A l’image de ceux de l’Université Alioune Diop de Bambey, les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor se sont aussi frottés aux forces de l’ordre, hier. Sur les raisons de leur «front», les étudiants se lâchent: «depuis quelques années, l’université vit un manque criard d’infrastructures pédagogiques et sociales. Nous avons entamé des discussions avec les autorités universitaires. Chaque fois, elles nous servent le même discours en guise de réponse, qu’elles n’ont pas le budget pour terminer les chantiers. Les installations ne sont plus fonctionnelles. Les conditions d’études des étudiants sont devenues encore plus difficiles», regrette le syndicaliste. Pis, poursuit-il, «nous sommes toujours au premier semestre de l’année universitaire 2020-2021. Nous sommes 9000 étudiants pour un seul restaurant de 350 places. C’est inadmissible, parce que c’est des files indiennes aux heures de se restaurer. Certains préfèrent ne pas manger pour aller en salle. Les chantiers datent de 2017. C’est 32 salles, 08 amphithéâtres et deux grands amphithéâtres, le second restaurant. Depuis 2015, les chantiers sont à l’arrêt. Les étudiants ont accepté de faire cours dans ces conditions. Nous syndicalistes avons discuté avec l’autorité et le ministre refuse de nous recevoir. Il fait la sourde oreille. Les laboratoires des scientifiques ne sont pas équipés».
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