Le ministre de l’Élevage et des Productions animales rassure les populations des différentes régions du Sénégal d’un bon approvisionnement en moutons pour la fête de Tabaski. Aly Saleh Diop assure que le ministère a entamé une tournée pour en parler aux opérateurs qui vont amener les moutons dans les différents points de vente.
Selon Aly Saleh Diop, l’État est plus que déterminé à faciliter et à mettre à la disposition des populations, un marché bien pourvu en moutons. C’est pourquoi le président a donné des instructions aux différents ministères concernés : «suspension de l’ensemble des taxes liées à l’importation de moutons dans notre pays sur une période de 105 jours, sécurisation des points de vente par les forces de sécurité avec une disponibilité en eau et en aliment de bétail», explique le ministre qui rappelle les objectifs de l’approvisionnement, cette année.
A l’en croire, c’est un objectif qu’il veut atteindre, comme les années passées, même si la fermeture de la frontière avec le Mali reste une équation pour tout le monde.«L’objectif de cette année est de 810.000 moutons, dont 260.000 dans la région de Dakar. La contribution nationale est à hauteur de 78%. Cela signifie que 8/10 des moutons égorgés sont produits sur le sol sénégalais. Les éleveurs sénégalais ont beaucoup travaillé pour permettre à la population de s’approvisionner à hauteur de 80%. Cela veut dire que nous sommes à deux points de l’autosuffisance en moutons. Le président de la République a donné les moyens au ministère pour résorber ce gap de 2 points : permettre au cheptel d’avoir suffisamment d’aliments pour satisfaire ses besoins alimentaires, un vaste programme de culture fourragère est lancé. C’est pourquoi toute la zone sylvopastorale est équipée en forages pastoraux ; faire en sorte qu’il y ait une bonne santé animale avec la réussite de la campagne de vaccination du cheptel», fait-il savoir.
Répondant à la question de la spéculation sur les moutons, le ministre prend la défense des éleveurs. A l’en croire, le mouton est vendu à la valeur de son prix. «L’année passée, nous avions trouvé sur le marché des moutons dont les prix ont oscillé entre 65.000 F Jusqu’à N prix. Il n’y a pas de spéculation. Les éleveurs sont des opérateurs économiques. Sans eux, il n’y a point de moutons, il n’y a point de viande tout le long de l’année. Ils sont des opérateurs qui ont des charges, nourrissent le bétail. C’est pourquoi nous Sénégalais devrons les prendre comme tout autre acteur économique et qu’on les paie à la juste valeur de leur travail. Ce n’est pas possible qu’un éleveur engraisse son mouton à coups de milliers de francs, d’aliment de bétail dont le prix ne cesse de grimper, avec toutes ces charges et venir les brader à des prix qui ne permettent pas de rentrer dans leurs fonds. Il faudrait que nous Sénégalais, consommateurs,l’on puisse comprendre que les éleveurs méritent plusde considération», conclut le ministre.
Baye Modou SARR
Selon Aly Saleh Diop, l’État est plus que déterminé à faciliter et à mettre à la disposition des populations, un marché bien pourvu en moutons. C’est pourquoi le président a donné des instructions aux différents ministères concernés : «suspension de l’ensemble des taxes liées à l’importation de moutons dans notre pays sur une période de 105 jours, sécurisation des points de vente par les forces de sécurité avec une disponibilité en eau et en aliment de bétail», explique le ministre qui rappelle les objectifs de l’approvisionnement, cette année.
A l’en croire, c’est un objectif qu’il veut atteindre, comme les années passées, même si la fermeture de la frontière avec le Mali reste une équation pour tout le monde.«L’objectif de cette année est de 810.000 moutons, dont 260.000 dans la région de Dakar. La contribution nationale est à hauteur de 78%. Cela signifie que 8/10 des moutons égorgés sont produits sur le sol sénégalais. Les éleveurs sénégalais ont beaucoup travaillé pour permettre à la population de s’approvisionner à hauteur de 80%. Cela veut dire que nous sommes à deux points de l’autosuffisance en moutons. Le président de la République a donné les moyens au ministère pour résorber ce gap de 2 points : permettre au cheptel d’avoir suffisamment d’aliments pour satisfaire ses besoins alimentaires, un vaste programme de culture fourragère est lancé. C’est pourquoi toute la zone sylvopastorale est équipée en forages pastoraux ; faire en sorte qu’il y ait une bonne santé animale avec la réussite de la campagne de vaccination du cheptel», fait-il savoir.
Répondant à la question de la spéculation sur les moutons, le ministre prend la défense des éleveurs. A l’en croire, le mouton est vendu à la valeur de son prix. «L’année passée, nous avions trouvé sur le marché des moutons dont les prix ont oscillé entre 65.000 F Jusqu’à N prix. Il n’y a pas de spéculation. Les éleveurs sont des opérateurs économiques. Sans eux, il n’y a point de moutons, il n’y a point de viande tout le long de l’année. Ils sont des opérateurs qui ont des charges, nourrissent le bétail. C’est pourquoi nous Sénégalais devrons les prendre comme tout autre acteur économique et qu’on les paie à la juste valeur de leur travail. Ce n’est pas possible qu’un éleveur engraisse son mouton à coups de milliers de francs, d’aliment de bétail dont le prix ne cesse de grimper, avec toutes ces charges et venir les brader à des prix qui ne permettent pas de rentrer dans leurs fonds. Il faudrait que nous Sénégalais, consommateurs,l’on puisse comprendre que les éleveurs méritent plusde considération», conclut le ministre.
Baye Modou SARR