La mort des manifestants lors des évènements de mars dernier ne va pas rester impunie. Tout au moins, certaines familles comptent ester en justice et aller jusqu’au bout. C’est le cas de la famille du jeune Cheikh Wade, qui a été tué par balle aux Parcelles assainies. Cependant, d’autres familles sont sur le pas de passer l’éponge, en contrepartie d’un dédommagement.
12 morts ? 13 morts ? 14 morts ? Les chiffres varient. Mais, tout le monde convient que plus d’une dizaine de morts ont été enregistrées lors des malheureux évènements de mars dernier. Amnesty International avait ainsi décidé de soutenir les parents des victimes et les aider, si elles souhaitent ester en justice. Mais, dans ces histoires de procédures judiciaires, l’interprétation des Sénégalais est parfois divergente. Beaucoup sont prompts à le mettre sur le compte de la volonté divine et se résignent à rendre grâce à Dieu et à tout laisser entre les mains du Seigneur en qui ils espèrent une justice plus équitable et une meilleure rétribution. Mais, pour d’autres, il faut lancer des poursuites judiciaires pour que les coupables ne s’en sortent pas à si bon compte et que leurs parents ne soient morts pour rien. C’est dans le second lot que l’on va ranger la famille Wade. En effet, les parents du jeune Cheikh Wade tué par balle aux Parcelles Assainies, lors des violentes manifestations de mars dernier, ont décidé de porter plainte. La famille a constitué conseil et le processus est en cours. La famille Wade souhaite, en fait, que justice soit rendue et que le coupable, celui qui a tué leur fils, soit sanctionné pour son acte.
Des familles comptent sur des dédommagements
Cette affaire pourrait aller très vite puisque, semble-t-il, il y a des images vidéo qui faciliteraient l’enquête. Outre cette famille, d’autres, peu nombreuses, comptent également saisir la justice. Cependant, d’autres familles de victimes ont décidé de tourner la page. Ces dernières ne veulent pas de poursuites judiciaires. Certaines familles préfèrent recevoir une sorte de dédommagement de l’Etat et s’en arrêter là. Pour ce qui est de punir le coupable, elles laissent le soin au Seigneur.
Alassane DRAME
12 morts ? 13 morts ? 14 morts ? Les chiffres varient. Mais, tout le monde convient que plus d’une dizaine de morts ont été enregistrées lors des malheureux évènements de mars dernier. Amnesty International avait ainsi décidé de soutenir les parents des victimes et les aider, si elles souhaitent ester en justice. Mais, dans ces histoires de procédures judiciaires, l’interprétation des Sénégalais est parfois divergente. Beaucoup sont prompts à le mettre sur le compte de la volonté divine et se résignent à rendre grâce à Dieu et à tout laisser entre les mains du Seigneur en qui ils espèrent une justice plus équitable et une meilleure rétribution. Mais, pour d’autres, il faut lancer des poursuites judiciaires pour que les coupables ne s’en sortent pas à si bon compte et que leurs parents ne soient morts pour rien. C’est dans le second lot que l’on va ranger la famille Wade. En effet, les parents du jeune Cheikh Wade tué par balle aux Parcelles Assainies, lors des violentes manifestations de mars dernier, ont décidé de porter plainte. La famille a constitué conseil et le processus est en cours. La famille Wade souhaite, en fait, que justice soit rendue et que le coupable, celui qui a tué leur fils, soit sanctionné pour son acte.
Des familles comptent sur des dédommagements
Cette affaire pourrait aller très vite puisque, semble-t-il, il y a des images vidéo qui faciliteraient l’enquête. Outre cette famille, d’autres, peu nombreuses, comptent également saisir la justice. Cependant, d’autres familles de victimes ont décidé de tourner la page. Ces dernières ne veulent pas de poursuites judiciaires. Certaines familles préfèrent recevoir une sorte de dédommagement de l’Etat et s’en arrêter là. Pour ce qui est de punir le coupable, elles laissent le soin au Seigneur.
Alassane DRAME