Nous ne pouvons pas laisser les indiens nous devancer d’un mois et demi sur la vente des pommes de terre
D’après monsieur Modou Ndiaye, le patron de la filière de pomme de terre « nous sommes ici avec nos confrères de Cayar, de keur Abdou ndoye, de Bayah, de Notto pour manifester notre colère. »« Nous ne pouvons pas, après avoir déjà cultivé nos pommes de terre, laisser les indiens nous devancer d’un mois et demi sur la vente »
Ce qui pénalise les agriculteurs des niayes qui sont vraiment inquiets, c’est la stratégie de la société indienne consistant à « déverser beaucoup de camions de pommes de terre dans le pays et les vendre à un prix dérisoire. »
Si l’état ne réagit pas face à cette situation, les agriculteurs pourraient refuser de produire
Modou Ndiaye ajoutera que « si l’état ne réagit pas face à cette situation, les agriculteurs pourraient refuser de produire et les conséquences se feraient sentir partout dans le Sénégal. »Et Abdou Fall Ndiaye, un des membres du collectif de renforcer : « nous pourront même en arriver à abandonner l’agriculture et retourner à la pêche avec nos fils à cause de Senindia. »
Ce qu’ils réclament tous, « c’est l’aide de l’état » qui ne doit pas « donner l’impression d’être complice de cette injustice » et pour cela ils « demandent à l’ARMP et à la direction des cultures de venir aux Niayes pour régler le problème avant qu’il ne soit trop tard ! »