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PRESIDENT EN EXERCICE DE L’EXERCICE DE L’UA: Macky Sall décline sa feuille de route et assène ses vérités aux partenaires économiques



 
Installé président en exercice de l’Union Africaine (Ua), ce samedi à Addis-Abeba, à l’occasion de la 35e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union, le Président Macky Sall a dressé sa feuille de route, avec un chapelet de défis à relever, notamment sur le plan de la paix et de la stabilité de nos États. Il n’a pas non plus mâché ses mots concernant la problématique du financement de nos économies, la révision du multilatéralisme et le partenariat entre l’Afrique et les autres puissances.
 
 
 
C’est dans un contexte particulier, notamment marqué par des coups d’État militaires dans la sous-région que Macky Sall a été installé président en exercice de l’Union africaine (Ua). Des défis «nombreux et pressants» - qu’il s’agisse de la paix et de la sécurité, des changements anticonstitutionnels de gouvernement, de la protection de l’environnement, de la santé et du développement économique et social - auxquels le successeur de Félix Tshisekedi compte apporter des solutions durant son magistère. «L’urgence de paix et de sécurité nous rappelle notre responsabilité particulière dans la lutte contre le terrorisme, le règlement pacifique des différends entre pays membres, et la prise en charge des situations de crises internes. Nous ne pouvons détourner nos regards de toutes ces vies perdues, ces familles endeuillées, ces millions de personnes déplacées ou réfugiées, ces écoles et structures de santé fermées et ces cohésions sociales désintégrées», explique d’emblée le Président sénégalais. A l’en croire, le bon sens commande de faire taire les armes et construire une culture de dialogue et de concertation dans le cadre des mécanismes africains de résolution des conflits. « Les antagonismes dispersent nos efforts et nous retardent sur le chemin du développement. J’appelle à un examen de conscience pour réaliser la paix des braves afin de mieux nous consacrer aux autres urgences qui nous préoccupent», plaide Macky Sall.
 
Un multilatéralisme plus ouvert, plus transparent et plus inclusif
 
Cependant, en plus des défis internes, le continent doit aussi faire face à certaines considérations externes qui ne militent pas en faveur de son développement. «Si le destin de notre continent se joue entre nos mains, il reste aussi tributaire d’une gouvernance politique, économique et financière mondiale qui fait peu de place à nos pays», rappelle Macky Sall décidé à poursuivre le plaidoyer de l’Ua «pour un multilatéralisme plus ouvert, plus transparent et plus inclusif». Un multilatéralisme qui va commencer, dit-il, par une représentation plus équitable de l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations-Unies, conformément au consensus d’Ezulwini. Poursuivant, le chef de l’Etat plaide aussi pour une réforme de la gouvernance économique et financière internationale pour un meilleur accès de nos pays aux sources de financement du développement. «Nos économies sont sous-financées, parce que des règles et procédures rigides entravent l’accès de nos pays à des prêts consistants de longue durée, et à des taux supportables, pour le financement de leurs besoins de développement économique et social. Nos économies sont aussi mal financées, parce qu’elles continuent de payer des taux d’intérêt trop élevés, à cause d’un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement en Afrique», se désole de constater le Président sénégalais qui en veut à titre d’exemple les résultats des grandes agences d’évaluation de nos économies. Pire, il fait remarquer que ces résultats montrent qu’au moins 20% des paramètres de notation de nos pays dépendent de facteurs plutôt subjectifs, par exemple d’ordre culturel ou linguistique, donc sans relation avec les fondamentaux qui déterminent la stabilité d’une économie. «Tout cela fait que la perception du risque d’investissement en Afrique reste toujours plus élevée que le risque réel ; ce qui renchérit les primes d’assurance, rend le crédit plus cher et pénalise ainsi la compétitivité de nos économies», regrette Macky Sall.
 
Une Task Force pour étudier la problématique du financement de nos économies
 
Fort de ce constat, il a annoncé la mise en place d’une Task Force de l’Union pour étudier plus en avant la problématique du financement de nos économies, y compris par la réforme des règles de l’Ocde y afférentes, la création d’une Agence panafricaine de notation et la mise en place d’un Mécanisme de stabilité financière. «D’autres efforts pourraient davantage porter sur l’harmonisation de nos législations nationales et l’échange des meilleures pratiques dans l’industrie minière et des hydrocarbures pour une juste rémunération de nos ressources. Ces chantiers pourraient certes prendre du temps, mais il me semble nécessaire de passer des revendications aux actes en jetant les fondements de leur construction», explique Macky Sall qui a décidé de s’atteler, dans la foulée, à la réallocation des droits de tirage spéciaux (Dts). Avec l’émission historique de Dts à hauteur de 650 milliards de dollars, l’Afrique, rappelle-t-il, a pu disposer de son quota de 33 milliards de dollars pour renforcer sa résilience.
 
