Le ministre du Pétrole a présenté aux députés ce samedi le projet de loi n°12/2021 portant Code de l’électricité. Avec la validation de ce Code de l’électricité, l’État veut atteindre le plus large taux de couverture en électricité d’ici 2025. D’après le ministre du Pétrole et des Énergies, l’adoption de ce code permet de faire entrer le Sénégal dans les pays pétroliers. «Nous n’avons pas certes beaucoup de réserves, mais en termes de réglementation nous pouvons nous féliciter de ce code», renseigne Sophie Gladima.
Selon le ministre du Pétrole et des Energies, ce code va permettre aux tiers d’entrer dans la production de l’électricité. «On voit souvent des Sénégalais qui installent de plus en plus des réseaux solaires, des industriels qui produisent leur propre électricité et qui même en vendre à la Senelec, mais nous ne pouvons pas non plus déstructurer la Senelec parce qu’elle reste un outil de décision pour le Sénégal», dit-elle avant d'enchainer : «cette souveraineté que l’Etat a sur la Senelec, nous ne voulons pas la perdre et donc aujourd’hui, par rapport à l’harmonisation, à la réglementation, les acheteurs qui vont venir, les consommateurs, mais également les différents organes du secteur, seront régulés par cette commission de régulation qui a été aussi validée par les députés. Ladite commission sera étendue aux hydrocarbures et au gaz». D’après le ministre du Pétrole, le but visé, c’est d’avoir de l’électricité en quantité et en qualité à moindre coût.
Sophie Gladima d’assurer que comme la production, la distribution et le transport de l’électricité seront aussi libéralisés, mais progressivement, parce qu’aujourd’hui, c’est Senelec qui détient le patrimoine du transport. Sur l’électrification rurale, Sophie Gladima Siby fait savoir : «Nous étions à notre arrivée à 24% de taux de couverture et maintenant nous sommes à 55%».
Ndèye Khady DIOUF