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RÉVÉLATIONS DE OXFAM FRANCE La bamboula des banques françaises Société générale, Crédit Agricole et Bnp Paribas au Sénégal pendant la pandémie



 
Oxfam France pointe l’implication des banques françaises dans l’endettement du Sénégal dans un rapport publié hier. Cette étude, qui s’appuie sur des bases de données recensant des dizaines de milliers de déclarations financières, montre que la Société générale, Crédit Agricole et Bnp Paribas sont aujourd’hui les principaux créanciers des États à faible revenu ou à revenu intermédiaire, dont ils détiennent plus de 60% de la dette. Ces principales banques françaises jouent un rôle central, notamment au Sénégal, et ont réalisé de confortables profits pendant la pandémie.
 
 
 
 
 
Déjà fragilisé par une dette insoutenable, l’économie sénégalaise peine à se relever. Le Sénégal est confronté au poids croissant de ses créanciers privés, qui détiennent près de 40% de sa dette à fin 2020. La charge de la dette a été multipliée par six depuis 2010, pour atteindre près du quart du total des recettes fiscales du pays. Et si le Sénégal a demandé à participer à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) pour réduire ses échéances pendant la pandémie, il devra quand même rembourser 821 millions de dollars, entre mai 2020 et décembre 2021, aux détenteurs d’obligation souveraines. Les seuls intérêts perçus par les banques françaises représentent davantage que le budget annuel du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale. Selon l'Ong, les banques françaises – Société Générale, le groupe Banque populaire/Caisse d'Epargne via sa filiale Natixis et BNP Paribas par le biais de sa filiale Bicis – sont «impliquées dans la presque totalité des émissions obligataires internationales du pays depuis 2009, y compris celle intervenue en juin 2021, pendant la crise du Covid-19».
 
 
Les commissions…
 
Ni les États concernés, ni les établissements financiers qui assurent les placements obligataires ne rendent public le montant des commissions perçues, qui dépendent de la taille de l’émission. Selon un rapport du Sénat français de mai 2021, le montant des commissions perçues par les banques chargées de l’émission des obligations françaises entre 2016 et 2020 était en moyenne de 0,189% alors que le placement de ces titres de dette est réputé sans risque. Il n’est donc pas possible aujourd’hui de mesurer les revenus tirés de ces opérations par les grandes banques françaises. Mais au regard des milliards de dollars d’obligations placées sur les marchés, même une commission de quelques dixièmes de pourcentage rapporte rapidement des millions.
D’après le rapport, le Sénégal est un pays très endetté, confronté au poids croissant de ses créanciers privés. Les inégalités de revenus y sont également très fortes (les 10% les plus riches se partagent près de 50% du revenu national) et ne se réduisent plus depuis le milieu des années 2000.La dette publique extérieure du Sénégal a également connu une croissance très rapide sur la dernière décennie, pour s’établir à 12,8 milliards de dollars en 2019, quatre fois plus qu’en 2010. Selon le rapport économique et financier annexé à la loi de finance 2021, l’encours total pourrait même atteindre 15,9  milliards de dollars à fin 2020, soit un montant équivalent à près de 50 années de budget de la santé du pays ! Dans cet ensemble, la part des créanciers privés n’a cessé de croître, jusqu’à représenter plus de 40% de l’encours total, pour l’essentiel via l’émission d’emprunts obligataires. À tel point que le Fmi et la Banque mondiale ont révisé, fin 2019, leur appréciation sur la situation sénégalaise en considérant que le ré-endettement très rapide du pays faisait passer le risque de défaut de paiement de «faible» à «modéré». La crise économique résultant de la pandémie risque de dégrader un peu plus encore les finances publiques du pays. Depuis 2009, le Sénégal a placé 3,3 milliards de dollars et 1,8 milliard d’eurobonds sur les marchés financiers. Les taux d’intérêts se sont légèrement détendus ces dernières années mais ils ont parfois atteint des niveaux insoutenables.
 
 
 
Les alléchants eurobonds à haut rendement
 
 
 
Le Crédit agricole détient, lui, "142 millions d'euros de titres de dettes sénégalaises", se plaçant ainsi au 4e rang des détenteurs d'obligations sénégalaises et devançant "largement les autres établissements financiers français, comme le groupe BPCE, AXA, BNP Paribas ou le Crédit mutuel", indique-t-on dans le rapport. Cependant au Sénégal, "tous ces investisseurs hexagonaux ont un point commun : celui de privilégier les eurobonds à haut rendements. Ils détiennent au moins 114,5 millions de dollars d’obligations à 6,75% émises en mars 2018 et 40,1 millions de dollars d’obligations à 6,25% émises en mai 2017, ce qui représentent près de 90% de leurs titres sénégalais en portefeuille, et se détournent des émissions à plus faibles taux d’intérêts. »
 
 
 
300.000 Sénégalais supplémentaires dans l’extrême pauvreté
 
 
 
Le Sénégal devra aussi rembourser 1,5 milliard de dollars à ses créanciers publics multilatéraux et à ses créanciers privés, pour l’essentiel aux détenteurs d’obligations souveraines (821 millions), alors que plus de 80% de la population a connu une baisse de revenu pendant la crise de la Covid-19 et que la Banque mondiale estime que la pandémie pourrait faire basculer 300.000 personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté. Sur la même période, entre mai 2020 et décembre 2021, les établissements privés de crédits devraient recevoir 330 millions de dollars, dont près du tiers au bénéfice de banques françaises (102 millions de dollars). Finalement, en vingt mois et malgré l’ISSD, le Sénégal versera à ses créanciers l’équivalent des budgets annuels réunis de la santé, de l’éducation nationale et de l'agriculture.
 
Samba THIAM
 
 
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