L’affaire est sur toutes les lèvres ! Iran Ndao qui a finalement fait face aux enquêteurs s’est lavé à grande eau et a expliqué le contenu de la plainte déposée par un homme dont la femme avait quémandé de l’aide dans l’émission ‘’Grand Cœur’’ qui passe sur la Sen Tv. Iran Ndao, dans une interview sur Seneweb, révèle que le veuf voulait qu’on lui remette l’argent de la collecte pour sa défunte femme qui devait subir une opération chirurgicale déconseillée par les médecins et qui est finalement décédée.
Accusé d’avoir fait main basse sur des millions récoltés lors d’une collecte pour payer des frais médicaux à un nécessiteux, Iran Ndao a tenu à mettre les points sur les i. Interrogé par nos confrères de Seneweb, le prêcheur a été finalement entendu hier par la Sûreté urbaine. «Je n’ai pas reçu de convocation, mais elle existe bel et bien. L’autorité (la Sûreté urbaine) m’a appelé et je lui ai dit que je n’ai pas reçu de convocation, mais comme on s’est parlé au téléphone, on a convenu d’un rendez-vous ce lundi», dit-il. Iran Ndao souligne que la plainte a été déposée par un homme dont la femme est passée dans l’émission Grand Cœur. «Dans l’émission, il avait parlé des difficultés de sa femme qui a été même filmée», confirme le prêcheur. Par la suite, Bougane Guèye a décidé de prendre en charge les frais médicaux de la femme. «Effectivement, Bougane avait fait le nécessaire pour tout payer, mais les médecins nous ont dit que la femme ne pourrait supporter une opération chirurgicale. Malheureusement, sa femme est décédée», raconte Iran Ndao. Le fait cocasse dans cette affaire, fait savoir Iran Ndao, c’est que le mari de la femme réclame l’argent collecté pour payer l’opération de sa défunte femme. «Il voulait qu’on lui remette l’argent collecté», dit-il. Ainsi, le prêcheur dément avoir pris l’argent de la collecte. «Une fois que je retire les sommes que l’on m’a envoyées, je cite les noms durant l’émission Grand Cœur. Je remets l’argent à la commission qui gère cela et je rentre chez moi», précise Iran Ndao. S’adressant au plaignant, Iran Ndao lui assène ses vérités. «S’il veut de l’argent, il n’a qu’à me demander. Si j’en ai, je vais lui donner. Mais on ne peut me condamner sur quelque chose que je ne maitrise pas». Pour lui, c’est au plaignant de s’expliquer sur cette affaire, car il n’a rien à voir dans cette affaire. «Je n’ai aucune responsabilité une fois l’argent remis à la commission», dit-il.
Samba THIAM