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Tabaski dans un contexte de COVID-19, la cherté du mouton hante le sommeil des Goorgoorlu



Tabaski dans un contexte de COVID-19, la cherté du mouton hante le sommeil des Goorgoorlu
La célébration de la tabaski, qui commémore le geste d’Abraham se fait cette année dans un contexte particulier, marquée par la pandémie du nouveau coronavirus, qui poursuit sa progression dans le pays. En effet depuis le 2 mars 2020, la maladie a imposé son agenda au Sénégal et partout ailleurs dans le monde, poussant même les autorités publics à prendre des mesures qui ont ralenti considérablement la machine économique du pays. Même si ces mesures ont été levées depuis quelques semaines, l’économie tarde encore à prendre son rythme d’antan. C’est dans ce contexte que sera célébrée la fête de la tabaski, un événement religieux de grande dimension, qui nécessite un lourd budget familial, alors qu’il est évident que la grande majorité vit sous le seuil de la pauvreté.
Au-delà du mouton et des victuailles qui doivent l’accompagner, le père de famille est obligé d’habiller sa progéniture. Pour le mouton en tout cas, son achat demeure pour le moment une grande problématique, avec des prix largement hors de portée, ce qui met les Goorgoorlu dans une grande anxiété.
Un tour dans les différents points de vente de Thiès, notamment au foirail central situé à proximité de l’hippodrome Ndiaw Macodou permet de constater que le marché n’est pas encore abondamment approvisionné en moutons, à deux semaines seulement de la fête, alors que les besoins de la région sont estimés à 210.000 têtes. Il s’y ajoute que les clients se font désirer, ce qui laisse augurer un casse-tête, tant du côté des pères de famille que des vendeurs. En tout état de cause note ce vendeur rencontré au foirail, les pères de famille se procureront à tout prix un mouton d’où le brin d’optimisme des vendeurs. Pourtant de l’entrée de la ville au niveau de la gare routière jusqu’à la sortie vers le quartier Hersent, des moutons sont exposés un peu partout. Mais il s’agit de moutons provenant de l’élevage familial dont les prix sont en général largement au-dessus des bourses moyennes. Pour l’heure c’est la peur dans les rangs des goorgoorlu et une ruée a été notée, lorsqu’un troupeau de moutons a été débarquée au rond point Normandie, dans le quartier de Grand-Thiès. Mais les potentiels acheteurs qui ont couru, espérant pouvoir faire une bonne affaire, ont vite déchanté, les prix proposés étant excessivement élevés.
ISMAÏLA SOW PRESIDENT MAISON DES ELEVEURS DE THIES
« L’influence positive du couvre-feu sur l’approvisionnement du marché »
A ce jour, il est évident que le marché est loin d’être bien approvisionné en moutons, alors que les besoins de la région sont estimés à 210.000 têtes. Mais selon Ismaïla Sow Président de la Maison des Eleveurs de Thiès, il est attendu que l’impact du dernier couvre-feu décrété dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19, peut influer positivement dans l’approvisionnement du marché. En effet dit-il, durant toute la période du couvre-feu, les dibiteries sont restées fermées, alors que les différentes cérémonies familiales ne s’organisaient plus. Cela fait à ses yeux, une économie importante en terme de têtes. Pour lui, il peut bien y avoir suffisamment de moutons, mais il est beaucoup plus sûr que les gens aillent les acheter à temps, pour éviter toute surprise désagréable.
Thierno Sow Président du foirail du champ de courses est du même avis. Pour lui, le foirail n’a pas encore reçu le tiers de son potentiel en période de tabaski. Ce sont d’ailleurs seuls les vendeurs traditionnels qui sont sur place et aucune information pour le moment sur les troupeaux devant traverser les frontières, pour être débarqués à Thiès. C’est pourquoi les prix sont encore très élevés, mais selon Thierno Sow, c’est également la galère dans les rangs des vendeurs, pour la simple raison que les acheteurs se font désirer. Et pourtant dit-il, l’entretien des bêtes coûtent excessivement cher car il faut débourser entre 4.500 et 5.000 Fcfa pour avoir un sac de foin et 250 Fcfa pour chaque kilogramme d’aliment de bétail. Et ces dépenses vont forcément impacter sur les prix de vente. D’ailleurs actuellement, pour avoir un mouton au foirail de Thiès, il faut mettre au minimum 80.000 Fcfa sur la table et pour les béliers vraiment dignes de ce nom, il faut au moins 120.000 Fcfa. Pour Thierno Sow, les populations sont averties, il est beaucoup plus sûr d’acheter tôt son mouton, car personne ne sait ce que demain sera fait. Il s’y ajoute que la situation sanitaire actuelle peut induire des fluctuations préjudiciables aux clients.
LES TAILLEURS, DANS L’EXPECTATIVE
Certains redoutent la situation de l’année dernière, marquée par une flambée plus que vertigineuse des prix des moutons, à la veille de l’évènement et à l’époque, beaucoup de pères de famille avaient eu recours aux brebis et autres boucs. Les marchés, qui jadis étaient le point de convergence surtout dans l’après-midi, sont également loin de connaître l’effervescence des grands jours de ce genre. Les ateliers des tailleurs qui cristallisaient l’attention surtout des femmes, ne sont pas encore envahis et les tailleurs sont dans l’expectative.
Ndiaga Wade Président d’honneur de l’association des tailleurs de la région de Thiès et Président de la Coopérative d’Habitat confirme et estime que la situation actuelle n’augure rien de bon pour le secteur qui risque de sombrer. Selon lui, les tailleurs gèrent de petites entreprises durement frappées par la crise sanitaire et qui n’ont pourtant reçu aucun soutien de l’Etat. Cette situation dit-il se répercute sur les préparatifs de la tabaski qui jadis, donnaient une bonne opportunité aux tailleurs. En effet deux mois avant, ils étaient même obligés de passer la nuit dans les ateliers, à travailler presque 24H/24H, pour satisfaire la forte demande. Mais se désole-t-il, cette année les clients ne viennent que par compte goûte et il est clair que cela résulte des conséquences de la maladie du coronavirus, avec des cas positifs qui augmentent chaque jour.
Il s’y ajoute la morosité économique qui est ressentie jusque dans la famille et c’est pourquoi il y a bien la crainte que les pères de famille privilégient fortement le fortement. Selon Ndiaga Wade, c’est tout un secteur qui courent ainsi le risque d’une récession jamais égalée d’autant plus que même avant la pandémie, les tailleurs n’avaient des revenus que pendant les 6 mois de l’Etat, qui constituent la période des grands évènements religieux comme la Korité, la Tabaski, le magal, le gamou. Tout le semestre restant dit-il est marqué par la galère chez les tailleurs qui joignent par ricochet, difficilement les deux bouts. Et cette année confesse-t-il, la pandémie de la COVID-19 est venue compliquer une situation déjà difficile, avec un risque de voir toute une activité économique péricliter.
Mbaye SAMB ( L’AS)


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