Il faudra plus qu’un simple arrêté pour faire plier les commerçants réfractaires à toute idée de baisse. Certains refusent catégoriquement d’appliquer les nouveaux tarifs. Pour le sucre, l’astuce qui a été trouvé par certains grossistes, c’est de dire qu’ils ne disposent plus du produit. Ils sont, sans avertir, en train de faire croire à un manque du produit, alors que ce sont eux-mêmes qui l’ont organisé pour ne pas avoir à appliquer le prix. Dans d’autres magasins aussi, ce sont les prix d’avant qui sont en vigueur. Explications : les gens ne peuvent pas vendre à perte. Le sac de riz de 25 kg qui se vendait à 13.000F, reste toujours à 13.000f. ce qui fait dire à des boutiquiers détaillants que la baisse n’est pas appliquée et que si jamais les services de contrôle viennent à eux, la seule chose qu’ils feront, c’est de leur montrer les factures avec lesquelles ils ont acheté leurs produits dans les magasins des grossistes. C’est dire donc que le problème n’est pas encore réglé.












