Brillant en club, terne avec la sélection nationale, Sadio Mané a reçu un soutien de taille. Samuel Eto’o, en conférence de presse, hier, affirme que le cadre n’est pas le même. Selon l’ancien capitaine du Cameroun, Mané n’est pas à l’aise dans la tanière afin d’exprimer tout son talent.
Samuel Eto’o sait ce qui manque à Sadio Mané pour briller avec la sélection nationale. Devant la presse, avec des légendes africaines, en prélude à la Caf Awards prévue demain mardi, l’ancien joueur du Fc Barcelone parle d’un problème de cadre avec la sélection nationale.
«Mané doit prendre ses responsabilités et parler avec Cissé»
«Pourquoi Sadio Mané joue mieux en club qu’en équipe nationale ? Tout simplement parce qu’il n’est pas dans le même cadre. Sadio est le meilleur joueur sénégalais, mais il n’est pas à l’aise en équipe nationale, pour pouvoir faire briller son talent. C’est ça le problème avec son entraineur», a diagnostiqué Samuel Eto’o, qui a invité le numéro 10 sénégalais à prendre ses responsabilités. «A un moment donné, il faut qu’il prenne ses responsabilités. Il doit avoir du caractère et parler avec son entraineur. Même si l’entraineur est sénégalais, Sadio doit prendre sa responsabilité et lui demander ce qui ne va pas. Moi, je l’ai fait avec mon ancien sélectionneur national», a ajouté le Camerounais. Dans ce sillage, Eto’o fils trouve anormal que Sadio Mané soit classé au 23erang mondial lors du Ballon d’or.
«Il est inadmissible que Sadio soit classé 23ederrière des Brésiliens qui n’ont rien fait»
«Il est inadmissible que Sadio Mané soit 23e derrière des Brésiliens qui n’ont pas été en finale de Ligue des champions. Quand on dit que nous avons des joueurs performants en club et non en équipe nationale, il faut savoir qu’on n’est jamais prophète chez soi», dit-il avant de poursuivre : «je conseille à Sadio Mané de prendre ses responsabilités, mais, avant, il faut que ses coéquipiers acceptent qu’il soit leader. L’esprit de jalousie doit être banni dans nos sélections». Parlant des Infrastructures, Samuel Eto’o pense que l’Afrique doit encore progresser sur ce plan. «On a toujours envie de jouer en Europe quand on est jeune, parce qu’il y a de meilleures infrastructures et une meilleure organisation qu’en Afrique. La question des infrastructures nous empêche de nous développer. Si on n’a pas envie de finir nos carrières en Afrique c’est que les conditions ne sont pas les mêmes. Chaque fédération ou chaque pays doit voir comment faire pour faire progresser son football local».
Marième NDIAYE