L’attaquant sénégalais de Djurgardens (D1 Suède), Aliou Badji, veut participer à la prochaine Can prévue au Cameroun en 2019. A 21 ans, l’ex sociétaire du Casa-Sports se fixe l’objectif de rejoindre la tanière.
Auteur de 8 buts en 24 matchs avec son club de Djurgardens, toutes compétitions confondues, Aliou Badji s’épanouit dans le championnat suédois. Le jeunot de 21 ans n’a maintenant qu’un seul rêve, évoluer avec la sélection nationale A. «Mon objectif est d’intégrer l’équipe nationale A, avant la prochaine Can 2019», a confié l’ancien international sénégalais des moins de 20 ans, où il avait inscrit 13 réalisations en 18 apparitions. Mais, pour y arriver, Aliou Badji sait qu’il doit cravacher dur. «En attendant, je continue le travail pour être parmi les meilleurs Sénégalais», ajoute l’ancien joueur du Casa Sport, qui est persuadé qu’il peut apporter un plus à l’équipe nationale. «J’ai la taille, le talent et la motivation qu’il faut pour apporter ma pierre à l’édifice. Je veux apporter ma jeunesse, ma force et marquer autant de buts que dans la catégorie U-20», explique Badji. Toutefois, il indique que ce n’est pas une obsession. «Je ne suis pas pressé. Je vais attendre tranquillement mon heure. Que ce soit en 2019 ou en 2021, je vais attendre», glisse Aliou Badji.
«J’ai la taille, le talent et la motivation pour apporter un plus aux Lions»
Tout comme la sélection nationale, il lorgne un club huppé. «J’ai un temps de jeu normal, en plus de jouer les matchs en entier avec mon club. Mais, je veux rejoindre un grand club, comme Chelsea, que je supporte. A l’image de mon Idole Didier Drogba, je ferai tout pour être connu dans le monde du football», assure-t-il. Performant avec les U20 en 2017, Aliou Badji n’a toujours pas digéré la finale perdue contre la Zambie. «Cela me fait encore mal», dit-il. Formé au Casa-Sport, rien n’a été facile pour Aliou Badji, qui a dû compter sur sa mère après le décès de son père. «Si aujourd’hui j’ai la force de me battre, c’est grâce à elle. J’aimerais tout faire pour qu’elle soit la maman la plus comblée du monde. C’est la personne la plus importante pour moi dans ce bas monde», lance Badji. Et de conclure : «j’ai galéré pour mes débuts, c’était difficile de joindre les deux bouts, mais grâce à mon travail, j’ai pu réaliser mon rêve de devenir un joueur professionnel».
Marieme NDIAYE