L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) a diminué de 7,6% en variation mensuelle, au mois d’août 2020, imputable aussi bien au secondaire (-9,3%), au primaire (-30,4%), à l’administration publique (-10,7%), qu’au tertiaire (-2,0%). Sur un an, une contraction de 5,9% de l’activité économique est notée, en août 2020, sous l’effet de la baisse de l’activité du tertiaire (-5,5%), de l’administration publique (-17,7%) et du primaire (-15,2%). Par ailleurs, le secondaire s’est consolidé de 4,1% sur la période.
Selon le point mensuel de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est contracté de 30,4%, en variation mensuelle, au mois d’août 2020. Cette contreperformance est due au sous-secteur de la pêche (34,0%) et à celui de l’élevage (-28,4%). Sur un an, un repli de 15,2% du primaire est noté, en août 2020, en liaison avec la baisse de l’abattage contrôlé de viande (-9,6%) et de la pêche (-24,3%). Dans la période sous revue, l’activité du secondaire a affiché une baisse de 9,3% en variation mensuelle, essentiellement imputable à la fabrication de produits agroalimentaires (-9,8%), à la construction (18,5%) et à la «filature, tissage et ennoblissement textile» (21%). Toutefois, les activités extractives (+9,8%), la «production et distribution d’électricité et de gaz» (+4,5%) et la fabrication de produits chimiques de base (+4,8%) se sont bien comportées sur le mois. Sur un an, le secteur secondaire s’est consolidé de 4,1%, en août 2020. Cette amélioration est principalement attribuable aux activités extractives (+24,5%), à la «filature, tissage et ennoblissement textile» (+62,1%) et à la «fabrication de savons, détergents et produits d’entretien» (+162,9%). Par contre, la fabrication de produits agroalimentaires (-4,3%), la «métallurgie-fonderie et fabrication d'ouvrage en métaux» (26,3%), la fabrication de matériels de transport (-39,5%), le «raffinage du pétrole et cokéfaction» (-41,3%) et le «sciage et rabotage du bois» (-44,1%) ont enregistré des contreperformances sur la période.
Repli des activités du secteur tertiaire
Quant au secteur tertiaire, l’activité s’est replié de 2,0% en rythme mensuel, en liaison avec les «activités spécialisées, scientifiques et techniques» (-18,0%), le transport (-7,2%), les «activités financières et d’assurance» (-8,1%) et le commerce (-1,3%), dans une moindre mesure. Toutefois, «l’information et communication» et les «activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives» ont respectivement crû de 14,9% et 36,2%, sur la période. Sur une base annuelle, une baisse de 5,5% de l’activité du tertiaire, est notée en août 2020, imputable aux activités immobilières (-11,3%), au transport (-14,1%), aux «activités de services et de soutien de bureau» (-17,1%), à l’enseignement (6,3%), au commerce (-2,1%), aux «activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives» (-58,6%) et aux «activités financières et d’assurance» (-10,5%).
Légère baisse des effectifs en fin août
A fin août 2020, l’emploi salarié du secteur moderne a diminué de 0,6% en rythme mensuel, sous l’effet de la baisse des effectifs dans le secteur secondaire (-1,6%), notamment dans les industries (-0,8%) et les Btp (-6,9%). Au niveau du secteur tertiaire, une croissance de 0,8% des emplois est notée, à la faveur des postes pourvus dans les services (+1,0%) et le commerce (+0,1%) dans une moindre mesure. Sur un an, l’emploi salarié a progressé de 2,5%, au mois d’août 2020, en liaison avec l’accroissement des effectifs dans les industries (+3,9%) et les services (+3,3%). Toutefois, des pertes d’emplois sont enregistrées dans les Btp (-1,8%) et le commerce (-5,5%).
