A l’image de bien d’autres initiatives, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) a été retardée par la pandémie mondiale de coronavirus. Mais alors que le continent se prépare à l’après-Covid-19, les pourparlers pour le démarrage de la zone vont reprendre de plus belle. Ainsi, initialement prévu pour juillet 2020, les pays africains prévoient désormais le lancement la Zlecaf en janvier 2021. Les six prochains mois serviront à finaliser les protocoles et les négociations sur les tarifs commerciaux.
Les pays africains prévoient de lancer la Zlecaf en janvier 2021. La mise en œuvre de la zone initialement prévue pour juillet 2020 a été suspendue à cause du coronavirus. Ainsi, alors que la mise en œuvre de la zone était déjà menacée par certaines tendances protectionnistes observées sur le continent, notamment chez le géant nigérian, la nouvelle crise sanitaire a fait ralentir son opérationnalisation. Depuis le début de la pandémie, tous les 54 pays africains ont fait état de cas actifs sur leur territoire. Cette situation a entrainé de nombreuses mesures restrictives à travers le continent, allant de l’interdiction des rassemblements aux fermetures des frontières ; une situation de nature à entraver le commerce entre les pays. «Il n'est évidemment pas possible de commencer les échanges comme nous l'avions prévu le 1er juillet, dans les circonstances actuelles», avait alors déclaré en avril dernier le secrétaire général de la Zlecaf, Wamkele Mene. A l’époque, le responsable n’avait fourni aucune précision quant à la nouvelle date de mise en œuvre du marché unique. Il s’était limité à préciser que «la volonté politique demeure d'intégrer le marché africain et de mettre en œuvre l'accord comme prévu».
Ainsi, au moment où les pays entament leur sortie de la pandémie, les pourparlers pour l’effectivité de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) vont reprendre.
La zone pourrait être opérationnelle dès le mois de janvier 2021. C’est ce qu’a annoncé Wamkele Mene, secrétaire général de l’organisation siégeant au Ghana, laissant entendre que les six prochains mois serviront à finaliser les protocoles et les négociations sur les tarifs commerciaux.
Selon le secrétaire général de la Zlecaf, les États-parties à l’accord de libre-échange devront profiter de la prochaine session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'États du 2 janvier 2021 pour mettre en œuvre la zone. Les pays devront donc mettre à contribution les six prochains mois pour conclure les négociations sur les tarifs commerciaux et autres protocoles dans le cadre de la Zlecaf. Ainsi, lors du sommet de janvier 2021, les pays membres approuveront les instruments opérationnels de la première phase de l’accord. Concrètement, il s’agit des règles d’origine qui détermineront l'éligibilité des biens à échanger dans la zone, des modalités telles que la protection des industries naissantes ; et un forum de négociation en ligne pour permettre aux États membres de mener à bien cette politique.
Pour ce qui le concerne, le Sénégal a commencé à travailler sa stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf). Plusieurs rencontres ont été tenues dans ce sens pour identifier les éléments à prendre en considération dans cet accord afin d’élaborer un document consensuel de référence pour le gouvernement. Pour rappel, la Zlecaf qui regroupe tous les pays africains vise à créer la nouvelle plus grande zone de libre-échange commerciale avec un PIB cumulé de plus de 3400 milliards $ et 1,3 milliard de potentiels consommateurs. Elle exigera des pays membres qu'ils libéralisent au moins 97% de leurs lignes tarifaires et 90% de leurs importations.
Sidy Djimby NDAO
Les pays africains prévoient de lancer la Zlecaf en janvier 2021. La mise en œuvre de la zone initialement prévue pour juillet 2020 a été suspendue à cause du coronavirus. Ainsi, alors que la mise en œuvre de la zone était déjà menacée par certaines tendances protectionnistes observées sur le continent, notamment chez le géant nigérian, la nouvelle crise sanitaire a fait ralentir son opérationnalisation. Depuis le début de la pandémie, tous les 54 pays africains ont fait état de cas actifs sur leur territoire. Cette situation a entrainé de nombreuses mesures restrictives à travers le continent, allant de l’interdiction des rassemblements aux fermetures des frontières ; une situation de nature à entraver le commerce entre les pays. «Il n'est évidemment pas possible de commencer les échanges comme nous l'avions prévu le 1er juillet, dans les circonstances actuelles», avait alors déclaré en avril dernier le secrétaire général de la Zlecaf, Wamkele Mene. A l’époque, le responsable n’avait fourni aucune précision quant à la nouvelle date de mise en œuvre du marché unique. Il s’était limité à préciser que «la volonté politique demeure d'intégrer le marché africain et de mettre en œuvre l'accord comme prévu».
Ainsi, au moment où les pays entament leur sortie de la pandémie, les pourparlers pour l’effectivité de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) vont reprendre.
La zone pourrait être opérationnelle dès le mois de janvier 2021. C’est ce qu’a annoncé Wamkele Mene, secrétaire général de l’organisation siégeant au Ghana, laissant entendre que les six prochains mois serviront à finaliser les protocoles et les négociations sur les tarifs commerciaux.
Selon le secrétaire général de la Zlecaf, les États-parties à l’accord de libre-échange devront profiter de la prochaine session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'États du 2 janvier 2021 pour mettre en œuvre la zone. Les pays devront donc mettre à contribution les six prochains mois pour conclure les négociations sur les tarifs commerciaux et autres protocoles dans le cadre de la Zlecaf. Ainsi, lors du sommet de janvier 2021, les pays membres approuveront les instruments opérationnels de la première phase de l’accord. Concrètement, il s’agit des règles d’origine qui détermineront l'éligibilité des biens à échanger dans la zone, des modalités telles que la protection des industries naissantes ; et un forum de négociation en ligne pour permettre aux États membres de mener à bien cette politique.
Pour ce qui le concerne, le Sénégal a commencé à travailler sa stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf). Plusieurs rencontres ont été tenues dans ce sens pour identifier les éléments à prendre en considération dans cet accord afin d’élaborer un document consensuel de référence pour le gouvernement. Pour rappel, la Zlecaf qui regroupe tous les pays africains vise à créer la nouvelle plus grande zone de libre-échange commerciale avec un PIB cumulé de plus de 3400 milliards $ et 1,3 milliard de potentiels consommateurs. Elle exigera des pays membres qu'ils libéralisent au moins 97% de leurs lignes tarifaires et 90% de leurs importations.
Sidy Djimby NDAO