Décédée hier, elle était depuis quelques mois à Paris où elle travaillait comme infirmière. Alors qu’elle n’avait jamais eu d’antécédents médicaux sérieux, « c’est de Paris qu’elle est revenue, il y a quelques jours, se plaignant de douleurs thoraciques et de complications pulmonaires. » A en croire de nombreuses sources de Kewoulo, « elle a été infectée par le virus du Covid-19 sur son lieu de travail, à Paris. Et quand elle est arrivée à Toulon, elle était déjà mal en point. » Admise à l’hôpital, elle a fini par rendre l’âme hier, mercredi. En cette période de confinement général, aucun membre de cette grande communauté sénégalaise de La Seyne-Sur-Mer, près de Toulon, n’a pu faire le déplacement auprès de la mère, pour présenter ses condoléances. Et réconforter cette mère de famille qui n’a jamais été sourde aux sollicitations des Sénégalais.
« Faute de pouvoir être à ses cotés et l’accompagner dans cette terrible douleur, il ne nous reste, malheureusement, que le téléphone pour présenter nos condoléances à sa mère. Et, je pense que, à force d’être toujours scotchée à son téléphone, elle a fini par éteindre l’appareil. » A soutenu une source de Kewoulo proche de la famille.
A la douleur de la solitude du deuil, la famille fera, aussi, face au fait qu’elle va devoir enterrer seule la fille, à Toulon, loin de sa terre natale du Sénégal. Et, la mère comme les proches n’auront pas l’occasion d’ouvrir la caisse mortuaire, revoir pour la dernière fois le visage de la disparue et lui faire ses adieux.
« Faute de pouvoir être à ses cotés et l’accompagner dans cette terrible douleur, il ne nous reste, malheureusement, que le téléphone pour présenter nos condoléances à sa mère. Et, je pense que, à force d’être toujours scotchée à son téléphone, elle a fini par éteindre l’appareil. » A soutenu une source de Kewoulo proche de la famille.
A la douleur de la solitude du deuil, la famille fera, aussi, face au fait qu’elle va devoir enterrer seule la fille, à Toulon, loin de sa terre natale du Sénégal. Et, la mère comme les proches n’auront pas l’occasion d’ouvrir la caisse mortuaire, revoir pour la dernière fois le visage de la disparue et lui faire ses adieux.