Misen place le 8 mars dernier, le Comité des femmes leaders pour la paix, la démocratie, le respect des institutions et l'Etat de droit, est une organisation qui réunit des femmes leaders politiques et de la société civile. Les membres de ladite organisation ontdéploré les décès survenus lors des heurts entre les forces de l’ordre et les jeunes, présenté leurs condoléances à la nation et marqué leur solidarité à ceux qui ont perdu leurs biens. Dans une dynamique unitaire, elles saluent les efforts des uns et des autres pour le retour au calme tout enappelant à la poursuite des concertations pour le maintien de la paix sociale.
Le Comité des femmes leaders pour la paix, la démocratie, le respect des institutions et l’Etat de droit, qui a vu le jour le 8 mars dernier, s’est réuni ce vendredi pour rappeler l’impératif de la poursuited’une concertation soutenue. Selon le ministre de la Microfinance Zahra Iyane Thiam, l’organisation «Jammi rewmi» est composée de femmes des différents partis politiques mais aussi des organisations de la société civile. Ces dernières ambitionnent d’œuvrer pour le maintien de la paix et de la démocratie.
Ces femmes leaders du monde politique et de la société civile comptent doncjouer leur partition dans la recherche de la cohésion sociale après les séries de manifestations de ces derniers jours. Elles invitent ainsi tous les acteurs à plus de responsabilité. Dans une déclaration lue par Safiétou Diop, président du Réseau Siggil Jiguéen et par ailleurs modératrice dudit comité, les femmesleaders encouragent tous les acteurs mobilisés à tous les niveaux de la sociétéet réitèrent leur détermination à poursuivre cette dynamique de paix et d’apaisement de la situation, en étroite collaboration avec toutes les forces vives de la nation.
Soham Wardini sollicite la clémence de la justice
Le maire de la ville de Dakar qui a pris part à la rencontre,aexprimé son désarroi suite aux violentes manifestations notées ces derniers jours. Selon Soham El Wardini, en sa qualité de maire de ville, les images de destruction de bâtiments publics et de pillage de commercesl’ont fortement marquée.«Etat, collectivités territoriales, partis politiques et familles, nous devons être plus attentifs aux aspirations des jeunes, les aider à saisir les opportunités du temps présent et leur offrir des perspectives pour un avenir meilleur», a-t-elle fait savoir.
Soham Wardiniditcomprendre leur désarroi et leur angoisse, mais elle leur demande par contre de ne pas céder au désespoir. Elle les appelle ainsi au calme et à renoncer à la violence.Le maire de Dakar invite dans la même veine l’Etat à aller dans le sens de l’apaisement et au dépassement avant de solliciter la clémence de la justice.
NdèyeKhady DIOUF