L’association des parents d’élèves (Ape) de l’école Cabischool de Mbao a décidé de croiser le fer avec la direction de l’établissement scolaire, qui exige le paiement des mensualités de mars, avril et mai, sous peine de ne pas délivrer aux élèves des classes intermédiaires leurs certificats de scolarité et leurs bulletins de note nécessaires à leur préinscription pour l’année prochaine.
L’école Cabischool de Mbao est dans une zone de turbulences à cause de la lancinante question du paiement des mensualités de mars, avril et mai, qui oppose la direction de l’établissement scolaire à l’association des parents d’élèves (Ape).
En assemblée générale, le chargé de communication de l’Ape, Abibou Mbaye, a dénoncé l’attitude de la direction de l’école et justifié le refus catégorique de leur structure de payer les mensualités suscitées. «Comment peut-on demander aux parents de payer les mensualités alors que les enfants n’ont pas étudié durant ces mois en question ? Un service qui n’est pas rendu ne peut être payé», a soutenu M. Mbaye. Qui interpelle sur la même lancée la direction de l’école sur l’usage fait de l’appui financier par l’Etat aux établissements scolaires privés aux fins de leur permettre de continuer d’exister. «Les dirigeants de l’établissement feraient mieux de nous édifier sur l’utilisation faite de l’enveloppe financière de l’Etat aux écoles privées. C’est mieux que de tenter vainement de nous prendre en otage avec la rétention des documents administratifs scolaires de nos enfants. En l’occurrence les certificats de scolarité et les bulletins de notes pour leur préinscription pour l’année prochaine», a indiqué le chargé de communication de l’Ape de l’école comptant 2500 élèves.
Un pool d’avocats commis par l’Ape pour saisir le juge des référés
M. Mbaye et ses camarades interpellent les autorités étatiques et prennent à témoin l’opinion nationale et internationale sur les suites judiciaires qu’ils comptent donner à leur bras de fer avec la direction de l’école de leurs enfants. «Nous avons commis un pool d’avocats pour saisir le juge des référés afin qu’il tranche la question. Nous avons aussi informé le ministre de l’Éducation nationale, qui nous a promis de s’impliquer dans le but de trouver un dénouement heureux au contentieux», ont-ils laissé entendre. Nos tentatives par téléphone pour joindre et recueillir la version de la direction de l’école Cabischool ont été vaines. Nos colonnes restent toutefois disponibles pour elle.
Vieux Père NDIAYE