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UNE DES INFIRMIERES PRESENTE LE SOIR DES FAITS TEMOIGNE : «Nous avons tout fait pour les sauver. Nous avons mal, très mal même»



UNE DES INFIRMIERES PRESENTE LE SOIR DES FAITS TEMOIGNE :  «Nous avons tout fait pour les sauver. Nous avons mal, très mal même»
 
Onze bébés ont péri dans un incendie à l’hôpital de Tivaouane, mercredi 25 mai.  Joint au téléphone, une des infirmières présente au moment des faits revient sur cette nuit tragique.
 
 
 
 
 
Toujours sous le choc, la jeune dame est loin d’oublier la nuit du mercredi au jeudi. Tout est allé vite, très vite même.  C’était vers les coups de 22h qu’elles ont entendu un bruit provenant de la salle où étaient les bébés.«Après les traitements et allaitements, une collègue est venue me dire qu’elle allait faire ses ablutions pour prier. Avant même qu’elle ne commence, j’ai entendu du bruit dans la salle et je l’ai avertie. Nous avons couru. Il y avait une photothérapie qui était branchée et là-bas, il y avait des étincelles. Vu qu’il y avait des bouteilles à oxygène aux quatre coins de la salle, les étincelles et la fumée ont très rapidement envahi la salle», se rappelle-t-elle.
Son premier réflexe a été de couper le compteur pour limiter les dégâts. Impossible pour elles, de sortir, la fumée avait envahi l’espace. Elles s’étaient enfermées dans la salle comme d’habitude avec les bébés. D’après l’infirmière, c’est pour éviter des va-et-vient dans la salle où sont les bébés qu’elles s’enferment à double tour dans les locaux.«Nous avons commencé à crier. Un de nos collègues est venu. Il a défoncé la porte. La fumée a commencé à prendre des proportions importantes. Quand nous sommes sortis, j’ai appelé la Drh (Directeur des ressources humaines) pour l’informer. Il n’y avait pas de feu, mais de la fumée et des étincelles. Une de mes collègues, asthmatique est tombée. Elle a été tirée à l’extérieur. Nous, on était en train de voir comment sauver les bébés. Trois sont sortis en premier. Presque tous les services sont venus nous aider. Quand les sapeurs sont arrivés, ils nous ont demandé de sortir».
Contrairement à ce qui a été relaté, la jeune infirmière soutient que les bébés étaient au nombre de onze et non quinze. «Il y avait onze bébés au total. Trois sous couveuses, le reste sur table chauffante et les autres sur les berceaux», laisse-t-elle entendre.
Tout a été fait pour sauver les nouveau-nés. Deux équipes se sont très rapidement formées. Une qui entrait pour faire sortir les bébés et l’autre restée dehors pour les réanimer à leur sortie. Malheureusement, leurs efforts ont été vains. Par rapport aux appareils de lutte contre l’incendie, elle révèle qu’il y en avait bel et bien dans la salle : «il y avait deux extincteurs dans notre service. Les premiers secours en arrivant sont venus avec leurs extincteurs. On a tout fait pour sauver les bébés. Les hommes sont entrés dans la salle. Ils ont bravé fumée et étincelles. Nous, dehors, avons tout fait pour les réanimer. Nous avons mal, très mal même». 
Par rapport au court-circuit, l’infirmière explique qu’il n’y a jamais eu de problème dans la salle.«Nous n’avons jamais remarqué quelque chose d’anormal dans la salle par rapport aux branchements. Nous avons toujours utilisé les prises sans problème là-bas».
 
Convoqués au commissariat, les témoins ont été entendus
 
«Nous avons été convoqués le soir même vers 3h du matin. Et c’est seulement au petit matin qu’on nous a autorisésà rentrer. Ils nous ont demandé ce qui s’est passé. Ils nous ont également dit de garder notre téléphone allumé et de ne pas quitter la ville», raconte-t-elle.
 
 
Khadidjatou DIAKHATE
 
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