
C'est en tout cas que le vœu de certains militants et responsables qui ne se reconnaissent plus dans ce que font Mme la secrétaire générale du Parti socialiste et son équipe. Ces mécontents devaient même entrer en contact avec Me Elhadji Diouf pour déposer entre ses mains tous les éléments qu'ils ont réunis (les signatures de leurs camarades de parti pour le départ de la direction actuelle du Parti socialiste). Aux dernières nouvelles, l'on nous souffle que ce soit Me Elhadji Diouf qui n'est pas dispo. Son calendrier ou agenda chargé fait qu'ils n'ont pas encore réussi à déposer le dossier entre ses mains.
Socialistes (bis)
Tout de même, ces gens continuent de se réunir. Selon les radars hyper sensibles de «Les Echos», les membres de "l'Initiative pour la refondation du Parti socialiste", le 2 juillet dernier, avaient "convoqué une réunion d'urgence" en ligne sur Google Meet. "L'ordre du jour portait sur le début de la plainte contre la direction du parti". "Un sujet écrivaient-ils qui nécessite leur attention immédiate". L'option prise par les anti-direction, d'après ce qui nous a été rapporté, c'est de ne plus permettre la tenue d'une réunion de la Direction. "Pour produire une déclaration, faudrait-il que le parti réunisse ses instances habilitées. Or aucune d’elles n'en tiendra plus dans la maison Leopold Sédar Senghor. Les militants s’opposeront aux réunions du Sen et du Bp convoquées par la secrétaire générale intérimaire, illégitime et illégale. La détermination est à son paroxysme. Désormais, la confrontation est l’option privilégiée par les militants qui mettent en garde les membres illégaux et illégitimes du Bp et du Sen qui s’aventureront à répondre par leur présence", avait laissé entendre un responsable.