Le Collectif des partis de l’opposition sénégalaise au Maroc fustige, avec la dernière énergie, le déroulement de la révision des listes électorales dans le royaume. Ces opposants établis dans ce pays du Maghreb et affiliés au Pds, au Pur, à Aj/Pads, à Adk, au Pastef ou encore au Rewmi déplorent le retard dans le démarrage des activités de la commission logée au Consulat du Sénégal à Casablanca, mais aussi l’incapacité de cette commission à se déplacer dans les autres villes du royaume, comme cela se faisait à l’accoutumée.
Les dernières élections législatives ont été, dit-on, les pires de l’histoire politique récente du Sénégal. Pourtant, si l’on y prend garde, celles-ci ne seraient plus qu’un mauvais souvenir, comparées à ce que risque d’être la présidentielle de février 2019. Et pour cause, alors que nous somme à moins d’une année de l’échéance, les choses semblent immobiles, à la fois au Sénégal et à l’étranger. Au niveau du Maroc, un collectif de partis de l’opposition sénégalaise a dénoncé, à travers un communiqué de presse conjoint, ce qu’il a appelé «de l’inacceptable à l’incohérence dans la révision exceptionnelle des listes électorales au Maroc».
Déplorant le mutisme des autorités notamment le Consul général Massamba Sarr, qui par ailleurs a fait savoir au collectif que la commission n’effectuera pas le déplacement dans les autres régions, les opposants sénégalais basés au Maroc révèlent que cette décision de l’autorité consulaire empêchera 4000 électeurs sénégalais de s’inscrire sur les listes électorales.
«Cette situation est d’autant plus incohérente voire paradoxale, si l’on sait que trois nouveaux bureaux seront érigés dans les villes de Dakhla (plus de 600 électeurs), Lâayoune (presque 200 électeurs) et Oujda (pas moins de 100 électeurs), comme annoncé dans un communiqué publié par le Consulat le 7 mars 2018. Sans compter les villes de Rabat, Marrakech, Tanger, Agadir, Fès qui polarisent plus de 3000 électeurs. En clair, c’est plus de 4000 électeurs sénégalais qui risquent d’être affectés par cet immobilisme de la commission», préviennent-ils dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Ainsi, devant ce scénario inédit, inadmissible et inacceptable, le Collectif des partis de l’opposition sénégalaise au Maroc prend l’opinion à témoin, en particulier la Cena, met le ministère de l’Intérieur devant ses responsabilités et l’invite à prendre les mesures urgentes et idoines pour faciliter les déplacements de ladite commission dans les autres villes du Maroc. «Le Collectif des partis de l’opposition sénégalaise au Maroc lance un appel patriotique à toute la communauté sénégalaise pour une implication encore plus forte dans les combats à venir, car la question n’est plus une question de partis, de doctrine ou d’idéologie, mais une question de respect de la loi électorale comme garantie par le code électoral dans son article L.39 alinéa 5.», rappellent-ils.
Sidy Djimby NDAO
Les dernières élections législatives ont été, dit-on, les pires de l’histoire politique récente du Sénégal. Pourtant, si l’on y prend garde, celles-ci ne seraient plus qu’un mauvais souvenir, comparées à ce que risque d’être la présidentielle de février 2019. Et pour cause, alors que nous somme à moins d’une année de l’échéance, les choses semblent immobiles, à la fois au Sénégal et à l’étranger. Au niveau du Maroc, un collectif de partis de l’opposition sénégalaise a dénoncé, à travers un communiqué de presse conjoint, ce qu’il a appelé «de l’inacceptable à l’incohérence dans la révision exceptionnelle des listes électorales au Maroc».
Déplorant le mutisme des autorités notamment le Consul général Massamba Sarr, qui par ailleurs a fait savoir au collectif que la commission n’effectuera pas le déplacement dans les autres régions, les opposants sénégalais basés au Maroc révèlent que cette décision de l’autorité consulaire empêchera 4000 électeurs sénégalais de s’inscrire sur les listes électorales.
«Cette situation est d’autant plus incohérente voire paradoxale, si l’on sait que trois nouveaux bureaux seront érigés dans les villes de Dakhla (plus de 600 électeurs), Lâayoune (presque 200 électeurs) et Oujda (pas moins de 100 électeurs), comme annoncé dans un communiqué publié par le Consulat le 7 mars 2018. Sans compter les villes de Rabat, Marrakech, Tanger, Agadir, Fès qui polarisent plus de 3000 électeurs. En clair, c’est plus de 4000 électeurs sénégalais qui risquent d’être affectés par cet immobilisme de la commission», préviennent-ils dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Ainsi, devant ce scénario inédit, inadmissible et inacceptable, le Collectif des partis de l’opposition sénégalaise au Maroc prend l’opinion à témoin, en particulier la Cena, met le ministère de l’Intérieur devant ses responsabilités et l’invite à prendre les mesures urgentes et idoines pour faciliter les déplacements de ladite commission dans les autres villes du Maroc. «Le Collectif des partis de l’opposition sénégalaise au Maroc lance un appel patriotique à toute la communauté sénégalaise pour une implication encore plus forte dans les combats à venir, car la question n’est plus une question de partis, de doctrine ou d’idéologie, mais une question de respect de la loi électorale comme garantie par le code électoral dans son article L.39 alinéa 5.», rappellent-ils.
Sidy Djimby NDAO