Le ministre du Budget, Birima Mangara, a présidé, hier un atelier de validation technique du rapport de la Revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale. Cette rencontre a été l’occasion de revenir sur les réalisations enregistrées en 2017.
Les résultats sectoriels ont connu des résultats satisfaisants en 2017. «Les protections sociales se sont consolidées depuis 2017. Le budget alloué au programme national des bourses de sécurité familiale a été étendu pour s’établir à 30 milliards de francs Cfa. Ainsi, 316.941 ménages vulnérables ont bénéficié des cas de transfert dépassant l’objectif des 300.000 fixé», laisse entendre Birima Mangara. Par rapport à l’énergie, explique-t-il, des réalisations importantes ont été faites, en vue de répondre à la demande d’énergie des ménages et des entreprises et dans le secteur des transports. «Des efforts ont été entrepris à bâtir un réseau d’échange de plus en plus structuré pour amorcer un développement plus équilibré du territoire national et un désenclavement correct des zones rurales», précise-t-il.
Dans le domaine de la santé, le Sénégal a fait des avancées significatives, notamment dans la lutte contre les maladies telles que le Sida et le paludisme et l’amélioration de la santé maternelle et infantile, même si les taux de mortalité restent élevés. D’après le ministre du Budget, Birima Managara, la situation macroéconomique s’est nettement améliorée, poursuivant sa bonne tendance entamée depuis la mise en œuvre du Pse en 2014, plaçant ainsi le Sénégal en bonne place.
Pour ce dernier, Le taux de croissance du Sénégal a connu une importante hausse. «Le taux de croissance a atteint 7,2% en 2017, reflétant une performance remarquable à la faveur des efforts consentis par l’Etat du Sénégal pour assurer la qualité des investissements publiques et une maitrise des dépenses courantes. Ces résultats ont permis de placer le Sénégal parmi les pays à croissance rapide d’Afrique subsaharienne», laisse-t-il entendre.
Des défis à relever dans la création d’emplois, l’amélioration des conditions de vie des populations
L’ambassadrice du Canada Lise Filiatrault, qui représentait les partenaires techniques et financiers à la rencontre, s’est réjouie des résultats obtenus. Mais a également insisté sur le renforcement des acquis. Dans les trois dernières années, a-t-elle dit, une constante évolution du rapport a été notée. Mais la création d’emplois, la diminution de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations restent encore des défis à relever.
Au sujet de l’hydraulique, la Revue annuelle conjointe révèle que le Sénégal affiche de «meilleurs indicateurs» en matière d’accès à l’eau potable. Tout de même, à côté de ces bons résultats notés dans ce secteur, l’hydraulique présente quelques difficultés.
Khadidjatou DIAKHATE (Stagiaire)