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VIOLENCES POLITIQUES AU SÉNÉGAL: L'État sur le banc des accusés, Serigne Mansour Sy Djamil révèle que «les résultats déjà préfabriqués des prochaines locales sont sur la table de Macky Sall»



VIOLENCES POLITIQUES AU SÉNÉGAL: L'État sur le banc des accusés, Serigne Mansour Sy Djamil révèle que «les résultats déjà préfabriqués des prochaines locales sont sur la table de Macky Sall»
 
À l'occasion du panel organisé par le groupe Seneweb pour ses 20 ans dans le paysage médiatique et dont le thème est : «violences politiques au Sénégal», certains acteurs politiques qui ont participé à la rencontre ont accusé l'État d’être «l'instigateur» des violences politiques. Pour sa part, Serigne Mansour Sy Djamil a indiqué que les résultats déjà préfabriqués des prochaines locales sont sur la table de Macky Sall.
 
 
 
Le groupe Seneweb a organisé un panel, à l'occasion de son 20e anniversaire, avec comme thème : «violences politiques au Sénégal». Cependant, l'ensemble des panelistes ont accusé l'État comme étant le principal responsable de cette violence. Le président du Cadre unitaire de l'islam au Sénégal (Cudis), Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Amine, a révélé que s'il accuse l'État, c'est parce que la violence est toujours liée au processus électoral avec les contestations des résultats. Selon lui, l'un des facteurs de cette violence n’est autre que la défaillance de l'État avec l'utilisation des forces publiques à des fins partisanes. D'après lui toujours, les religieux sont de moins en moins écoutés et leur rôle n'est plus perceptible dans la régularisation sociale. «En résumé, les instigateurs de cette violence électorale sont d'abord les partis politiques. Ils ont été à l'origine. Le second, c'est le déficit de culture démocratique. Il n’y a plus d'école de parti et chacun essaie de justifier sa force», lance-t-il. Mais, pour y remédier, le président du Cudis a donné un ensemble de recommandations. «Il faut d'abord restaurer la confiance des institutions de l'État, la culture de non-violence qui nous a été enseignée par les anciennes figures de l'islam; la régularisation des réseaux sociaux afin de les adapter à nos réalités sociales…».
 
Pr Fatou Sow Sarr accuse les acteurs politiques, que ce soit du côté de l'opposition que du pouvoir
 
Dans la même foulée, le professeur Fatou Sow Sarr a aussi pointé du doigt les acteurs politiques. «Tous ces acteurs politiques, que ce soit du côté de l'opposition que du pouvoir, ont eu tous à poser des actes regrettables. La politique est une autre façon de faire la guerre. Nous devons être très attentifs à ce qui se passe dans notre pays. En tant que sociologue, nous croyons que c'est une réciprocité.  Ce ne sont pas des enfants de chœur ces hommes politiques. Aujourd'hui, on pense que la seule voie, c'est la politique pour accéder aux sources de revenus et c'est ce qui explique la multitude des partis politiques. Ce qui fait que la politique n'est plus un idéal aujourd'hui», dit-elle. Et d'ajouter : «nous devons réinventer notre gouvernance. C'est nous qui devons inventer notre système par rapport à notre société. Et j'interpelle les acteurs politiques. On a deux camps, celui qui est au pouvoir pour y rester et un autre qui voudrait prendre ce pouvoir. Je ne vois pas d'offre en réalité», a professé la sociologue qui prône le retour à l'éducation de base pour retrouver les valeurs de nos sociétés.
 
 
Pr Amsatou Sow Sidibé :«C'est l'idéologie de la rue qui prime au détriment de l'idéologie fonctionnelle»
 
 
Le professeur Amsatou Sow Sidibé, quant à elle, dira que tous les régimes depuis les indépendances ont connu des violences. Le juriste a déclaré qu'ils sont émaillés d'assassinats. Et à titre d'exemple, Me Amsatou Sow Sidibé a révélé que Me Djibril Diaw a été assassiné en veille d'élection locale. À l'en croire toujours, c'est la police, qui devait assurer sa sécurité, qui l'a écrasé en soutenant qu'elle pensait que c'était un sac de mangues. Rappelant ainsi que la cause principale de cette violence est une déperdition des valeurs, elle a estimé qu'il faudrait faire émerger la tolérance qui est une valeur. Parlant aussi d'éthique et d'organisation institutionnelle, elle ajoute : «est-ce-que nos partis politiques ont une idéologie? C'est l'idéologie de la rue qui prime au détriment de l'idéologie fonctionnelle. Et pour ça, la constitution doit être respectée. Et lorsqu'elle est bafouée, ça pose problème. Il y a énormément de questions qui ne sont pas réglées. J'aimerai que nous ayons une réponse limpide sur la question du mandat au Sénégal. Et j'aimerai être édifiée. Je souhaite que l'État respecte la sacralité de notre constitution. Et je voudrai qu'on bannisse les milices privées dans notre pays, parce que nous n'en avons pas besoin», a-t-elle fait savoir.
 
Mamadou Diop Decroix : «c'est notre société qui est violente et non les acteurs politiques»
 
Soutenant pour sa part que c'est «notre société qui est violente et non les acteurs politiques», Mamadou Diop Decroix a déclaré qu'avant, on se battait pour des causes et des idéaux, mais depuis quelque temps, les pouvoirs politiques drainent des ressources, ce qui amène un clientélisme. Disculpant ainsi les politiques, Diop Decroix, dira: «pour moi, on ne peut pas mettre tout sur le dos du pouvoir. Tout le monde doit s'ajuster. Nous sommes tous Sénégalais et c'est une interpellation qui est faite aux Sénégalais».
 
Serigne Mansour Sy Djamil : «Au Sénégal, il n'y a pas d’élections, il y a des non-scrutins»
 
 
Lui emboitant le pas, Moustapha Diakhaté a dit sa conviction qu'à l'heure actuelle, il n'est pas possible de trafiquer des élections au Sénégal. Cependant, cette assertion n'est pas partagée par Serigne Mansour Sy Djamil. Celui-ci, lors de sa prise de parole,a d'emblée souligné qu'il faudrait impérativement aborder les règles du jeu politique. Le leader du parti politique, Bës Du Niakk:  «je ne suis pas d'accord avec Moustapha Diakhaté quand il dit qu'on ne peut plus voler des élections au Sénégal. Moi, je dis qu'on continue à les voler. En ce moment même, les résultats des prochaines élections locales sont sur la table de Macky Sall. Au Sénégal, il n'y a pas d’élections, il y a des non-scrutins. Et les résultats déjà préfabriqués des prochaines locales sont sur la table de Macky Sall», a pesté le marabout.
 
Fatou D. DIONE
 
 
 
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