Cher Alioune Badara. Je reprends ma plume. Hélas !
Tu pars avant nous, bien trop tôt, bien trop vite.
Je t’ai connu un jour du Mois de Mars 1998 alors que nous sacrifions ensemble au cérémonial de prestations de serments au Palais de justice dit Cap Manuel avant d’embrasser cette noble profession sacerdotale à laquelle tu étais incontestablement prédestiné au regard de la découverte unanime, à postériori par tes confrères que nous fûmes, et par tous les acteurs judiciaires, de ton sens de la rhétorique, de l’éloquence et d’une prestance et élégance sans commune mesure.
Depuis ce jour est née entre nous deux une amitié sincère et profonde que ni les séparations momentanées ni les vicissitudes de l’histoire n’ont pu ébranler.
En effet en ce jour mémorable, sans doute agi par des pulsions profondes de la blancheur de ton cœur, tu t’es fait le devoir de m’accompagner jusqu’à ma demeure à l’époque et partager la petite collation que ma famille offrait pour célébrer l’événement.
Pourtant l’honneur était le même pour nous tous récipiendaires et bien que je fus majeur de la promotion, aucune règle de préséance ne t’obligeait à m’accorder une si grande attention au point de t’oublier toi-même.
Cet épisode m’a permis d’abord de te rencontrer d’abord pour la première fois mais surtout de découvrir un homme aux qualités qu’on ne découvre que chez les seuls privilégiés élus de Dieu.
Et le hasard fit que quelques années plus tard nos deux fils aînés se rencontrèrent aux cours Sainte Marie de Hann et tissèrent des rapports similaires.
Nous en fûmes heureux et louèrent le Seigneur de cette coïncidence heureuse. Je suis conscient que tu recevras des milliers et des milliers de témoignages et hommages de cette nature au regard de tes qualités humaines intrinsèques, de ton caractère proactif alliant une empathie débordante a un commerce facile captivant voir fascinant.
Toi qui savait faire beaucoup, avec si peu, toi qui savait cultiver l’amour, l’enthousiasme, l’espoir, l’espérance bref la réconciliation de l’homme avec lui-même en des moments d’errance et de doute existentiels profonds.
Nul doute qu’avec ta disparition brusque et inattendue, la hantise du spectre du néant, d’une condition humaine vacillante, fera long chemin chez beaucoup de ceux qui t’ont connu et approché et qui guettaient tes moindres sorties distillées à la parcimonie mais toujours pleines de grâces et rédemptrices.
Pour te dire, cher Alioune Badara, que tu laisses un vide immense derrière toi et c’est avec beaucoup de tristesse et compassion que nous présentons nos condoléances à ta famille, parents et proches pour leur témoigner notre soutien dans ce moment douloureux.
Et pour le surmonter nous n’aurons qu’à nous souvenir de ce rire dont tu ne t’es jamais départi même pendant tes derniers instants, j’en suis persuadé, de ta bonne humeur quotidienne et de ton éternel enthousiasme surtout à l’endroit de la jeunesse de ton pays.
Sois rassuré qu’aux territoires de la mémoire ton nom et ton cœur seront gravés à jamais et immortalisés en lettres d’or.
Tu pars juste au terme de ta mission à la tête de la Médiature après que tu eus rendu service des plus belles manières à ta Nation. Adieu Cher Ami, Cher Talibé Mouride, Cher généreux Confrère apprécié, Cher homme public adulé, Cher Citoyen modèle, Cher Père attentionné, Cher Mari aimant.
Comment aurais-je pu terminer cet hommage sans t’emprunter ce beau langage articulé autour des paraboles, d’allégories, de métaphores et d’expressions à la fois symétriques et asymétriques dont tu affectionnais tant.
Tu pars avant nous, bien trop tôt, bien trop vite.
Je t’ai connu un jour du Mois de Mars 1998 alors que nous sacrifions ensemble au cérémonial de prestations de serments au Palais de justice dit Cap Manuel avant d’embrasser cette noble profession sacerdotale à laquelle tu étais incontestablement prédestiné au regard de la découverte unanime, à postériori par tes confrères que nous fûmes, et par tous les acteurs judiciaires, de ton sens de la rhétorique, de l’éloquence et d’une prestance et élégance sans commune mesure.
Depuis ce jour est née entre nous deux une amitié sincère et profonde que ni les séparations momentanées ni les vicissitudes de l’histoire n’ont pu ébranler.
En effet en ce jour mémorable, sans doute agi par des pulsions profondes de la blancheur de ton cœur, tu t’es fait le devoir de m’accompagner jusqu’à ma demeure à l’époque et partager la petite collation que ma famille offrait pour célébrer l’événement.
Pourtant l’honneur était le même pour nous tous récipiendaires et bien que je fus majeur de la promotion, aucune règle de préséance ne t’obligeait à m’accorder une si grande attention au point de t’oublier toi-même.
Cet épisode m’a permis d’abord de te rencontrer d’abord pour la première fois mais surtout de découvrir un homme aux qualités qu’on ne découvre que chez les seuls privilégiés élus de Dieu.
Et le hasard fit que quelques années plus tard nos deux fils aînés se rencontrèrent aux cours Sainte Marie de Hann et tissèrent des rapports similaires.
Nous en fûmes heureux et louèrent le Seigneur de cette coïncidence heureuse. Je suis conscient que tu recevras des milliers et des milliers de témoignages et hommages de cette nature au regard de tes qualités humaines intrinsèques, de ton caractère proactif alliant une empathie débordante a un commerce facile captivant voir fascinant.
Toi qui savait faire beaucoup, avec si peu, toi qui savait cultiver l’amour, l’enthousiasme, l’espoir, l’espérance bref la réconciliation de l’homme avec lui-même en des moments d’errance et de doute existentiels profonds.
Nul doute qu’avec ta disparition brusque et inattendue, la hantise du spectre du néant, d’une condition humaine vacillante, fera long chemin chez beaucoup de ceux qui t’ont connu et approché et qui guettaient tes moindres sorties distillées à la parcimonie mais toujours pleines de grâces et rédemptrices.
Pour te dire, cher Alioune Badara, que tu laisses un vide immense derrière toi et c’est avec beaucoup de tristesse et compassion que nous présentons nos condoléances à ta famille, parents et proches pour leur témoigner notre soutien dans ce moment douloureux.
Et pour le surmonter nous n’aurons qu’à nous souvenir de ce rire dont tu ne t’es jamais départi même pendant tes derniers instants, j’en suis persuadé, de ta bonne humeur quotidienne et de ton éternel enthousiasme surtout à l’endroit de la jeunesse de ton pays.
Sois rassuré qu’aux territoires de la mémoire ton nom et ton cœur seront gravés à jamais et immortalisés en lettres d’or.
Tu pars juste au terme de ta mission à la tête de la Médiature après que tu eus rendu service des plus belles manières à ta Nation. Adieu Cher Ami, Cher Talibé Mouride, Cher généreux Confrère apprécié, Cher homme public adulé, Cher Citoyen modèle, Cher Père attentionné, Cher Mari aimant.
Comment aurais-je pu terminer cet hommage sans t’emprunter ce beau langage articulé autour des paraboles, d’allégories, de métaphores et d’expressions à la fois symétriques et asymétriques dont tu affectionnais tant.