
Le Collectif des cadres casamançais a rompu le silence pour solliciter la clémence du président de la République. Le Collectif des cadres casamançais rappelle au chef de l’Etat que la grandeur d’un homme d’Etat résulte aussi de sa grandeur d’âme.
A la veille de la décision de la Cour suprême sur le dossier de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales et de la dissolution de son parti Pastef/Les patriotes, le Collectif des cadres casamançais (Ccc) invite le président de la République à libérer le maire de Ziguinchor. Selon le Ccc, «l’élection présidentielle du 25 février 2024, qui demeure une étape importante de la vie de notre Nation, appelle un jeu démocratique inclusif. Pour être parfaite, cette destinée unique implique une symphonie qui associe Ousmane Sonko dont l’état de santé actuel en détention nous préoccupe très vivement. Aussi, le Collectif appelle-t-il à sa mise en liberté immédiate ainsi qu’à celle des autres détenus pour apaiser le climat social. Ousmane Sonko est certes un adversaire, mais il reste et demeure votre frère et non votre ennemi», lancent Pierre Goudiaby Atépa, président dudit cadre, et les membres du collectif. Qui poursuit : «Excellence, M. Le Président de la République, Le Collectif des cadres casamançais vous lance un appel pour écrire un nouveau chapitre de la démocratie sénégalaise. La grandeur d’un homme d’Etat se trouve aussi dans sa grandeur d’âme. C’est pourquoi nous vous demandons de prendre de la hauteur et de devenir un modèle pour la relève générationnelle qui doit s’inspirer de l’harmonie insufflée par les prédécesseurs, harmonie qui a bâti notre Nation», conclut le communiqué.
BMS