Dans notre édition d’hier, nous évoquions l’agression sauvage dont a été victime la camerawoman de Dakaractu Adja Ndiaye. Nous écrivions qu’elle était internée dans une clinique, une minerve au cou. Hé bien, son état de santé ne va pas mieux pour ne pas dire qu’il empire. Elle est toujours internée à la clinique. Hier, elle a eu tellement mal qu’elle a vomi à son réveil. Heureusement que les médecins l’ont rapidement prise en charge et dans l’après-midi, les choses se sont calmées. Son Directeur Serigne Diagne, ses collègues de Dakaractu et toutes les composantes de la presse sont déterminés à ce que justice soit faite et que plus jamais ça.
En tout cas, cette agression a des répercussions au niveau international. Reporters sans frontières «dénonce l’agression policière contre Adja Ndiaye, camerawoman à Dakaractu alors qu’elle filmait un témoignage faisant état de racket de la part de policiers». Ne se limitant pas à cela, Rsf exige que les auteurs de tels actes soient identifiés et sanctionnés.
La presse se mobilise. Et là, elle est prête à se battre jusqu’au bout. Hier, les organisations de presse se sont regroupées quelque part pour pondre une lettre de protestation adressée au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Et selon nos informations, Aly Ngouille Ndiaye va recevoir une délégation de cinq (05) personnes aujourd’hui après la réunion du Conseil des ministres. Ces représentants de la presse lui remettront la lettre de protestation avant de lui dire ce qu’ils attendent de lui. A la suite de cette rencontre, ils feront face à la presse.