Dans le cadre de la promotion de l’économie sociale et solidaire, le ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a franchi une nouvelle étape avec cette convention signée avec le Laboratoire de recherches sur les transformations économiques et sociales (Lartes) qui vise à renforcer les capacités des équipes dudit ministère, mais aussi les acteurs en vue d’avoir un meilleur impact de l’Ess sur les populations.
Le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Anquediche Ndeye a présidé la cérémonie de signature de la convention cadre entre son département et le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes) ; mais aussi avec la participation de l’Usaid à travers son programme « feed the future ». Un partenariat qui vise à accompagner ledit ministère dans la promotion de l’économie sociale et solidaire et qui intervient quelques jours après l’organisation à Dakar du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire. A cet effet, le ministre a rappelé que l’Economie sociale et solidaire est une approche novatrice qui place l’humain au cœur des préoccupations du gouvernement. Ainsi, face au chômage des jeunes, l’inégalité économique et la vulnérabilité des femmes, l’Economie sociale et solidaire offre, de l’avis du ministre, une solution prometteuse en mobilisant les ressources locales, en encourageant l’entrepreneuriat social et en renforçant les initiatives communautaires. Ce qui lui fait dire que la signature de cette convention cadre marque une étape importante dans l’engagement du gouvernement en faveur de l’Ess. « Cette collaboration entre le ministère et le Lartes témoigne de notre détermination à soutenir et à promouvoir l’Ess à tous les niveaux, qu’il s’agisse de l’administration, du secteur privé, des organisations de la société civile ou des acteurs engagés. Dans le cadre de cette convention, nous nous engageons à renforcer les capacités institutionnelles du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire à développer des programmes de capacitation et de sensibilisation, à faciliter l’accès aux financements et à promouvoir les bonnes pratiques en matière d’Ess. Nous veillerons également à renforcer la coordination et la coopération entre les acteurs clés de l’Ess, en favorisant la documentation des bonnes pratiques, l’échange d’expériences et de connaissances », fait remarquer Victorine Anquediche Ndeye.
Rien de grand ne peut se faire dans la division
En outre, persuadée que la promotion de l’Économie sociale et solidaire relève d’un effort collectif, elle a invité tous les acteurs à travailler ensemble, à partager leurs idées et leurs ressources, et à promouvoir une approche inclusive et participative de l’Ess. Le ministre de la Microfinance est également revenu sur le Forum mondial de l’Ess à Dakar et c’est pour exprimer sa reconnaissance au Lartes, à la ville de Dakar et à son maire, ainsi que tous les acteurs qui, dit-elle, ont permis, dans l’unité, de réussir le pari de l’organisation de cette première en terre africaine. Cela démontre, ajoute le ministre, que rien de grand, rien de beau ne peut se faire dans la division. « Notre contribution en tant que Lartes est de vous accompagner dans l’intersectorialité de l’Ess. Elle vise à faire de l’Ess un catalyseur de transformation économique et un facteur d’inclusion sociale et de solidarité nationale au point d’initier le ‘’Pse Économie sociale et solidaire’’. Ce Pse/Ess est un engagement fort qui placera le Sénégal au rang des nations les plus distinctives dans la mise en œuvre de la résolution des Nations-Unies pour la promotion de l’Ess dans le développement durable. ‘’Feed the future’’ s’est également engagé avec nous à réaliser un curriculum de formation en Ess au profit des cadres et partenaires de votre département ministériel. Aussi, les masters en Ess qui avaient été envisagés initialement dans la proposition du cadre de partenariat, complèteraient bien la formation en Ess que nous comptons dérouler et placeraient le Sénégal en tête de file des pays sur ce volet prévu par la résolution des Nations-Unies. Dans ce domaine, il faut reconnaitre que les collectivités territoriales ont fortement besoin de cadres spécialisés en Ess pour impulser les politiques locales. Il en est pareil des différents départements ministériels et des institutions d’appui au développement (Ong, Fondations, Acteurs non étatiques), etc. auprès desquels les experts formés dans ces masters prolongeraient l’action du ministère de la Microfinance et de l’Ess », explique, pour sa part, Rokhaya Cissé coordonnatrice du Lartes.
M. CISS