APRES SES DIFFERENTES REVELATIONS SUR LE PETROLE ET LE GAZ SENEGALAIS
Ousmane Sonko lance l’alerte sur la gestion du minerai de fer de la Falémé
Le leader des patriotes a fait face à la presse hier pour tirer la sonnette d’alarme sur la dilapidation de nos ressources naturelles, notamment le minerai de fer de la Falémé. Dévoilant la convention entre le Sénégal et la société turque Tosyali, Ousmane Sonko invite le peuple à s’approprier le combat avant de mettre en garde le Président Sall.
Une haute trahison contre le peuple sénégalais se prépare, selon Ousmane Sonko. Et l’auteur de ce forfait ne serait personne d’autre que le président de la République. Faisant face à la presse, hier, le leader de Pastef a dévoilé les dessous de la convention entre le Sénégal et une entreprise turque sur l’exploitation du minerai de fer de la Falémé. Selon Ousmane Sonko, les Sénégalais ont tous les moyens pour prendre leur vie en main, sauf des dirigeants de qualité. «Même si on parle beaucoup de pétrole, de gaz et de zircon, les réserves de fer dans la Falémé dépassent tous les enjeux imaginables», renseigne-t-il. D’après Ousmane Sonko, «les enjeux font état d’une réserve d’une valeur de 750 millions de tonnes de minerai de fer. Donc, si on devait évaluer ce minerai, pour une première hypothèse qui consisterait à extraire simplement le minerai brut et à l’exporter, on aura une capacité de 33.000 milliards de francs Cfa, si l’on se réfère au cours mondial de ce minerai qui est de 88 dollars. Avec la seconde hypothèse, qui consiste à transformer ce minerai au Sénégal pour aboutir à la production soit de l’acier, soit de l’inox, avec le cours de la tonne qui est de 700 dollars, ça nous donne une valeur de 157.500 milliards de francs Cfa».
«On peut avoir 33.000 milliards avec l’exportation du fer à l’état brut et 157.500 milliards si le fer est transformé en acier ou inox»
Malheureusement, pour le peuple sénégalais, Macky Sall et son gouvernement sont en train de dilapider cette ressource, si l’on en croit Sonko. «Macky Sall est juste guidé par des intérêts crypto personnels, sinon il connaît très bien tous ces dossiers pour avoir été ministre des Mines pendant presque 3 ans», renseigne-t-il.
Selon le leader de Pastef, le 9 octobre 2018, soit 4 mois avant l’élection présidentielle, le Président Macky Sall s’est déplacé à Istanbul avec son gouvernement pour signer un protocole d’accord via son ministre des Mines, Sophie Gladima Siby. «Ce projet doit comprendre deux phases : Une première consistant, avec 60 milliards, à la réalisation d’une usine de fabrication de ronds à béton et de fils à machine, à partir du fer importé. Selon nos informations les Turcs sont venus au Sénégal sans cet argent, parce qu’ils sont en train de faire le tour des banques sénégalaises pour lever 50 milliards sur les 60 milliards de fonds qu’ils doivent investir, sur la base de la convention signée avec le Sénégal. Cette phase doit durer 18 mois», révèle Sonko, qui poursuit en indiquant : «et la deuxième phase doit durer 30 mois, avec un investissement de 450 milliards pour l’exploitation de minerai de la Falémé qui se substituerait aux importations de fer. Pour ce faire, l’Etat va leur faire bénéficier de la loi sur la Zes (Zone économique spéciale)», dit-il.
«Avec la moitié de ce que Arcelor Mittal devait investir, Macky Sall a engagé l’Etat du Sénégal à couvrir toutes les dépenses pour l’exploitation du fer de la Falémé par Tosyali»
En 2006, déclare Ousmane Sonko, quand Wade signait avec Arcelor Mittal, le montant de l’investissement s’élevait à 1100 milliards de francs Cfa, le double de ce que Tosyali va investir. En plus de cette somme, Arcelor devait construire un chemin de fer de 750 km, un port minéralier près de Dakar, une aciérie. Mais, avec cette nouvelle convention avec les Turcs, c’est l’Etat du Sénégal qui doit construire le chemin de fer, le port minéralier. «Pour ce faible investissement de 510 milliards, l’Etat du Sénégal s’engage à créer un couloir vert de dédouanement sur le terrain lors des importations. Le Sénégal va accorder à Tosyali l’exonération de l’impôt pendant 10 ans sur les bénéfices et diverses taxes sur l’activité professionnelle de la société», renseigne Sonko.
