, en particulier des emplois pour les jeunes hommes et les jeunes femmes au Sénégal», a déclaré d’emblée Mme Irène Mingasson, Ambassadrice et Cheffe de la Délégation de l'Union européenne au Sénégal. Dans ce contexte de lutte contre les effets du changement climatique, le gouvernement du Sénégal, représenté par Amadou Hott, ministre de l’Économie et du Plan, assure que le programme s’inscrit en droite ligne dans la politique du Sénégal en matière d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique. «Il est en cohérence avec le nouveau consensus européen pour le développement de juin 2017, qui fait un lien entre la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement ; la gestion des ressources naturelles et la lutte contre les changements climatiques», a déclaré le ministre. Qui a aussi rappelé que «l’intérêt est aussi préventif, car, malgré les améliorations récentes des indicateurs de l’économie sénégalaise dans son ensemble, les changements climatiques constituent une menace sévère à la durabilité de ces performances, comme en atteste l’augmentation du niveau d’érosion côtière. Cela justifie les efforts et l’engagement du gouvernement pour lutter contre ces phénomènes.
Ahmadou Ben Cheikh KANE