 
Des partenariats rénovés, plus justes et plus équitables
 
Dans les actes qu’il compte poser durant son magistère à la tête de l’Ua, le Président Sall a rappelé son intention de «porter haut et fort» le message de l’Union «pour des partenariats rénovés, plus justes et plus équitables». «Plus de 60 ans après ses premières indépendances, l’Afrique est plus que jamais décidée à prendre son destin en main. Notre continent ne saurait être la chasse gardée des uns contre les autres. Nous sommes ouverts à tous les partenariats, sans exclusion, ni exclusivité, pourvu qu’ils soient mutuellement bénéfiques et respectueux de nos priorités de développement et de nos choix de société», précise Macky Sall, très en verve. A son avis, le partenariat entre le continent africain, l’Union Européenne, la Corée, la Russie, le Japon, le monde arabe, et les Etats-Unis d’Amérique va s’inscrire dans la dynamique des résultats positifs enregistrés lors du Forum sur la coopération sino-africaine de novembre 2021 et du Sommet Turquie-Afrique de décembre dernier.
 
Une transition énergétique juste et équitable
 
Parmi les défis qui se présentent, Macky Sall annonce celui de la transition énergétique dans un contexte, dit-il, de la lutte contre le changement climatique. «En marge de la Cop 26 de Glasgow, des pays ont unilatéralement pris la décision de mettre fin au financement extérieur d’énergies fossiles, même propres comme le gaz, alors que certains parmi eux continuent d’utiliser des sources aussi polluantes que le charbon et le fuel. Au moment où, avec les importantes découvertes de ces dernières années, le gaz ouvre pour nos pays de réelles perspectives d’accès universel à l’électricité et de soutien à l’industrialisation, arrêter le financement de la filière gazière porterait gravement atteinte à nos efforts de développement économique et social», sérine le Président sénégalais, avant de livrer la position de l’Afrique : «C’est pourquoi, en restant engagés dans la lutte contre le changement climatique selon le principe de la responsabilité commune mais différenciée, il est tout à fait légitime que nos pays réclament une transition énergétique juste et équitable», tranche Macky Sall qui appelle à la mobilisation pour la réussite de la Cop 27 en Egypte.
 
Non à l’injonction civilisationnelle qui nous dicterait nos choix et nos comportements
 
Le président en exercice de l’Union africaine a, par ailleurs, plaidé pour le recouvrement de l’intégralité du patrimoine culturel africain. «La restitution de notre patrimoine spolié restera au cœur de notre agenda, parce qu’il fait partie intégrante de notre identité civilisationnelle ; c’est ce qui nous relie à notre passé et forme le viatique que nous devons léguer aux générations futures. L’Afrique que nous voulons bâtir ne peut faire l’impasse sur son héritage culturel. Le temps ne saurait effacer notre mémoire collective. Le poids de l’histoire et les pesanteurs du présent ne sauraient inhiber notre volonté de déconstruire les préjugés et les déterminismes qui entravent la marche de notre continent vers le progrès. Nous disons oui au «rendez-vous du donner et du recevoir» par le dialogue fécond des cultures et des civilisations ; mais non à l’injonction civilisationnelle qui nous dicterait nos choix et nos comportements», fulmine le Président Sall qui ne compte ménager aucun effort pour une Afrique en paix, plus libre, plus unie et plus solidaire...
 
M. CISS
 
 
 
MACKY SUR LES URGENCES ECONOMIQUES
«L’Afrique dispose du potentiel nécessaire pour assurer les conditions de son émergence»
 
 
 
Le Président Macky Sall est également revenu sur le thème du sommet de l’Union africaine : «Renforcer la résilience en matière de nutrition sur le continent africain : accélérer le capital humain et le développement social et économique» qui, dit-il, rappelle l’urgence de réaliser notre souveraineté alimentaire en produisant plus et mieux dans l’agriculture, l’élevage et la pêche. Ce qui passe par, selon lui, la modernisation des outils et méthodes de production, de conservation et de transformation ; mais aussi à l’amélioration des intrants, la maitrise de l’eau, le développement des chaines de valeurs et la facilitation de l’accès aux marchés. «L’Afrique émergente doit aussi compter sur ses forces vives : les jeunes et les femmes. Les jeunes doivent rester au centre de nos politiques publiques, parce qu’ils forment la majorité de notre population, et que nous ne pourrons tirer avantage du dividende démographique que si notre jeunesse reçoit l’éducation et la formation adéquates qui la préparent à la vie active. La condition féminine nous interpelle, parce que les femmes constituent l’autre moitié du continent. L’Afrique ne peut se développer quand des millions de femmes et de filles continuent de subir des traitements violents, inégalitaires et discriminatoires. J’appelle à une plus grande mobilisation des pouvoirs publics, des leaders d’opinion, de la société civile, des familles et des communautés contre toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles, et pour leur autonomisation. C’est une condition essentielle du progrès de notre continent et de notre bien-être collectif», souligne le chef de l’Etat. En dépit des fortes potentialités du continent (d’importantes réserves en eau et hydrocarbures ; 60% des terres arables non exploitées du monde ; 40% des réserves d’or ; 85 à 95% des réserves de métaux du groupe du chrome et du platine ; 85% des réserves de phosphates ; plus de 50% des réserves de cobalt, etc.), l’Afrique, de l’avis de Macky Sall, continue d’accuser du retard dans le domaine du développement. C’est dire qu’en dépit de ses handicaps, l’Afrique, dit-il, dispose du potentiel nécessaire pour assurer les conditions de son émergence.
 
M.C
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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