La première rencontre du nouveau Comité de gestion (Cng) de la lutte a eu lieu hier. C’est dans l’enceinte de leurs nouveaux locaux que s’est tenue la réunion de prise de contact. A l’ordre du jour : Information sur la passation de service entre l’équipe sortante et celle entrante ainsi que la baisse des coûts des licences.
Le ministre des Sports, Matar Bâ, a mis à la disposition de la nouvelle équipe du Cng trois bureaux et une salle de conférence à l’Arène nationale pour y ériger le nouveau siège de l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise. C’est dans ce lieu que s’est tenue, hier après-midi, la première réunion sous l’ère Ibrahima Sène dit Bira. Joint au téléphone après la rencontre, le nouveau porte-parole du Cng de lutte, Adama Bopp, nous a confié : «la réunion s'est déroulée dans de très bonnes conditions. C’était une réunion de prise de contact. Nous avons examiné trois points : faire connaissance pour ceux qui ne se connaissaient pas, donner les informations sur la passation de service entre l’équipe sortante et celle entrante et enfin communiquer sur la baisse des coûts imprimés, c’est-à-dire les licences». Adama Bopp : «la plupart des gens se connaissaient déjà. Car en tant qu’acteurs de la lutte, ils avaient l’habitude d'être ensemble. Concernant la passation de service, tout le monde sait que ça s'est déroulé dans de très bonnes conditions», relate Adama Bopp. La prochaine réunion aura lieu ce samedi à 10 heures à l’Arène nationale.
Concernant la présence ou non de certains membres, Adama Bopp informe que tout le monde ne peut pas être présent. Bira Sène, en tant que patron de ladite structure, a promis beaucoup de rigueur. «Tout le monde ne peut être présent. Car il y a des gens qui ont certainement des rendez-vous ou bien des occupations. Le président Bira Sène nous fait savoir que quand il convoque une réunion, les retardataires auront dix minutes de battement», renseigne le porte-parole du Cng.
Les licences des lutteurs avec frappe coutent désormais 5000 F et 3000 F pour les lutteurs sans frappe
Première réunion et déjà premier coup marqué. L’équipe de Bira Sène a revu en baisse les prix des licences des promoteurs, des managers et des lutteurs. Parmi les mesures qui ont été prises pour les licences, celles des promoteurs de la lutte simple passent de 100.000 à 75.000 francs Cfa. Pour les promoteurs de lutte avec frappe, la licence passe de 300.000 à 200.000. Les managers de lutte avec frappe devront désormais débourser 30.000 au lieu de 50.000. Les lutteurs avec frappe payeront leurs licences à 5000 francs au lieu de 10.000. Concernant la lutte simple, les licences des lutteurs sont ramenées à 3000 francs au lieu de 5000. Mieux, l’engagement des 1000 francs a été annulé. Selon Adama Bopp, «ces mesures ont été prises car les lutteurs sont économiquement impactés par la pandémie à coronavirus».
La situation des arbitres en standby
Sitor Ndour (radié à vie), Malick Ngom, Babacar Diop et Aboubacry Drame (suspendus 2 à 5 ans) devront encore attendre avant de reprendre leur sifflet avec la nouvelle saison de la lutte. En effet, lors de la réunion du bureau du Cng, hier, la question n’a pas été abordée. Pour cause, selon le porte-parole du Cng, Ibrahima Sène devra d’abord avoir une entrevue avec le président de la commission de discipline et du règlement. «Le problème des arbitres n’a pas été abordé dans la mesure où le président Bira Sène a reçu une correspondance et il doit avoir une séance de travail avec le président de la commission du règlement et de discipline Souleymane Boun Daouda Diop. Après cela, il viendra pour dire les décisions qui ont été prises», renseigne Adama Bopp.