«Sur les 25 ans, avec un investissement de 510 milliards, Tosyali va gagner 10.185 milliards»
Poursuivant, Sonko affirme que l’Etat du Sénégal s’engage à supprimer les parts d’Etat et diverses taxes sur les coûts de l’électricité, du gaz, de l’eau utilisés par Tosyali, dans le complexe ; à prendre en charge les primes de sécurité sociale des employés pour les 10 premières années ; à autoriser les recrutements d’expatriés à hauteur de 50% du nombre total d’employés durant les 10 premières années d’activité. Toujours dans ses révélations, le parlementaire fait savoir que le Sénégal s’engage à fournir un soutien de prime de fret d’exportation ; à établir les frais de port à un prix préférentiel en l’utilisant en priorité dans les opérations de commerce extérieur de Tosyali. Le Sénégal s’est aussi engagé à accorder à Tosyali une licence de récupération des déchets de ferraille, des droits de préemption d’achat sur l’étendue du territoire, sous réserve d’accepter d’en revendre au Sénégal dans le besoin.
«Si 500.000 jeunes sortaient, le problème serait réglé, ceux qui nous gouvernent sont des poltrons»
En plus de tout cela, une administration spéciale sera dédiée à Tosyali. Le Sénégal devra couvrir les frais de raccordement d’électricité, de gaz, d’eau, toutes les sources d’alimentation vers le complexe. «L’Etat du Sénégal s’est engagé à réaliser toutes les liaisons routières et ferroviaires nécessaires pour la viabilisation du complexe. Pire, il a aussi décidé de contribuer à payer les intérêts du prêt bancaire de Tosyali et de prendre en charge, par la trésorerie, la garantie accordée par les institutions financières pour le prêt d’investissement. En plus de tout cela, l’Etat va s’occuper lui-même de la concurrence pour que Tosyali ait l’exclusivité», soutient Sonko.
D’après ce dernier, en 3 ans, Tosyali va amortir son investissement, parce qu’avec 510 milliards, elle va gagner10.185 milliards.
Ousmane Sonko d’appeler le peuple sénégalais à s’engager pour ce combat, parce qu’il n’est pas encore trop tard. «Avec les dossiers du pétrole, le décret a été déjà signé, mais avec le fer de la Falémé, nous avons encore le temps de lui mettre la pression pour mettre un terme à ce banditisme d’Etat. Ils sont en train d’accélérer la procédure, les Turcs sont même au Sénégal. Avec seulement 500.000 jeunes dans la rue, le problème serait réglé, parce que ceux qui nous gouvernent sont des poltrons», renseigne Sonko.
Ndeye Khady D. FALL
Les chiffres erronés de Ousmane Sonko
Ousmane Sonko doit faire preuve de plus d’humilité. Souvent, il fait des affirmations sans porter de gants. C’est le cas de cette affaire du fer de la Falémé. En effet, si dans le premier mémorandum d’entente, certains chiffres qu’il avance sont vrais, la dernière mouture signée avant-hier n’a rien à voir avec ce que le leader de Pastef avance. En effet, dans beaucoup d’aspects, Sonko s’est gouré. Sur la main d’œuvre, par exemple, ce n’est pas 50/50. En fait, 65% de la main d’œuvre doit provenir du Sénégal dans les deux premières années. Ce chiffre va culminer à 80% après les 2 ans. Pire, pour les exonérations, ce n’est pas au bout de 10 ans contrairement à ce qu’il a annoncé, c’est au bout de 2 ans.
Pour ce qui est des routes et d’autres «intrants», contrairement à ce que Ousmane Sonko avance, c’est la société turque qui va les prendre en charge. A propos des intérêts, c’est la même chose. Sonko a tout faux de dire que c’est l’Etat qui va les prendre en charge. Dans la convention signée avant-hier à l’Apix avec Mountaga Sy, c’est Tosyali qui va tout payer. Les erreurs de ce genre commises par Ousmane Sonko sont nombreuses. Le leader de Pastef devait attendre la signature de la convention avant de faire sa sortie. Parce que mister Sonko est en retard de quelques mois sur l’évolution du contrat.
