La police de Thiaroye a interpellé puis déféré au parquet, vendredi dernier, un enseignant en langue arabe du nom de M. M. Guèye, pour détournement suivi de viol répété commis sur une mineure de 12 ans nommée A. Nd. Le mis en cause a toutefois réfuté avec force les allégations de la fille.
La vie de l’écolière A. Nd., 12 ans, a basculé dans l’horreur par le fait d’un enseignant en langue arabe. La fille a en effet subi des abus sexuels répétés de la part de l’arabisant, qui profitait de la moindre occasion pour appâter la mineure et la forcer à entretenir avec lui des rapports sexuels.
Couteau à la main, il entraînait chaque fois la fille sur la terrasse d’une école au marché de Thiaroye pour abuser d’elle
C’est finalement la maman de la fille qui va découvrir le pot-aux-roses. Ayant constaté une démarche suspecte chez sa fille, Fatou F. interpelle la gamine sur son attitude. Celle-ci, prise de peur, baisse la tête et reste muette comme une carpe. Sa mère soupçonne quelque chose et hausse le ton. La demoiselle craint des représailles de la part de son violeur, dédramatise sa démarche inhabituelle et se montre évasive dans ses réponses. Sa maman n’en croit pas un traître mot. Elle continue d’acculer la gamine de questions jusqu’à ce qu’elle crache le morceau et donne des explications détaillées sur son supplice sexuel. Elle pointe du doigt un enseignant d’arabe du nom de M. M. Guèye et éclate en sanglots. Elle devient alors inconsolable et justifie son silence sur les agissements lubriques de l’arabisant par les menaces de mort avec usage d’arme blanche (couteau) de celui-ci contre sa personne. Elle implore le pardon de sa génitrice et explique que le modus operandi de son «bourreau» sexuel. Ce dernier, dit-elle, l’entraîne chaque fois sur la terrasse d’une école sise au marché de Thiaroye, avant de la violer sous la contrainte.
Le certificat médical confirme les abus sexuels, l’enseignant nie mais il est déféré
La maman de la fille de 12 ans active les limiers de Thiaroye, qui adressent une réquisition au médecin-chef de l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye, qui lui délivre un certificat médical faisant état de «présence de déchirures hyménales multiples et anciennes». Munie de ce document médical, la maman de la victime présumée retourne au commissariat, le mardi 25 juin dernier, et dépose une lettre-plainte pour viol sur mineure de 12 ans contre l’enseignant d’arabe. Les enquêteurs convoquent le mis en cause, mercredi 26 juin, et l’interrogent sur procès-verbal. Ce dernier bat en brèche les accusations et déclare n’avoir jamais entretenu de rapports sexuels avec la mineure. Néanmoins, il a été présenté devant le procureur pour viol commis sur mineure de 12 ans.
Vieux Père NDIAYE