Lui aussi a réagi à la décision des chefs d’Etat africains de mettre son pays sous embargo comme sanctions au maintien de la junte au pouvoir. «Le Mali dans nos cœurs, dans nos actes et dans nos prières. Nous faisons face à des sanctions prises par les Présidents des Nations sœurs de la Cedeao et de l'Uemoa parce nous avons décidé de prendre notre destin en main, parce que nous avons décidé de choisir des voies de partenariat gagnant-gagnant», a dit Salif Keita. Avant d’ajouter : «mais je souhaite que nos autorités gardent comme priorité la souveraineté de notre pays, la sécurité et le mieux-être du peuple. Nous vivrons des moments difficiles. Mais nous les vivrons ensemble et ferons face ensemble. Restons unis comme un seul homme», a laissé entendre Salif Keita qui invite ses compatriotes à soutenir les autorités de la transition. «Nous sommes les descendants de Soundjata Keïta, de Babemba Traoré et de bien d'autres hommes dignes. Faisons leur honneur».
Les organisations maliennes basées au Sénégal dénoncent
Le Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (Frapp) s’est également prononcé sur l’embargo qui a été imposé au Mali par décision des chefs d’Etat de la Cedeao. Face à la presse au siège ladite organisation, ils se sont en effet, en compagnie d’autres mouvements et organisations (Association des ressortissants de Bougouni et environs (Arbe), l’Association de renforcement d'amitié entre le Mali et le Sénégal (Arams), la Plateforme de la jeunesse, le Mouvement Y'en a marre, offusqués de cette décision prise par Macky et Cie. Pour eux, c’est de «l’ingérence dans les affaires du Mali». Les membres des associations citées plus haut estiment que «cette décision de la Cedeao ne les engage nullement».