Ousmane Sonko lance l’alerte sur la gestion du minerai de fer de la Falémé
Le leader des patriotes a fait face à la presse hier pour tirer la sonnette d’alarme sur la dilapidation de nos ressources naturelles, notamment le minerai de fer de la Falémé. Dévoilant la convention entre le Sénégal et la société turque Tosyali, Ousmane Sonko invite le peuple à s’approprier le combat avant de mettre en garde le Président Sall.
Une haute trahison contre le peuple sénégalais se prépare, selon Ousmane Sonko. Et l’auteur de ce forfait ne serait personne d’autre que le président de la République. Faisant face à la presse, hier, le leader de Pastef a dévoilé les dessous de la convention entre le Sénégal et une entreprise turque sur l’exploitation du minerai de fer de la Falémé. Selon Ousmane Sonko, les Sénégalais ont tous les moyens pour prendre leur vie en main, sauf des dirigeants de qualité. «Même si on parle beaucoup de pétrole, de gaz et de zircon, les réserves de fer dans la Falémé dépassent tous les enjeux imaginables», renseigne-t-il. D’après Ousmane Sonko, «les enjeux font état d’une réserve d’une valeur de 750 millions de tonnes de minerai de fer. Donc, si on devait évaluer ce minerai, pour une première hypothèse qui consisterait à extraire simplement le minerai brut et à l’exporter, on aura une capacité de 33.000 milliards de francs Cfa, si l’on se réfère au cours mondial de ce minerai qui est de 88 dollars. Avec la seconde hypothèse, qui consiste à transformer ce minerai au Sénégal pour aboutir à la production soit de l’acier, soit de l’inox, avec le cours de la tonne qui est de 700 dollars, ça nous donne une valeur de 157.500 milliards de francs Cfa».
«On peut avoir 33.000 milliards avec l’exportation du fer à l’état brut et 157.500 milliards si le fer est transformé en acier ou inox»
Malheureusement, pour le peuple sénégalais, Macky Sall et son gouvernement sont en train de dilapider cette ressource, si l’on en croit Sonko. «Macky Sall est juste guidé par des intérêts crypto personnels, sinon il connaît très bien tous ces dossiers pour avoir été ministre des Mines pendant presque 3 ans», renseigne-t-il.
Selon le leader de Pastef, le 9 octobre 2018, soit 4 mois avant l’élection présidentielle, le Président Macky Sall s’est déplacé à Istanbul avec son gouvernement pour signer un protocole d’accord via son ministre des Mines, Sophie Gladima Siby. «Ce projet doit comprendre deux phases : Une première consistant, avec 60 milliards, à la réalisation d’une usine de fabrication de ronds à béton et de fils à machine, à partir du fer importé. Selon nos informations les Turcs sont venus au Sénégal sans cet argent, parce qu’ils sont en train de faire le tour des banques sénégalaises pour lever 50 milliards sur les 60 milliards de fonds qu’ils doivent investir, sur la base de la convention signée avec le Sénégal. Cette phase doit durer 18 mois», révèle Sonko, qui poursuit en indiquant : «et la deuxième phase doit durer 30 mois, avec un investissement de 450 milliards pour l’exploitation de minerai de la Falémé qui se substituerait aux importations de fer. Pour ce faire, l’Etat va leur faire bénéficier de la loi sur la Zes (Zone économique spéciale)», dit-il.
«Avec la moitié de ce que Arcelor Mittal devait investir, Macky Sall a engagé l’Etat du Sénégal à couvrir toutes les dépenses pour l’exploitation du fer de la Falémé par Tosyali»
En 2006, déclare Ousmane Sonko, quand Wade signait avec Arcelor Mittal, le montant de l’investissement s’élevait à 1100 milliards de francs Cfa, le double de ce que Tosyali va investir. En plus de cette somme, Arcelor devait construire un chemin de fer de 750 km, un port minéralier près de Dakar, une aciérie. Mais, avec cette nouvelle convention avec les Turcs, c’est l’Etat du Sénégal qui doit construire le chemin de fer, le port minéralier. «Pour ce faible investissement de 510 milliards, l’Etat du Sénégal s’engage à créer un couloir vert de dédouanement sur le terrain lors des importations. Le Sénégal va accorder à Tosyali l’exonération de l’impôt pendant 10 ans sur les bénéfices et diverses taxes sur l’activité professionnelle de la société», renseigne Sonko.