M. CISS
OPINION DES CHEFS D’ENTREPRISE DANS LE SECONDAIRE ET LE TERTIAIRE
Le climat des affaires s’est renforcé de 0,6% au mois d’aout
En août 2020, le climat des affaires s’est bien orienté en variation mensuelle. En effet, l’indicateur qui le synthétise a gagné 0,6 point et est resté en-dessous de sa moyenne de long terme. Cette situation reflète les orientations favorables des opinions des industriels et entrepreneurs de bâtiment et travaux publics. Sur une base annuelle, le climat des affaires s’est détérioré de 0,4 point, en août 2020
Dans l’industrie, la concurrence supposée déloyale (31%), l’approvisionnement difficile en matières premières (27%), les difficultés de recouvrement des créances (27%) et l’insuffisance de la demande (23%) ont majoritairement constitué les principales contraintes à l’activité. Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé (+1,9 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations positives des soldes d’opinion relatifs à la production et aux commandes. L’optimisme des chefs d’entreprises quant aux perspectives de production et de commandes a, aussi, contribué à l’amélioration de l’indicateur du sous-secteur. Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs sont les difficultés de recouvrement des créances (83%), l’accès difficile au foncier (50%) et l’insuffisance de la demande (50%). Néanmoins, le climat des affaires s’est affiché plus reluisant (+6,2 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec les orientations favorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes privées et perspectives de commandes privées
100% de difficultés de recouvrement des créances dans le secteur du commerce
Au titre du sous-secteur des services, les interrogés ont majoritairement évoqué les difficultés de recouvrement des créances (44%), la fiscalité (44%), l’insuffisance de la demande (44%) et la concurrence jugée déloyale (44%) comme les principales entraves à l’activité, en août 2020. Par ailleurs, le climat des affaires s’est dégradé (-0,1 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, traduisant la détérioration des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux commandes. S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), l’insuffisance de la demande (100%), la concurrence supposée déloyale (67%) et l’approvisionnement difficile en marchandises (33%) sont les principales contraintes à l’activité, en août 2020. Par ailleurs, le climat des affaires s’est dégradé (-0,8 point) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux commandes. Le pessimisme des commerçants quant aux perspectives de chiffre d’affaires et de commandes a, aussi, contribué à la dégradation de l’indicateur du sous-secteur.
M. CISS
PRIX A LA CONSOMMATION
Une hausse de 2,2% des prix notée au mois d’août
En août 2020, les prix à la consommation ont crû de 2,2% en rythme mensuel, du fait principalement des «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+4,2%), notamment le poisson frais (+21,2%) et les légumes frais (+14,3%). Sur une base annuelle, un accroissement de 3,0% du niveau général des prix à la consommation est noté en août 2020, essentiellement porté par les «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+4,8%), les «transports» (+4,3%) et les «restaurants et hôtels» (+2,0%). S’agissant de l’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergétiques), elle s’est affichée en baisse de 0,1%, en variation mensuelle. Par contre, en glissement annuel, elle est ressortie en hausse de 1,3%, en août 2020. En termes d’origine, les prix des produits locaux et importés ont progressé respectivement de 2,8% et 0,4%, en variation mensuelle, au mois d’août 2020. Sur un an, les produits locaux et importés se sont respectivement renchéris de 3,8% et 1,7% en août 2020.
M.C
Selon le point mensuel de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est contracté de 30,4%, en variation mensuelle, au mois d’août 2020. Cette contreperformance est due au sous-secteur de la pêche (34,0%) et à celui de l’élevage (-28,4%). Sur un an, un repli de 15,2% du primaire est noté, en août 2020, en liaison avec la baisse de l’abattage contrôlé de viande (-9,6%) et de la pêche (-24,3%). Dans la période sous revue, l’activité du secondaire a affiché une baisse de 9,3% en variation mensuelle, essentiellement imputable à la fabrication de produits agroalimentaires (-9,8%), à la construction (18,5%) et à la «filature, tissage et ennoblissement textile» (21%). Toutefois, les activités extractives (+9,8%), la «production et distribution d’électricité et de gaz» (+4,5%) et la fabrication de produits chimiques de base (+4,8%) se sont bien comportées sur le mois. Sur un an, le secteur secondaire s’est consolidé de 4,1%, en août 2020. Cette amélioration est principalement attribuable aux activités extractives (+24,5%), à la «filature, tissage et ennoblissement textile» (+62,1%) et à la «fabrication de savons, détergents et produits d’entretien» (+162,9%). Par contre, la fabrication de produits agroalimentaires (-4,3%), la «métallurgie-fonderie et fabrication d'ouvrage en métaux» (26,3%), la fabrication de matériels de transport (-39,5%), le «raffinage du pétrole et cokéfaction» (-41,3%) et le «sciage et rabotage du bois» (-44,1%) ont enregistré des contreperformances sur la période.
Repli des activités du secteur tertiaire
Quant au secteur tertiaire, l’activité s’est replié de 2,0% en rythme mensuel, en liaison avec les «activités spécialisées, scientifiques et techniques» (-18,0%), le transport (-7,2%), les «activités financières et d’assurance» (-8,1%) et le commerce (-1,3%), dans une moindre mesure. Toutefois, «l’information et communication» et les «activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives» ont respectivement crû de 14,9% et 36,2%, sur la période. Sur une base annuelle, une baisse de 5,5% de l’activité du tertiaire, est notée en août 2020, imputable aux activités immobilières (-11,3%), au transport (-14,1%), aux «activités de services et de soutien de bureau» (-17,1%), à l’enseignement (6,3%), au commerce (-2,1%), aux «activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives» (-58,6%) et aux «activités financières et d’assurance» (-10,5%).
