Le ministre des Finances et du Budget est par ailleurs revenu sur la taxe de 3% qui s’applique aux marchandises du régime douanier et destinée à mobiliser des fonds pour financer la mise en œuvre du Programme de modernisation de l’administration des douanes (Promad). C’est une décision salutaire pour Abdoulaye Daouda Diallo, d’autant plus qu’elle constitue une vieille doléance des parlementaires qui ont souvent rappelé, dit-il, le niveau d’équipement particulièrement faible de l’administration des douanes. «On ne peut pas comprendre, aujourd’hui, qu’une administration puisse générer des recettes de l’ordre de 1000 milliards et ne soit pas dans des conditions de travail acceptables», déplore le ministre des Finances. Ce qui est à l’origine du Promad. Son objectif, dit-il, est de supporter la nouvelle génération de technologie, mais aussi d’avoir les moyens de lutter efficacement contre la fraude fiscale et la contrebande. «Il s’agit de doter cette administration de moyens conséquents pour pouvoir faire son travail, de travailler aussi dans le cadre d’un recrutement important parce que la douane va recruter près de 2000 agents auxiliaires qui vont renforcer ce corps de contrôle».
M. CISS