Adopter de nouvelles mesures sécuritaires et sanitaires face à la remontée inquiétante du coronavirus ! C’est l’instruction donnée hier par le chef de l’Etat au gouvernement. Dès lors, on peut s’attendre à des restrictions plus sévères que celles déjà en cours.
La courbe d’évolution du coronavirus a repris de la hauteur depuis quelques semaines. Une remontée qui inquiète au plus haut point les autorités, à l’image du chef de l’Etat, qui a profité du Conseil des ministres d’hier pour instruire le gouvernement de mettre un nouveau tour de vis aux restrictions initiées dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie. «Le président de la République a indiqué au gouvernement l’impératif d’adopter de nouvelles mesures sécuritaires et sanitaires afin de limiter la propagation actuelle de la pandémie de Covid-19», lit-on dans le communiqué du Conseil. Qui ajoute que s’agissant particulièrement des mesures sanitaires, Macky Sall a demandé au ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr de «réactiver les Centres de traitement des épidémies (Cte)» qui étaient pour la plus part fermés avec la baisse sensible des cas de Covid 19. Le chef de l’Etat a également demandé au patron du département de la santé, de «remobiliser et motiver davantage les personnels de santé» et surtout de «renforcer les services d’urgence et de réanimation dans les hôpitaux».
Ndèye Khady Diouf
RAPPORTS ARMP
Macky réitère à ses ministres l’attention qu’il accorde à la transparence dans l’exécution des marchés publics
Face à son gouvernement, le chef de l’Etat s’est prononcé sur les derniers rapports de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), dont il a «examiné la synthèse», notant les aspects sur lesquels les administrations sont particulièrement épinglées par le gendarme des marchés publics. Aspects à propos desquels il a demandé plus d’efforts de conformité aux exigences du Code. En ce sens, il a exigé entre autres à ses ministres, de «veiller» aux publications des Plans et Avis généraux de Passation des marchés et à la mise en place d’un système d’archivage (papier et numérique) performant des documents et pièces justificatives à détenir par les autorités contractantes. En outre, le chef de l’Etat a particulièrement apprécié le taux très satisfaisant de mobilisation et de consommation des crédits (3111 milliards cumulés sur les 2 exercices) par les structures ministérielles, mais également l’amélioration notable des délais de paiement des marchés publics (71 jours sur une norme internationale de 90 jours).
NKD