Venu apporter son soutien au mouvement Y’en a marre suite à l’arrestation de Kilifeu et Simon, Ousmane Sonko y est allé de ses révélations fracassantes extrajudiciaires contre le procureur Serigne Bassirou Guèye, lors des évènements de mars et rapportées par Kilifeu. Non sans solder ses comptes avec le Président Macky Sall.
«L’entreprise de destruction d’un mouvement aussi important que Y’en a marre dans ce pays a déjà échoué. S’ils ne peuvent pas détruire le mouvement par voie judiciaire, ils veulent le faire moralement, pour que les membres du mouvement perdent à jamais leur crédibilité devant les Sénégalais. Ce qui ne passera pas. Même si ces accusations étaient fondées- je persiste à croire qu’elles sont fausses - ces actes ne peuvent concerner le mouvement Y’en a marre. Donc, vouloir faire le lien entre ces faits et le mouvement Y’en a marre relève tout simplement de la mauvaise foi», a fait remarquer Ousmane Sonko, venu apporter son soutien au mouvement Y’en a marre.
Révélations fracassantes contre Serigne Bassirou Guèye
Poursuivant, il est également revenu sur ses relations avec Kilifeu. Un homme qu’il connaissait à peine, mais qui était régulièrement chez lui pour lui témoigner son soutien. Au cours de ces discussions devenues fréquentes, Kilifeu confesse que Serigne Bassirou Guèye lui a dit, dans son bureau, qu’ils (tous les soutiens de Sonko) auront tous des problèmes. Pire, il avait dit que Sonko va aller en prison et va pourrir en prison. Cependant, ce qui fait encore mal au patron de Pastef, c’est de voir le procureur de la République s’immiscer dans son foyer. Faisant foi aux dires de Kilifeu, Serigne Bassirou Guèye avait dit à Kilifeu que le ménage de Sonko avait volé en éclats et que son épouse avait quitté le domicile conjugal. «Quel rapport avec le dossier ? C’est de la méchanceté gratuite et bête. Cela n’a rien à voir avec la justice. J’ai toujours soutenu que la justice, incarnée par le procureur, le magistrat instructeur, le Conseil constitutionnel et la Cour suprême serait à l’origine de l’éclatement du pays. Ce sont les bras armés judiciaires et politiques de Macky Sall. Comment quatre personnes peuvent prendre en otage 17 millions de Sénégalais ?», s’indigne Ousmane Sonko, avant de dénoncer cette entreprise systémique de ciblage et de liquidation de personnes, parce que tout simplement elles ont dit non. «On le portera ce combat ensemble, parce que ce que Macky Sall veut faire dans ce pays ne passera pas», martèle Ousmane Sonko.
M. CISS