A l’image de la Cour de Justice de la Cedeao qui avait estimé que le droit à l’assistance d’un conseil, le droit à la présomption d’innocence et le droit à un procès équitable de Khalifa Sall et de ses coprévenus ont été violés, le président de l’Ums, Souleymane Téliko a conforté cet arrêt, persuadé qu’il y avait un problème juridique dans l’affaire de la caisse d’avance de la Ville de Dakar. D’une part, il y avait, dit-il, violation de la présomption d’innocence et violation des droits de la défense par la justice sénégalaise.
Invité de l’émission «Jury du Dimanche» sur I-radio, le président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), Souleymane Téliko a fait une révélation fracassante, aux allures d’un désaveu à ses collègues juges, qui ont connu de l’affaire de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar, impliquant l’ex maire Khalifa Ababacar Sall, condamné à cinq ans ferme pour entre autres délits d’escroquerie portant sur des deniers publics. Avant de bénéficier d’une grâce le 29 septembre dernier. En effet, le juge Téliko a admis qu’il y a eu «problème juridique» dans l’affaire Khalifa Sall. «Le problème juridique qui s’était posé, c’était sur l’affaire Khalifa Sall. Là, effectivement, je peux considérer que la Cour de Justice de la Cedeao avait raison parce qu’il y avait, d’une part, la violation de la présomption d’innocence et, d’autre part, violation des droits de la défense par la justice sénégalaise. Cela est clair», reconnait le président de la Cour d’appel de Thiès. Poursuivant, il précise que la justice sénégalaise regorge de toutes les ressources humaines de qualité qui peuvent nous épargner ce genre de déconvenue. Non sans inviter à beaucoup débattre sur ces questions pour éviter pareilles situations.
Une sortie qui vient ainsi conforter l’arrêt rendu par la Cour de Justice de la Cedeao suite à la condamnation de Khalifa Sall et ses codétenus, en première instance, par les juridictions sénégalaises. Pour rappel, à quelques jours avant l’ouverture du procès en appel dans le cadre de la Caisse d’avance de la ville de Dakar, les juges de la Cour de justice de la Cedeao avaient estimé que «le droit à l’assistance d’un conseil, le droit à la présomption d’innocence et le droit à un procès équitable des requérants ont été violés». Seulement, en dépit des sorties multiplies des conseils de la défense de l’ex-maire de Dakar qui ont crié au scandale, aucune suite n’a été donnée à cet arrêt de la Cour de Justice de la Cedeao.
M. CISS
Invité de l’émission «Jury du Dimanche» sur I-radio, le président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), Souleymane Téliko a fait une révélation fracassante, aux allures d’un désaveu à ses collègues juges, qui ont connu de l’affaire de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar, impliquant l’ex maire Khalifa Ababacar Sall, condamné à cinq ans ferme pour entre autres délits d’escroquerie portant sur des deniers publics. Avant de bénéficier d’une grâce le 29 septembre dernier. En effet, le juge Téliko a admis qu’il y a eu «problème juridique» dans l’affaire Khalifa Sall. «Le problème juridique qui s’était posé, c’était sur l’affaire Khalifa Sall. Là, effectivement, je peux considérer que la Cour de Justice de la Cedeao avait raison parce qu’il y avait, d’une part, la violation de la présomption d’innocence et, d’autre part, violation des droits de la défense par la justice sénégalaise. Cela est clair», reconnait le président de la Cour d’appel de Thiès. Poursuivant, il précise que la justice sénégalaise regorge de toutes les ressources humaines de qualité qui peuvent nous épargner ce genre de déconvenue. Non sans inviter à beaucoup débattre sur ces questions pour éviter pareilles situations.
Une sortie qui vient ainsi conforter l’arrêt rendu par la Cour de Justice de la Cedeao suite à la condamnation de Khalifa Sall et ses codétenus, en première instance, par les juridictions sénégalaises. Pour rappel, à quelques jours avant l’ouverture du procès en appel dans le cadre de la Caisse d’avance de la ville de Dakar, les juges de la Cour de justice de la Cedeao avaient estimé que «le droit à l’assistance d’un conseil, le droit à la présomption d’innocence et le droit à un procès équitable des requérants ont été violés». Seulement, en dépit des sorties multiplies des conseils de la défense de l’ex-maire de Dakar qui ont crié au scandale, aucune suite n’a été donnée à cet arrêt de la Cour de Justice de la Cedeao.
M. CISS