Un an après la mort tragique de son fils, le médiateur de la République, a fait une sortie pour réclamer justice. Alioune Badara Cissé, qui n’a toujours pas fait son deuil, a déclaré que lui et sa famille ne seront en paix que lorsque els auteurs de ce crime seront arrêtés. Pour rappel, c’est le le 16 octobre 2019 que Abdoulaye Néné Cissé a été poignardé par un inconnu toujours recherché par la police de Minneapolis.
Interrogé au téléphone par une chaine américaine, le médiateur de la République s’est remémoré d’abord le bel avenir tout tracé de son fils. «Nous étions si heureux de le voir avec un avenir radieux dans l'armée», a déclaré Alioune Badara Cissé. «Son dernier souffle a été dans le même hôpital où il est né il y a 27 ans», souligne le père meurtri. Toujours dans ses confidences, il se rappelle comme si c’était hier le dernier coup de fil qu’il a eu à échanger avec son défunt fils. «C'était son anniversaire, alors nous lui avions chanté ‘’Joyeux anniversaire’’», a déclaré Alioune Badara Cissé. «Et comme un soldat, comme un homme très heureux, il chantait avec nous au téléphone. Je crois qu'il est parti heureux», dit-il. Mais, le médiateur de la République ne veut rien entendre d’autre que le ou les auteur(s) de ce crime crapuleux soit (ent) mis aux arrêts. «Je crois que tant que les auteurs de ce crime n’ont pas été arrêtés, nous ne serons pas en paix», dit-il.
Pour sa part, Alioune Samb, un ami de la famille témoigne : «Abdoulaye Néné Cissé était un gars formidable, un enfant souriant, très serviable», dit-il. Avant d’ajouter : «toujours de bonne humeur, toujours prêt à aider».
Le 16 octobre, le jour où tout a basculé
La vie était belle pour Abdoulaye Néné Cissé. Son anniversaire approchait, et après avoir rejoint la Garde nationale du Minnesota, il impressionnait déjà ses supérieurs par ses compétences linguistiques.
Malheureusement, le 16 octobre dernier, il a été mortellement poignardé à Minneapolis. Il a été retrouvé mort à l’intersection de la 7e rue de la 5e avenue. Les policiers ont tenté de le secourir jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. Le fils du médiateur de la République succombera à sa blessure au couteau à la poitrine, plus tard dans la matinée, à l’hôpital du Comté de Hennepin où il a été transporté. Ce drame est survenu le jour même de son anniversaire.
Samba THIAM