Les arrestations de l’activiste Abdou Karim Guèye, plus connu sous le nom de Karim Xrum Xax et de militants de Rewmi lors de manifestations en lien avec l’élection présidentielle du 24 février 2019 ont fait sortir les organisations des droits de l’homme de leurs gonds. Dans un communiqué, la Raddho, Amnesty International, Article 19 et la Lsdh ont condamné ces arrestations
Me Assane Dioma Ndiaye, Sadikh Niasse, Seydi Gassama et Fatou Jagne Senghor ont exprimé toutes leurs préoccupationssuite aux arrestations de l’activiste Abdou Karim Guèye, plus connu sous le nom de Karim Xrum Xax et de militants de Rewmi lors de manifestations en lien avec l’élection présidentielle du 24 février 2019. Dans un communiqué, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), Article 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest et Amnesty International Sénégal rappellent que c’est le 25 février 2019 que Abdou Karim Guèye, un artiste connu sous le nom de Karim Xrum Xax, a été arrêté à la Place de l’Indépendance à Dakar alors qu’il enregistrait une vidéo pour appeler les citoyens à manifester contre le déroulement du scrutin présidentiel du 24 février 2019. Il est poursuivi pour «incitation à la révolte et injures publiques» contre le Premier ministre et sera jugé le lundi 4 mars 2019. Après lui, le 26 février 2019, Moussa Thiombane et Bassirou Dieng ont été arrêtées, pour trouble à l’ordre public, lors d’une manifestation des jeunes de la Coalition Idy 2019 devant les locaux de la radiotélévision sénégalaise (Rts) à Dakar. Le lendemain, 27 février 2019, neuf (9) personnes (Abdourahmane Diallo, Amélie Ngom, Malamine Fall, Bigué Simone Sarr, Amath Thiaw, Marième Soumaré, Amadou Ba, Binta Mbaye et Amadou Bathily) tous membres de la Coalition Idy 2019, ont été appréhendés devant le siège du parti Bokk Gis-Gis sis sur la Vdn suite à leur conférence de presse. Le Secrétaire national à la jeunesse de Rewmi, Mory Guèye a été arrêté aussi lors de cette manifestation pour des propos antérieurs à cette conférence de presse. Il est poursuivi pour diffamation, outrage à magistrat.
Selon la Raddho, Amnesty International, Article 19 et la Lsdh, toutes ces personnes ont été arrêtées alors qu’elles exerçaient leur droit à la liberté d’expression et à la manifestation, des droits garantis par la constitution et des instruments régionaux et internationaux de droits humains auquel l’Etat du Sénégal est partie. Aussi, les organisations des droits de l’homme demandent leur libération immédiate et sans condition. De plus, elles exhortent les autorités étatiques à prendre toutes les mesures utiles pour garantir l’exercice par les citoyens de leurs droits et libertés sur toute l’étendue du territoire national.
Ont signé :
Me Assane Dioma Ndiaye – Lsdh
Sadikh Niasse – Raddho
Seydi Gassama, Amnesty International Sénégal
Fatou Jagne Senghor Article 19 Sénégal Afrique de l’Ouest
Me Assane Dioma Ndiaye, Sadikh Niasse, Seydi Gassama et Fatou Jagne Senghor ont exprimé toutes leurs préoccupationssuite aux arrestations de l’activiste Abdou Karim Guèye, plus connu sous le nom de Karim Xrum Xax et de militants de Rewmi lors de manifestations en lien avec l’élection présidentielle du 24 février 2019. Dans un communiqué, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), Article 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest et Amnesty International Sénégal rappellent que c’est le 25 février 2019 que Abdou Karim Guèye, un artiste connu sous le nom de Karim Xrum Xax, a été arrêté à la Place de l’Indépendance à Dakar alors qu’il enregistrait une vidéo pour appeler les citoyens à manifester contre le déroulement du scrutin présidentiel du 24 février 2019. Il est poursuivi pour «incitation à la révolte et injures publiques» contre le Premier ministre et sera jugé le lundi 4 mars 2019. Après lui, le 26 février 2019, Moussa Thiombane et Bassirou Dieng ont été arrêtées, pour trouble à l’ordre public, lors d’une manifestation des jeunes de la Coalition Idy 2019 devant les locaux de la radiotélévision sénégalaise (Rts) à Dakar. Le lendemain, 27 février 2019, neuf (9) personnes (Abdourahmane Diallo, Amélie Ngom, Malamine Fall, Bigué Simone Sarr, Amath Thiaw, Marième Soumaré, Amadou Ba, Binta Mbaye et Amadou Bathily) tous membres de la Coalition Idy 2019, ont été appréhendés devant le siège du parti Bokk Gis-Gis sis sur la Vdn suite à leur conférence de presse. Le Secrétaire national à la jeunesse de Rewmi, Mory Guèye a été arrêté aussi lors de cette manifestation pour des propos antérieurs à cette conférence de presse. Il est poursuivi pour diffamation, outrage à magistrat.
Selon la Raddho, Amnesty International, Article 19 et la Lsdh, toutes ces personnes ont été arrêtées alors qu’elles exerçaient leur droit à la liberté d’expression et à la manifestation, des droits garantis par la constitution et des instruments régionaux et internationaux de droits humains auquel l’Etat du Sénégal est partie. Aussi, les organisations des droits de l’homme demandent leur libération immédiate et sans condition. De plus, elles exhortent les autorités étatiques à prendre toutes les mesures utiles pour garantir l’exercice par les citoyens de leurs droits et libertés sur toute l’étendue du territoire national.
Ont signé :
Me Assane Dioma Ndiaye – Lsdh
Sadikh Niasse – Raddho
Seydi Gassama, Amnesty International Sénégal
Fatou Jagne Senghor Article 19 Sénégal Afrique de l’Ouest