155 milliards de F Cfa, c'est le montant que l’Organisation des Nations-Unies (Onu) a octroyé au Sénégal, hier, dans le cadre du Plan-cadre d’assistance au développement, quatrième du genre, produit conjointement par le Système des Nations-Unies au Sénégal et le gouvernement du Sénégal. Pour le ministre Amadou Bâ, cet appui sera en majorité consacré à la santé, l'environnement et l’emploi.
Les Nations-Unies dont l’action au niveau du Plan-cadre est coordonnée par le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) viennent encore de mettre la main à la poche pour appuyer le Sénégal.
L’accord qui a permis de libérer cette première tranche, soit 48% des ressources financières du Plan-cadre, a été signé hier par le ministre Amadou Bâ et Priya Gajraj, coordonnatrice du Système des Nations-Unies au Sénégal.
A en croire le ministre Amadou Bâ, «les ressources financières disponibles sont de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de nos francs). Les 300.594.008 de dollars (restants) sont à mobiliser sur la base d’une stratégie de mobilisation conjointe, d’après le ministre qui précise que «les secteurs de l’emploi (33%), de l’environnement (18%) et de la santé absorberont une part importante de ces ressources onusiennes». Selon Amadou Bâ, le principe des Nations-Unies, c’est de mettre en place un cadre où personne ne sera oublié : «C’est difficile ! Nous n’avons pas tous les moyens, mais c’est cela le principe. Avec les Nations-Unies, on a un dialogue franc, sincère et inclusif».
Pour la coordonnatrice du Système des Nations-Unies au Sénégal, il n’y avait pas de moment plus propice que cette période «pour magnifier l’excellence des relations entre le Sénégal et les Nations-Unies». Pour Mme Priya Gajraj, beaucoup de travail restait encore à faire afin de «mobiliser» les ressources financières restantes. Mme Priya Gajraj de déclarer que
«toutes les sources de financement doivent être exploitées».
Khadidjatou DIAKHATE