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Présentation de condoléances: les révélations de Wade sur Senghor et sur Colette devant Niasse



 
Entre Me Abdoulaye Wade et la famille de feu le président poète Léopold Sédar Senghor, c’est plus qu’une affaire de circonstances. A la tête d’une forte délégation, il a fait le déplacement jusque chez la famille pour présenter ses condoléances et dire tout le bien qu’il sait de Collette Senghor, mais également de son mari, le président poète Léopold Sédar Senghor.
 
C’est à 17h50mn que le Président Wade est arrivé chez Senghor. Accompagné des membres de son cabinet, mais aussi des responsables de son parti, il est accueilli à la porte de la grandisse bâtisse, tout en marron, par Moustapha Niasse et les membres de la famille. Après quelques accolades et échanges de civilités, avec sourires par-ci et par-là, Wade et Niasse sont installés sur le même canapé. La cérémonie pouvait démarrer. C’est Me Abdoulaye Wade qui prend la parole le premier pour inviter l’assistance, après la cérémonie, à le suivre chez lui pour prendre une petite collation. Mme Colette Senghor, de son vivant, dit-on, avait l’habitude tous les jeudis de préparer et servir une collation pour les étudiants du côté de sa résidence. D’où l’idée de Wade de faire la même chose, en son honneur et en sa mémoire.
 
 
 
«tous les jeudis à 17h, elle apportait à notre siège, à Paris, un goûter que nous partagions»
 
 
Cette parenthèse fermée, Me Wade rappelle avec force détails quelques épisodes de sa vie en France qu’il a eu à partager avec Mme Senghor. «J’éprouve beaucoup de peine avec la disparition de Madame Collette Senghor», a commencé par dire Wade, qui explique que ses relations avec la défunte datent d’avant l’indépendance. «Mes relations avec cette grande dame, aimable et discrète, datent de l’année 1951, lorsque j’étais étudiant à Paris et qu’elle était la secrétaire du député Léopold Sédar Senghor qui me recevait souvent à son bureau de l’Assemblée nationale, au Palais Bourbon. Sur l’amabilité de Mme Senghor, les Sénégalais apprendront que tous les jeudis à 17h, Colette, comme nous l’appelions affectueusement, apportait à notre siège, Boulevard St Germain à Paris, un goûter que nous partagions avec nos camarades étudiants des autres territoires», a indiqué Wade à l’assistance.
Me Abdoulaye Wade est aussi revenu sur ses relations avec le premier président du Sénégal. «Senghor était courageux. Alors que les autres responsables africains fuyaient les étudiants, Senghor, averti d’une sérieuse grogne chez les étudiants par les Français, demanda à venir nous voir. Il vint donc accompagné de Mamadou Dia», a raconté Wade. Avant de poursuivre : «il fut reçu non seulement par les Sénégalais mais aussi les autres étudiants africains. ‘’J’ai entendu dire que vous n’étiez pas contents alors je suis venu prendre la température et vous écouter’’, nous avait dit Senghor», rapporte Wade.
 
 
Le projet de remplaçant que Senghor avait pour lui et qui n’a pas abouti
 
 
Wade de révéler : «un jour, des amis du Rotary Club de la Seine Saint-Denis, avec mon ami Jean Lhopiteau, me firent comprendre que le Rotary aimerait recevoir en diner de gala un intellectuel africain de haut niveau et que certains membres avaient suggéré le nom de Albert Tévoedjré. (…) Jean Lhopiteau me demanda mon avis. Je conseillai d’inviter Tévoedjré qui était un ami étudiant, militant comme moi dans le Mouvement de libération, pour une conférence et de réserver la soirée de gala à Senghor. Enthousiastes, mes amis me répondirent : ‘’oui, fort bien, mais nous n’avons pas son contact’’. J’ai répondu que je pouvais faire le contact. Senghor accepta, bien entendu», raconte Wade.
A propos de cette soirée de gala, il narre : «j’étais le seul Africain avec Senghor, face à 250 convives rotariens. Et c’est à cette occasion que Senghor fit une révélation. En vérité, dit-il, je voulais que ce soit Wade qui me succède, mais il est allé créer son parti et a déjoué tous mes plans. Senghor m’avait proposé le poste de vice-président et l’intermédiaire choisi était M. Mansour Kama, président de la Cnes. Notre premier rendez-vous fut à Paris, à l’hôtel Terminus de Saint Lazare. Les premières négociations commencèrent à Dakar, dans une maison à la Sicap face à Soumbédioune. J’y allais chaque fois avec mon collaborateur Ousmane Ngom, à qui je demandais de m’attendre dans sa voiture, dehors devant la porte».
Toujours par rapport à cette affaire, Wade poursuit : «à mon premier rendez-vous, Collin me demanda de revenir la prochaine fois avec des propositions sur la manière dont je voyais l’organisation de la présidence de la République à mon installation. Je rendis compte fidèlement à Ousmane Ngom. Les rencontres suivantes ont eu lieu à l’hôtel Balzac, Rue Balzac, Champs Elysées, Paris. J’étais accompagné, chaque fois, de mon collaborateur Alioune Badara Niang. Il fut convenu que je serai installé vice-président au mois de mars, après le congrès de l’Ups (Ndlr : Union progressiste sénégalaise)». C’était en juillet 1978. Le projet n’eut pas de suite.
 
 
Madou MBODJ
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


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