Faux ! Rétorquent les voix officielles : le transport des vivres n’aurait même pas couté deux milliards de nos francs. Si nous approuvons le principe d’assister les populations, toutefois, nous pensons que le système actuel d’achat et de distribution de l’aide reste encore perfectible.
A titre d’illustration, pour le Nord du pays, l’Etat aurait pu acheter le riz de la vallée. Il aurait pu le faire en transférant à l’administration territoriale via La Poste, la contrevaleur financière des quantités souhaitées.
Le même système aurait pu être appliqué aussi pour le Sud du pays avec l’achat de la production locale.
Cette méthode aurait produit deux avantages : donner des revenus aux agriculteurs locaux et rapprocher les denrées de leurs destinataires. Ce qui aurait entraîné une réduction des coûts de transport par un recours aux transporteurs locaux ; d’où une distribution de revenus pour cette corporation.
Bref, l’enveloppe destinée à l’achat des vivres, tout comme celle affectée à leur transport aurait pu être gérée de manière plus efficiente encore. Elle aurait pu aller à plusieurs bénéficiaires économiques. Ce qui ne semble pas être le cas pour l’opération en cours.
Pensons à rectifier ce qui doit l’être, lors d’éventuelles distributions à venir. Cela permettra d’éviter les suspicions ou autres accusations de pratiques de «corona- business».
Me Amadou Aly KANE
A titre d’illustration, pour le Nord du pays, l’Etat aurait pu acheter le riz de la vallée. Il aurait pu le faire en transférant à l’administration territoriale via La Poste, la contrevaleur financière des quantités souhaitées.
Le même système aurait pu être appliqué aussi pour le Sud du pays avec l’achat de la production locale.
Cette méthode aurait produit deux avantages : donner des revenus aux agriculteurs locaux et rapprocher les denrées de leurs destinataires. Ce qui aurait entraîné une réduction des coûts de transport par un recours aux transporteurs locaux ; d’où une distribution de revenus pour cette corporation.
Bref, l’enveloppe destinée à l’achat des vivres, tout comme celle affectée à leur transport aurait pu être gérée de manière plus efficiente encore. Elle aurait pu aller à plusieurs bénéficiaires économiques. Ce qui ne semble pas être le cas pour l’opération en cours.
Pensons à rectifier ce qui doit l’être, lors d’éventuelles distributions à venir. Cela permettra d’éviter les suspicions ou autres accusations de pratiques de «corona- business».
Me Amadou Aly KANE