«Sur les 25 ans, avec un investissement de 510 milliards, Tosyali va gagner 10.185 milliards»
Poursuivant, Sonko affirme que l’Etat du Sénégal s’engage à supprimer les parts d’Etat et diverses taxes sur les coûts de l’électricité, du gaz, de l’eau utilisés par Tosyali, dans le complexe ; à prendre en charge les primes de sécurité sociale des employés pour les 10 premières années ; à autoriser les recrutements d’expatriés à hauteur de 50% du nombre total d’employés durant les 10 premières années d’activité. Toujours dans ses révélations, le parlementaire fait savoir que le Sénégal s’engage à fournir un soutien de prime de fret d’exportation ; à établir les frais de port à un prix préférentiel en l’utilisant en priorité dans les opérations de commerce extérieur de Tosyali. Le Sénégal s’est aussi engagé à accorder à Tosyali une licence de récupération des déchets de ferraille, des droits de préemption d’achat sur l’étendue du territoire, sous réserve d’accepter d’en revendre au Sénégal dans le besoin.
«Si 500.000 jeunes sortaient, le problème serait réglé, ceux qui nous gouvernent sont des poltrons»
En plus de tout cela, une administration spéciale sera dédiée à Tosyali. Le Sénégal devra couvrir les frais de raccordement d’électricité, de gaz, d’eau, toutes les sources d’alimentation vers le complexe. «L’Etat du Sénégal s’est engagé à réaliser toutes les liaisons routières et ferroviaires nécessaires pour la viabilisation du complexe. Pire, il a aussi décidé de contribuer à payer les intérêts du prêt bancaire de Tosyali et de prendre en charge, par la trésorerie, la garantie accordée par les institutions financières pour le prêt d’investissement. En plus de tout cela, l’Etat va s’occuper lui-même de la concurrence pour que Tosyali ait l’exclusivité», soutient Sonko.
D’après ce dernier, en 3 ans, Tosyali va amortir son investissement, parce qu’avec 510 milliards, elle va gagner10.185 milliards.
Ousmane Sonko d’appeler le peuple sénégalais à s’engager pour ce combat, parce qu’il n’est pas encore trop tard. «Avec les dossiers du pétrole, le décret a été déjà signé, mais avec le fer de la Falémé, nous avons encore le temps de lui mettre la pression pour mettre un terme à ce banditisme d’Etat. Ils sont en train d’accélérer la procédure, les Turcs sont même au Sénégal. Avec seulement 500.000 jeunes dans la rue, le problème serait réglé, parce que ceux qui nous gouvernent sont des poltrons», renseigne Sonko.
Ndeye Khady D. FALL
Les chiffres erronés de Ousmane Sonko
Ousmane Sonko doit faire preuve de plus d’humilité. Souvent, il fait des affirmations sans porter de gants. C’est le cas de cette affaire du fer de la Falémé. En effet, si dans le premier mémorandum d’entente, certains chiffres qu’il avance sont vrais, la dernière mouture signée avant-hier n’a rien à voir avec ce que le leader de Pastef avance. En effet, dans beaucoup d’aspects, Sonko s’est gouré. Sur la main d’œuvre, par exemple, ce n’est pas 50/50. En fait, 65% de la main d’œuvre doit provenir du Sénégal dans les deux premières années. Ce chiffre va culminer à 80% après les 2 ans. Pire, pour les exonérations, ce n’est pas au bout de 10 ans contrairement à ce qu’il a annoncé, c’est au bout de 2 ans.
Pour ce qui est des routes et d’autres «intrants», contrairement à ce que Ousmane Sonko avance, c’est la société turque qui va les prendre en charge. A propos des intérêts, c’est la même chose. Sonko a tout faux de dire que c’est l’Etat qui va les prendre en charge. Dans la convention signée avant-hier à l’Apix avec Mountaga Sy, c’est Tosyali qui va tout payer. Les erreurs de ce genre commises par Ousmane Sonko sont nombreuses. Le leader de Pastef devait attendre la signature de la convention avant de faire sa sortie. Parce que mister Sonko est en retard de quelques mois sur l’évolution du contrat.
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