Reporters sans frontières (RSF) a publié son rapport de 2018, hier. Et sur 180 pays classés, le Sénégal occupe le 50e rang. Et malgré un reflux certain dans les exactions contre des journalistes ou leurs collaborateurs, le Code de la presse comporte une tache noire avec la non-dépénalisation des délits de presse. Ce classement de RSF reste dominé par les pays scandinaves, la Norvège occupant la 1ère place, suivie de la Suède. Au bas de l’échelle, on retrouve la Corée du Nord, précédée de l’Erythrée.
«L’étau se resserre autour des journalistes». Tel est le titre de la page réservée au Sénégal dans le rapport 2018 de Reporters sans Frontières. Pourtant le pays a gagné 8 places par rapport au précédent classement, se retrouvant au 50e rang mondial. Toutefois le Sénégal perd 1,11 point sur son score global qui passe de 26,72 en 2017 à 25,61 en 2018, même si aucun journaliste n’a été tué ou emprisonné.
Et pourtant, RSF reconnaît que le Sénégal est considéré comme l’une des démocraties les plus stables du continent et dispose d’un paysage médiatique pluriel, avec la liberté de l’information garantie par la Constitution de 2001. «Les atteintes contre les journalistes se sont espacées ces dernières années, mais certains sujets restent tabous. Plusieurs médias ont été convoqués et intimidés pour avoir rapporté des faits de corruption. Les radios qui donnent la parole à des critiques du régime peuvent subir des pressions tandis que les journalistes sont susceptibles d’être condamnés pour diffamation, mais les cas sont rares», argue-t-on dans le rapport. A l’index, le nouveau Code de la presse adopté en juin 2017 qui, malgré les avancées qui y sont notées en ce qui concerne l’amélioration des conditions d’exercice du métier et celles d’existence des journalistes, comporte une tache noire, de l’avis de RSF. «Les médias sont de plus en plus pris en tenailles avec un code de la presse qui ne dépénalise pas les délits de presse et prévoit la saisie des supports de diffusion, la suspension ou la fermeture d’organe de presse en cas d’atteinte à la sécurité de l’Etat».
Le Sénégal 8e africain derrière le Ghana, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Cap-Vert, le Burkina…
Néanmoins, le Sénégal reste calé à la 8e place du Top 10 africain, dominé par le Ghana (23e mondial), suivi de la Namibie (26e), de l’Afrique du Sud (28e), du Cap-Vert (29e), du Burkina Faso (41e), du Botswana (48e) et des Comores (49e).
En haut de tableau de ce classement 2018 de Reporters sans Frontières, l’on retrouve dans le Top 5 deux pays scandinaves que sont la Norvège (1ère) et la Suède (2e), suivis des Pays-Bas (3e), d’un autre pays scandinave la Finlande (4e) et de la Suisse (5e).
Au bas de l’échelle, le Flop 5 donne la Corée du Nord (180e), l’Erythrée (179e), le Turkménistan (178e), la Syrie (177e) et la Chine (176e).
Mansour KANE
«L’étau se resserre autour des journalistes». Tel est le titre de la page réservée au Sénégal dans le rapport 2018 de Reporters sans Frontières. Pourtant le pays a gagné 8 places par rapport au précédent classement, se retrouvant au 50e rang mondial. Toutefois le Sénégal perd 1,11 point sur son score global qui passe de 26,72 en 2017 à 25,61 en 2018, même si aucun journaliste n’a été tué ou emprisonné.
Et pourtant, RSF reconnaît que le Sénégal est considéré comme l’une des démocraties les plus stables du continent et dispose d’un paysage médiatique pluriel, avec la liberté de l’information garantie par la Constitution de 2001. «Les atteintes contre les journalistes se sont espacées ces dernières années, mais certains sujets restent tabous. Plusieurs médias ont été convoqués et intimidés pour avoir rapporté des faits de corruption. Les radios qui donnent la parole à des critiques du régime peuvent subir des pressions tandis que les journalistes sont susceptibles d’être condamnés pour diffamation, mais les cas sont rares», argue-t-on dans le rapport. A l’index, le nouveau Code de la presse adopté en juin 2017 qui, malgré les avancées qui y sont notées en ce qui concerne l’amélioration des conditions d’exercice du métier et celles d’existence des journalistes, comporte une tache noire, de l’avis de RSF. «Les médias sont de plus en plus pris en tenailles avec un code de la presse qui ne dépénalise pas les délits de presse et prévoit la saisie des supports de diffusion, la suspension ou la fermeture d’organe de presse en cas d’atteinte à la sécurité de l’Etat».
Le Sénégal 8e africain derrière le Ghana, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Cap-Vert, le Burkina…
Néanmoins, le Sénégal reste calé à la 8e place du Top 10 africain, dominé par le Ghana (23e mondial), suivi de la Namibie (26e), de l’Afrique du Sud (28e), du Cap-Vert (29e), du Burkina Faso (41e), du Botswana (48e) et des Comores (49e).
En haut de tableau de ce classement 2018 de Reporters sans Frontières, l’on retrouve dans le Top 5 deux pays scandinaves que sont la Norvège (1ère) et la Suède (2e), suivis des Pays-Bas (3e), d’un autre pays scandinave la Finlande (4e) et de la Suisse (5e).
Au bas de l’échelle, le Flop 5 donne la Corée du Nord (180e), l’Erythrée (179e), le Turkménistan (178e), la Syrie (177e) et la Chine (176e).
Mansour KANE