Le corps sans vie d’un homme non encore identifié a été découvert, samedi dernier, aux environs de 12h, dans une maison abandonnée sise au quartier Sant Yalla sur la route Tally Carreaux de Djeddah Thiaroye Kao. Le défunt a été retrouvé mort et pendu à un câble d’antenne à l’intérieur de ladite maison.
Profitant du week-end, Yacine F. décide de faire le linge. Après avoir fini, elle monte les escaliers pour étale son linge à sécher au soleil sur les fils installés sur la terrasse de leur domicile. Et soudain, surprise. Elle aperçoit à la terrasse le corps sans vie d’un homme suspendu à l’aide d’un câble d’antenne dans une maison abandonnée. Prise de peur, elle recule brusquement d’un pas, se tient la tête des deux mains et hurle à se rompre les cordes vocales. Alerté, son père redoute le pire pour celle-ci, gravit vite les marches de l’escalier et déboule sur la terrasse. Il se dirige en catastrophe vers sa fille et l’interpelle. Mais, celle-ci roule de gros yeux terrifiés et tremble encore comme une feuille morte. Elle ravale sa stupéfaction et désigne du doigt le cadavre du quidam à son père. Qui fait le même constat, se garde de se rendre sur les lieux et alerte les limiers du commissariat de Thiaroye.
Le défunt était suspendu à un câble d’antenne de couleur blanche relié à un poteau en métal d’un bâtiment
Arrivés sur les lieux, les flics effectuent les constatations et soupçonnent une mort par pendaison dans une maison abandonnée, qui n’a pas d'issue et servant de dépotoir d’ordures. Ils remarquent aussi que le défunt était suspendu à un câble d’antenne de couleur blanche et relié à un poteau en métal d’un bâtiment. Ce dernier était habillé en boubou de couleur orange. Il était assis et avait la jambe droite pliée et la jambe gauche tendue. Il a l’air de quelqu'un qui s'est débattu et a tenté vainement de se défaire de l’étreinte dudit câble lorsque la corde avait commencé à se resserrer autour de son cou.
La thèse du suicide par pendaison privilégiée
Le suicidé présumé serait âgé d’une quarantaine d’années, de teint clair et de corpulence moyenne. Il était inconnu des habitants du quartier jusqu’au moment où ces lignes étaient couchées. Les lieux ont été désinfectés par les services d’hygiène publique de Pikine et le corps sans vie évacué à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins d’une autopsie. S’agit-il maintenant d’un suicide par pendaison ou d’un meurtre déguisé ? Une enquête a été ouverte à cet effet. Même si la thèse du suicide est privilégiée.
Vieux Père NDIAYE