Pour le Grand Magal de Touba qui a lieu ce vendredi, le comité d'organisation avait saisi la Présidence de la République pour la prise en charge d'une délégation étrangère au King Fahd Palace. Mais dans un courrier signé par Cheikh Oumar Diagne, directeur des Moyens généraux, la présidence a rejeté la demande.
Pour Alioune Tine, Cheikh Oumar Diagne a eu tort. Dans une publication sur X avec une photo du directeur des Moyens généraux de la présidence, il a parlé d'un impair regrettable. "Le Magal a une dimension spirituelle, politique, économique nationale et internationale qui appelle une implication conséquente de l'état Sénégalais. Ce que l'état fait d'habitude avec volontarisme. Qu'est-ce qui a bien pu expliquer cet impair bien regrettable", a écrit le fondateur du Think tank Africajom Center.
Pour rappel, dans son document, Cheikh Oumar Diagne motivait ce refus par une nouvelle doctrine de gestion et un état des lieux qui est en train d'être mené au niveau des réceptifs hôteliers pour une meilleure gestion, dans le but de rationaliser les dépenses.