Niché au pôle urbain de Diamniadio sur une assiette foncière de 13 hectares, le nouveau bijou sportif du Sénégal va être inauguré le 22 février prochain. Le Stade du Sénégal, doté d’une capacité de 50.000 places, a reçu la visite du ministre des Sports ce mardi. Une satisfaction pour Matar Ba de voir l’état d’avancement des travaux.
Accompagné du président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor et deGallo Ba,Directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose(Sogip), le ministre des Sports Matar Ba a effectué une visite des chantiers du Stade du Sénégal de Diamniadio ainsi que des terrains annexes qui serviront pour les séances d’entrainement. Les travaux du Stade du Sénégal qui ont démarré en novembre passé sont à 82% d’exécution. «Sur la base de l'engagement pris par l'entreprise, la date du 22 février est retenue et tout sera fin prêt. C'est un projet important avec deux composantes dont le stade du Sénégal et également deux terrains d'entraînement. L'un des terrains est doté une tribune de 2000 places avec une piste d'athlétisme», rassure Gallo Ba. Il rajoute que globalement le projet «emploie 1400 travailleurs dont 900 Sénégalais. Au-delà du projet en lui-même, il ya une centre de formation pour le transfert de technologie et de compétences». Une visite de plus de deux tours d’horloge qui a permis au ministre, ses collaborateurs et la délégation fédérale de faire le tour de l’infrastructure estimée à 150 milliards de FCfa avec toutes les compartiments du stade olympique, de la loge présidentielle au vestiaire des Lions pouvant accueillir 25 joueurs, du bureau de l’entraineur et de la salle de massage, sans oublier le musée qui portera le nom de Pape Bouba Diop sur 855 m². Il y est prèvu des espaces d’exposition, des écrans Led interactifs au niveau des murs, d’une salle de cinéma, des espaces de réalités virtuels. Le stade du Sénégal dispose d’un réservoir de 1000 m3 pour arroser le gazon qui sera hybride, un mix de gazon naturel et de microfibres synthétiques. Il dispose au total de 4 vestiaires en plus des salles d’échauffement. Notons que le stade peut accueillir 800 journalistes avec 40 desks, en plus des salles d’enregistrement et d’une salle de conférence de presse d’une capacité de plus de 200 personnes avec box interprètes. En plus d’une centrale solaire de 2MW conformément au respect des critères de la Green Goal Fifa. C’est à dire veiller à ce que le bâtiment soit le plus vert possible avec une basse de consommation énergétique et d’utiliser au minimum l’eau. Pour ce stade Open, toujours dans le souci de minimiser la consommation énergétique, l’entreprise en charge de l’ouvrage a fait de sorte que même dans la façade ils ont utilisé des panneaux aluminium perforés qui permettent une ventilation naturelle de la structure. Ceci, pour éviter de climatiser tous les espaces spectateurs. Il y a aussi un espace balnéothérapie. Pour l’aire de jeu, il faut savoir qu’un terrain standard fait 68x105. La Fifa exige d’avoir des marges de 5,50 à 10 mètres au niveau des abords. Le nôtre fait 125x90. 40 Loges Vip d’une capacité de 720 personnes sont prévues en plus de la loge VVIP et de la loge présidentielle.
Matar Ba, ministre des Sports : «je suis un ministre très fier d’avoir visité un chantier comme ça»
Le ministre des Sports n’a pas hésité à clamer sa fierté devant la presse, hier, en visite sur le chantier du Stade du Sénégal. Matar Ba dit être «un ministre très fier d’avoir visité un chantier comme ça parce que nous avons toujours eu beaucoup de difficultés». Le patron du sport sénégalais de poursuivre : «ce que je peux dire, c’est que le chef de l’État a été le maitre d’œuvre de tout ça. C’est l’architecte même, parce que c’est qui a bien voulu enlever la piste d’athlétisme et avoir des terrains annexes ailleurs. Avoir un prototype de stade qu’on ne retrouvera même pas dans certains continents. Il a compris que le sport est un investissement. Le sport est un levier extrêmement important pour le développement économique et social de ce pays». Selon lui «ce stade-là n'est pas seulement pour le football. Il y a d’autres commodités. C’est un lieu de vie. Je sais que beaucoup de familles passeront ici pour la journée, parce qu’il aura ce qu’il faut. L’exemple que je vais citer, c’est le musée Pape Bouba Diop. Cela veut dire que les infrastructures sportives ne sont plus destinées qu'à jouer ou bien competir, mais c’est désormais des lieux de vie et qui parle de ça fait allusion à une gestion différente». Pour le ministre des Sports, Matar Ba, «après le 22 février 2022, on ne parlera plus de difficultés de conditions par rapport au football, aux journalistes et aux acteurs du football sénégalais».