Légère baisse des effectifs en fin août
A fin août 2020, l’emploi salarié du secteur moderne a diminué de 0,6% en rythme mensuel, sous l’effet de la baisse des effectifs dans le secteur secondaire (-1,6%), notamment dans les industries (-0,8%) et les Btp (-6,9%). Au niveau du secteur tertiaire, une croissance de 0,8% des emplois est notée, à la faveur des postes pourvus dans les services (+1,0%) et le commerce (+0,1%) dans une moindre mesure. Sur un an, l’emploi salarié a progressé de 2,5%, au mois d’août 2020, en liaison avec l’accroissement des effectifs dans les industries (+3,9%) et les services (+3,3%). Toutefois, des pertes d’emplois sont enregistrées dans les Btp (-1,8%) et le commerce (-5,5%).
M. CISS
OPINION DES CHEFS D’ENTREPRISE DANS LE SECONDAIRE ET LE TERTIAIRE
Le climat des affaires s’est renforcé de 0,6% au mois d’aout
En août 2020, le climat des affaires s’est bien orienté en variation mensuelle. En effet, l’indicateur qui le synthétise a gagné 0,6 point et est resté en-dessous de sa moyenne de long terme. Cette situation reflète les orientations favorables des opinions des industriels et entrepreneurs de bâtiment et travaux publics. Sur une base annuelle, le climat des affaires s’est détérioré de 0,4 point, en août 2020
Dans l’industrie, la concurrence supposée déloyale (31%), l’approvisionnement difficile en matières premières (27%), les difficultés de recouvrement des créances (27%) et l’insuffisance de la demande (23%) ont majoritairement constitué les principales contraintes à l’activité. Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé (+1,9 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations positives des soldes d’opinion relatifs à la production et aux commandes. L’optimisme des chefs d’entreprises quant aux perspectives de production et de commandes a, aussi, contribué à l’amélioration de l’indicateur du sous-secteur. Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs sont les difficultés de recouvrement des créances (83%), l’accès difficile au foncier (50%) et l’insuffisance de la demande (50%). Néanmoins, le climat des affaires s’est affiché plus reluisant (+6,2 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec les orientations favorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes privées et perspectives de commandes privées
100% de difficultés de recouvrement des créances dans le secteur du commerce
Au titre du sous-secteur des services, les interrogés ont majoritairement évoqué les difficultés de recouvrement des créances (44%), la fiscalité (44%), l’insuffisance de la demande (44%) et la concurrence jugée déloyale (44%) comme les principales entraves à l’activité, en août 2020. Par ailleurs, le climat des affaires s’est dégradé (-0,1 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, traduisant la détérioration des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux commandes. S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), l’insuffisance de la demande (100%), la concurrence supposée déloyale (67%) et l’approvisionnement difficile en marchandises (33%) sont les principales contraintes à l’activité, en août 2020. Par ailleurs, le climat des affaires s’est dégradé (-0,8 point) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux commandes. Le pessimisme des commerçants quant aux perspectives de chiffre d’affaires et de commandes a, aussi, contribué à la dégradation de l’indicateur du sous-secteur.
M. CISS
PRIX A LA CONSOMMATION
Une hausse de 2,2% des prix notée au mois d’août
En août 2020, les prix à la consommation ont crû de 2,2% en rythme mensuel, du fait principalement des «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+4,2%), notamment le poisson frais (+21,2%) et les légumes frais (+14,3%). Sur une base annuelle, un accroissement de 3,0% du niveau général des prix à la consommation est noté en août 2020, essentiellement porté par les «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+4,8%), les «transports» (+4,3%) et les «restaurants et hôtels» (+2,0%). S’agissant de l’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergétiques), elle s’est affichée en baisse de 0,1%, en variation mensuelle. Par contre, en glissement annuel, elle est ressortie en hausse de 1,3%, en août 2020. En termes d’origine, les prix des produits locaux et importés ont progressé respectivement de 2,8% et 0,4%, en variation mensuelle, au mois d’août 2020. Sur un an, les produits locaux et importés se sont respectivement renchéris de 3,8% et 1,7% en août 2020.
M.C