Venu présider le lancement du programme «Yaatal» ou «élargir» qui est un consentement volontaire à l’impôt mis en place par la Direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid), Abdoulaye Daouda Diallo a livré le bilan de la gestion 2019 de l’administration fiscale. A l’en croire, sur un objectif de 1600 milliards assigné, la Dgid a réalisé plus de 1619 milliards 800 millions, soit une augmentation de 278 milliards en glissement annuel.
Le programme «Yaatal» de la Direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid) a été lancé, hier, à l’occasion de la journée de la rentrée fiscale. Une rencontre présidée par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo qui, dans son discours, est revenu sur le bilan de la gestion de l’année écoulée de l’administration fiscale. Et c’est pour révéler que sur l’objectif de 1600 milliards fixé, la Dgid a réalisé plus de 1619 milliards 800 millions, soit en glissement annuel une augmentation de plus de 278 milliards et en valeur absolue plus de 21%. Des résultats qu’il juge «exceptionnels», avant d’inviter le Directeur général de la Dgid à consolider et à amplifier ces performances. Poursuivant, il rappelle que la Direction générale des Impôts et des Domaines a un double défi à relever : «la mobilisation des recettes intérieures et la mise à disposition d’assiette foncière pour accueillir les investissements et les réalisations privées des entreprises et des ménages». Dans cette perspective, la mobilisation des ressources internes, dit-il, est très importante pour la réalisation des projets du Pse estimés à plus de 14.098 milliards dont les 62% doivent provenir des recettes intérieures. Ainsi, dans la logique du budget-programme, le ministère des Finances et du Budget a conçu, de l’avis de son patron, une stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme. «L’objectif avec cette stratégie est de financer l’émergence par nos propres ressources tout en créant les conditions de développement d’un secteur privé fort», indique Abdoulaye Daouda Diallo, persuadé qu’avec le programme «Yaatal» ou «élargir» qui est un consentement volontaire à l’impôt, les citoyens seront au cœur de l’action publique. «Il est essentiel de développer la culture fiscale pour asseoir un civisme fondé sur le droit et la responsabilité à tous les niveaux public et privé. C’est pourquoi le niveau de recette fiscale conditionne la souveraineté économique de l’Etat», tranche le ministre des Finances.
97% des entreprises et 90% du foncier sont dans l’informel
Revenant sur le nouveau programme «Yaatal» de la Dgid, le Directeur général des Impôts et des Domaines, Bassirou Samba Niasse, précise que cette trouvaille vise à promouvoir la citoyenneté fiscale et un accès équitable au foncier, avec comme objectif de faire gagner au Sénégal un point de taux de pression fiscale par an, avec une cible de 20% à l’horizon 2023. S’agissant du volet fiscal, l’objectif est, dit-il, «de mettre en place un dispositif de promotion de la conformité fiscale, de mettre en place un dispositif pour favoriser la déclaration fiscale des acteurs qui ne sont pas encore présents, c’est aussi de maitriser l’information pour identifier tous les acteurs refusant la conformité fiscale». Quant au volet domanial, l’objectif est de porter, dit-il, la proportion des terres immatriculées à 30% à l’horizon 2023. «C’est d’accélérer l’application de la loi qui permet la gratuité des titres fonciers, de déployer le programme de cadastrage national et de garantir la célérité», informe M. Niasse, qui se désole de constater que 90% de notre foncier sont gérés ou occupés de manière informelle. Idem dans le domaine fiscal où 97% de nos entreprises sont dans l’informel. Poursuivant, il révèle que son objectif est de faire en sorte que les 400 mille entreprises qui ont été recensées cotisent. En effet, sur les entreprises recensées, seules 25.000 cotisent réellement.
M. CISS
Le programme «Yaatal» de la Direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid) a été lancé, hier, à l’occasion de la journée de la rentrée fiscale. Une rencontre présidée par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo qui, dans son discours, est revenu sur le bilan de la gestion de l’année écoulée de l’administration fiscale. Et c’est pour révéler que sur l’objectif de 1600 milliards fixé, la Dgid a réalisé plus de 1619 milliards 800 millions, soit en glissement annuel une augmentation de plus de 278 milliards et en valeur absolue plus de 21%. Des résultats qu’il juge «exceptionnels», avant d’inviter le Directeur général de la Dgid à consolider et à amplifier ces performances. Poursuivant, il rappelle que la Direction générale des Impôts et des Domaines a un double défi à relever : «la mobilisation des recettes intérieures et la mise à disposition d’assiette foncière pour accueillir les investissements et les réalisations privées des entreprises et des ménages». Dans cette perspective, la mobilisation des ressources internes, dit-il, est très importante pour la réalisation des projets du Pse estimés à plus de 14.098 milliards dont les 62% doivent provenir des recettes intérieures. Ainsi, dans la logique du budget-programme, le ministère des Finances et du Budget a conçu, de l’avis de son patron, une stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme. «L’objectif avec cette stratégie est de financer l’émergence par nos propres ressources tout en créant les conditions de développement d’un secteur privé fort», indique Abdoulaye Daouda Diallo, persuadé qu’avec le programme «Yaatal» ou «élargir» qui est un consentement volontaire à l’impôt, les citoyens seront au cœur de l’action publique. «Il est essentiel de développer la culture fiscale pour asseoir un civisme fondé sur le droit et la responsabilité à tous les niveaux public et privé. C’est pourquoi le niveau de recette fiscale conditionne la souveraineté économique de l’Etat», tranche le ministre des Finances.
97% des entreprises et 90% du foncier sont dans l’informel
Revenant sur le nouveau programme «Yaatal» de la Dgid, le Directeur général des Impôts et des Domaines, Bassirou Samba Niasse, précise que cette trouvaille vise à promouvoir la citoyenneté fiscale et un accès équitable au foncier, avec comme objectif de faire gagner au Sénégal un point de taux de pression fiscale par an, avec une cible de 20% à l’horizon 2023. S’agissant du volet fiscal, l’objectif est, dit-il, «de mettre en place un dispositif de promotion de la conformité fiscale, de mettre en place un dispositif pour favoriser la déclaration fiscale des acteurs qui ne sont pas encore présents, c’est aussi de maitriser l’information pour identifier tous les acteurs refusant la conformité fiscale». Quant au volet domanial, l’objectif est de porter, dit-il, la proportion des terres immatriculées à 30% à l’horizon 2023. «C’est d’accélérer l’application de la loi qui permet la gratuité des titres fonciers, de déployer le programme de cadastrage national et de garantir la célérité», informe M. Niasse, qui se désole de constater que 90% de notre foncier sont gérés ou occupés de manière informelle. Idem dans le domaine fiscal où 97% de nos entreprises sont dans l’informel. Poursuivant, il révèle que son objectif est de faire en sorte que les 400 mille entreprises qui ont été recensées cotisent. En effet, sur les entreprises recensées, seules 25.000 cotisent réellement.
M. CISS