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YAYAH BALDE, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION FOOTBALL JEUNE ET PRÉFORMATION DE LA FSF, SUR LES SUCCÈS DE LA PETITE CATÉGORIE SÉNÉGALAISE EN AFRIQUE « Le plus difficile c'est de se maintenir parce qu’accéder à un niveau n'est pas compliqué. Il faut qu'on c



YAYAH BALDE, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION FOOTBALL JEUNE ET PRÉFORMATION DE LA FSF, SUR LES SUCCÈS DE LA PETITE CATÉGORIE SÉNÉGALAISE EN AFRIQUE « Le plus difficile c'est de se maintenir parce qu’accéder à un niveau n'est pas compliqué. Il faut qu'on c

 
 
 
En Afrique, le Sénégal s’est définitivement imposé dans la petite catégorie en remportant cette année la Coupe d’Afrique des moins de 20 ans et récemment celle des moins de 17 ans. Des succès qui s'expliquent, selon le président de la commission football jeune et préformation, par la formation à la base avec les écoles de football, les clubs et la fédération, avec un championnat régulier. Cependant, pour Yayah Baldé, il ne faut pas s’en suffire. Dans cet entretien téléphonique qu’il nous a accordé depuis l’Argentine, il est revenu sur la première apparition sénégalaise en Coupe du monde des moins de 20 entachée par une défaite face au Japon.
 
 
 
Vous êtes chargé de la petite catégorie à la Fédération sénégalaise de football, quelle analyse faites-vous de ces succès des moins de 20 et moins de 17 ans sur le plan continental ?
 
 
L'analyse que je fais par rapport à ces succès que le U20 et U17 viennent de faire sur le plan continental, elle est simple, c'est juste dire qu’aujourd’hui, ce qui a contribué grandement à ces résultats, c'est d'abord les centres de développement techniques que nous avons du côté de Toubab Dialaw et de Guerreo qui ont contribué grandement à nos succès. Parce que la Fédération sénégalaise de football ne lésine pas sur les moyens pour que les enfants puissent entrer régulièrement en regroupement. Ça nous a permis d'avoir des équipes et non des sélections. Quand des enfants ont la chance de jouer et de rester ensemble pendant longtemps avant de sortir et d'aller en compétition. En entrant, c'est une sélection mais en sortant, c'est une vraie équipe ou plus même, une famille.
 
 
 
Pouvez-vous revenir sur le travail qui se fait en amont pour aboutir à ces succès-là ?
 
 
 
Pour aboutir à ces succès, le travail qui se fait en amont, c'est d'abord la mise en place des staffs techniques. Là aussi nous saluons le travail sérieux que le Directeur technique Mayacine Mar est en train de faire. Il a d'abord mis l'accent sur l'expertise locale. Ce sont des techniciens dévoués qui sont en train de faire un excellent travail. Nous pouvons aujourd'hui dire que la Direction technique nationale, qui est le bras technique de la Fédération sénégalaise de football, a contribué à ces résultats. Comprenez aussi qu'il y a des détections qui se font, qu'il y a un champion régulier qui se joue sur toute l'étendue du territoire. En U15, U17 e en U20, le Sénégal organise un champion régulier au niveau des régions. Les Ligues régionales organisent et à la fin du championnat, il y a des sélections régionales qui se retrouvent aux phases nationales, ce qui nous permet de procéder à la meilleure détection pour la sélection nationale. Donc en sus de la Direction technique nationale, il y'a le travail des Directions techniques régionales et départementales qui font un travail exceptionnel à la base.
 
 
 
À qui est-ce qu'on doit imputer ce travail, les écoles de football, clubs ou la Fédération et ses démembrements ?
 
 
Il y a les clubs, la Fédération mais à côté, nous pouvons parler des écoles de football. Mais pour moi, le plus important, c'est le travail en club. Aujourd’hui, ce n'est pas possible de tirer un joueur d’école de football directement. On les sélectionne à partir des clubs qui peaufinent le travail. Les entraîneurs s'investissent, de même que les présidents de clubs qui investissent beaucoup d'argent pour la formation de ces jeunes. C'est cet ensemble qui fait qu'on peut imputer les succès sénégalais à ces composantes, à savoir la fédération, les clubs mais aussi les écoles de football.
 
 
 
Que faut-il faire pour pérenniser ces acquis ?
 
 
 
La Fédération est sur la bonne voie. Cette année, nous avons lancé l'académie fédérale et je pense que c'est un moyen pour la Fédération de monter ces ambitions d'aller encore plus loin en mettant en place même d'autres académies au Sénégal. L'académie que nous avons mise sur pied est plus au niveau de l'ouest c'est-à-dire entre Dakar et Thiès et prendra en charge pour le moment tous les enfants du pays. L'ambition de la Fédération est aussi de créer une autre académie au sud du pays pour la zone Sédhiou, Ziguinchor et Kolda. Mais aussi un autre à l'est pour regrouper les régions de Tamba et Kédougou. Il y en aura un aussi au nord du pays pour Saint-Louis, Matam et Louga. Ensuite une académie qui va prendre en charge les régions du centre telles que Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel. Donc voilà le travail qui est en train d'être fait par la Fédération avec surtout des entraîneurs nationaux.
 
 
 
Vous êtes actuellement avec l'équipe nationale U20 en Argentine, comment analysez-vous cette première défaite du Sénégal ?
 
 
 
La défaite face au Japon, je pense que vu l'ensemble de la prestation, le Sénégal ne méritait pas de perdre ce match-là. On a vu une bonne réaction de l'équipe surtout à la seconde période du match. On pouvait marquer 3 buts. Malheureusement on a manqué de lucidité devant les buts. C'est le haut niveau, les erreurs se paient cash. Il faudra encore plus de concentration et que les joueurs sachent que la Coupe du monde ça passe vite. Il faut gagner pour passer. Déjà ce qu'ils ont montré lors du premier match n'est pas mal. Il faut juste apporter quelques réglages. Le coach Malick Daf est conscient des erreurs et qu'il va requinquer les grosses avant le match de mercredi. Il n'y a pas de temps à perdre, il faut gagner pour avancer.
 
 
 
Est-ce que vous ne pensez pas qu'il y a encore du travail à faire sur le plan international ou faut-il se rassurer ?
 
 
 
Même sur le plan africain, il y'a toujours du travail et il en est autant sur le plan international. Ça ne s'arrête pas. Ce qui est le plus difficile, c'est de se maintenir parce qu’accéder à un niveau n'est pas compliqué. Maintenant, le Sénégal est attendu partout en Afrique, mais aussi sur le plan international. On nous surveille de partout. Les autres apprennent beaucoup de nous. Il faut qu'on continue à travailler. Le travail doit être au quotidien. Il faut que nos joueurs sortent de leur confort et sachent que rien n'est encore fait. Il faut encore se battre pour continuer à briller sur le plan africain, mais aussi aller très loin dans les compétitions mondiales. On n'a l'habitude d'aller jusqu'en quart de finale de Coupe du monde et cette année notre souhait, c'est de franchir au pire des cas les demi-finales. On a trébuché et il faut qu'on se rachète pour atteindre les objectifs.
 
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