Le fait que le pouvoir ait cédé devant les pressions multiples en assouplissant les mesures imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus montre le visage d’un Etat qui doute et qui perd des parcelles d’autorité. C’est la remarque de Cheikh Tidiane Dièye et Cie. Qui, cependant, soutiennent que cette attitude considérée comme une reculade de l’État «ne doit pas être vue comme la victoire d’autres groupes». Car, pour eux, ce serait affaiblir l’Etat, or «l’affaiblissement de l’État, dans un tel contexte, serait une option suicidaire pour tout le monde».
«Le président de la République a fini par céder aux pressions multiformes qui, ces derniers jours, s’étaient élevées de nombreux segments de la société pour exiger l’assouplissement des mesures de restriction imposées depuis quelques semaines dans le cadre de la lutte contre le Covid-19». La remarque est de la plateforme Avenir Senegaal bi ñu bëgg, qui trouve que cette nouvelle posture du chef de l’Etat n’est rien d’autre qu’une capitulation qui renvoie des signes de faiblesse. «En décidant de rouvrir les lieux de culte, les marchés, les écoles et en réaménageant les horaires du couvre-feu, au moment même où la courbe de la contamination au Covid-19 connait une ascension fulgurante, le président de la République semble donner des signaux contradictoires et montrer le visage d’un État pris dans le doute et perdant d’importantes parcelles de son autorité», soutiennent Cheikh Tidiane Dièye et Cie. Qui, même «reconnaissant que le gouvernement a commis de nombreuses erreurs, voire des fautes, dans la gestion de la pandémie, qui ont fini par réduire sa marge de manœuvre politique et sociale», estiment néanmoins que «l’heure est beaucoup trop grave pour tenter quelque manœuvre que ce soit tendant à affaiblir davantage l’État et ses institutions». Ce qui est d’autant plus préoccupant, pour eux, que «l’effondrement de l’État» signerait la fin de la Nation, de la République et notre volonté de vie commune.
«Ce qui apparait comme étant une reculade de l’État ne doit pas être vu comme la victoire d’autres groupes»
Dès lors, la Plateforme souligne que «ce qui apparait comme étant une reculade de l’État ne doit pas être vu comme la victoire d’autres groupes». Mais elle doit plutôt être le point de départ d’une «responsabilité partagée par tous». Dès lors, les lieux de culte étant rouverts, suite à la «demande insistante de certaines communautés religieuses», la plateforme affirme qu’il appartient désormais à ces dernières «d’assumer aussi leur responsabilité devant Dieu et devant le peuple».
Khadidiatou DIAKHATE
«Le président de la République a fini par céder aux pressions multiformes qui, ces derniers jours, s’étaient élevées de nombreux segments de la société pour exiger l’assouplissement des mesures de restriction imposées depuis quelques semaines dans le cadre de la lutte contre le Covid-19». La remarque est de la plateforme Avenir Senegaal bi ñu bëgg, qui trouve que cette nouvelle posture du chef de l’Etat n’est rien d’autre qu’une capitulation qui renvoie des signes de faiblesse. «En décidant de rouvrir les lieux de culte, les marchés, les écoles et en réaménageant les horaires du couvre-feu, au moment même où la courbe de la contamination au Covid-19 connait une ascension fulgurante, le président de la République semble donner des signaux contradictoires et montrer le visage d’un État pris dans le doute et perdant d’importantes parcelles de son autorité», soutiennent Cheikh Tidiane Dièye et Cie. Qui, même «reconnaissant que le gouvernement a commis de nombreuses erreurs, voire des fautes, dans la gestion de la pandémie, qui ont fini par réduire sa marge de manœuvre politique et sociale», estiment néanmoins que «l’heure est beaucoup trop grave pour tenter quelque manœuvre que ce soit tendant à affaiblir davantage l’État et ses institutions». Ce qui est d’autant plus préoccupant, pour eux, que «l’effondrement de l’État» signerait la fin de la Nation, de la République et notre volonté de vie commune.
«Ce qui apparait comme étant une reculade de l’État ne doit pas être vu comme la victoire d’autres groupes»
Dès lors, la Plateforme souligne que «ce qui apparait comme étant une reculade de l’État ne doit pas être vu comme la victoire d’autres groupes». Mais elle doit plutôt être le point de départ d’une «responsabilité partagée par tous». Dès lors, les lieux de culte étant rouverts, suite à la «demande insistante de certaines communautés religieuses», la plateforme affirme qu’il appartient désormais à ces dernières «d’assumer aussi leur responsabilité devant Dieu et devant le peuple».
Khadidiatou DIAKHATE