
Le différend entre le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko et le ministre de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Anquediche Ndeye et relatif au détachement du secrétaire général dudit ministère à la Cour d’appel pour connaitre de l’affaire Sonko-Mame Mbaye Niang en seconde instance, s’est invité en marge de la signature de la convention cadre entre ledit ministère et le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes). «Je ne vais pas m’épancher là-dessus. J’ai dit ce que j’avais à dire. Il sait, tout le monde sait. On passe à autre chose», indique-t-elle, dépitée. Et pourtant, elle poursuit : «ce que je peux dire, c’est que je ne permettrai à personne de passer par ma toute petite personne pour semer cette diversion et raviver des blessures. Nous sommes à un autre niveau, nous sommes dans la construction, dans le développement. Nous accompagnons les populations à retourner en Casamance. Ayons une communication positive. Ayons un esprit positif. Nous sommes également dans le temps de l’action, nous travaillons», précise Victorine Anquediche Ndeye.
«Je n’ai pas la prérogative d’affecter ou de détacher un agent de la fonction publique»
Sur le détachement du magistrat considéré comme un conflit d’intérêt, elle dira en wolof, qu’elle n’a pas la prérogative d’affecter ou de détacher un agent de la fonction publique de son ministère. Poursuivant, elle s’est indignée contre la communautarisation dont aurait fait montre le leader de Pastef. «Je suis juste rassurée eu égard à toutes ces voix qui se sont élevées sur cette question. Cela nous conforte dans notre conviction que le Sénégal est fort et uni ; et cela, ne saurait prospérer. En Casamance, tout le monde s’émerveille de voir les enfants parler cinq langues. Ceux qui ont grandi en Casamance, ceux-là qui ont baigné dans cette culture sont polyglottes. Ils parlent beaucoup de langues parce qu’il y a ce brassage culturel. C’est ce qui fait que la Casamance est une si belle région», rappelle le ministre.
M. CISS