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PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIÉTÉ :Des féministes plaident pour la révision du Code de la famille de 1972 qu’elles jugent discriminatoire à l’égard des femmes et des filles



PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIÉTÉ :Des féministes plaident pour la révision du Code de la famille de 1972 qu’elles jugent discriminatoire à l’égard des femmes et des filles
 
 
Considéré comme un compromis entre le droit hérité du système colonial français, la religion musulmane et les traditions sénégalaises, le Code de la famille de 1972 est souvent l’objet de vifs débats pour l’améliorer en tenant compte des évolutions, notamment sur le statut de la femme. C’est ce débat qu’a voulu poser hier la psychologue clinicienne et féministe radicale, Aminata Libain Mbengue. Dans un «thread» ou fil de discussion largement commenté, elle résume sa pensée. Pour elle, alors que «rien ne peut contraindre un homme s’il ne veut pas reconnaitre un enfant», il est injuste qu’on interdise aux femmes d’avorter quand elles ne veulent pas être mères. Alors, elle appelle à réviser ce code pour plus coller aux réalités du moment.
 
 
 
Dépassé, archaïque, plein d’anomalies… les adjectifs ont manqué aux féministes de la twittosphère sénégalaise pour marquer leur profond désaccord avec l’actuel Code de la famille sénégalaise. A l’origine de cette mobilisation des femmes contre les dispositions législatives et règlementaires sur l'action sociale et la famille, un tweet de la psychologue clinicienne sénégalaise, Aminata Libain Mbengue. Dans son «thread» ou fil de discussion, celle qui se définit comme une féministe radicale et une «survivante du patriarcat et misandre» écrit que le Code de la famille du Sénégal qui date de 1972 est «un code colonial et discriminatoire à l’égard des femmes et des filles», ajoutant qu’ il doit être révisé.«L’article sur ‘’la puissance paternelle’’ est un exemple. Les femmes n’ont aucun droit sur les enfants qu’elles mettent au monde. Rien ne peut contraindre un homme s’il ne veut pas reconnaître un enfant mais on interdit aux femmes d’avorter quand elles ne veulent pas être mères», regrette la Psychologue clinicienne. Et ce n’est pas tout, puisque, indique-t-elle, d’autres dispositions discriminatoires empestent ce Code de la famille sénégalaise. Elle en veut pour preuve : l’interdiction de la recherche de paternité, le fait que seul l’époux peut choisir le domicile conjugal ou encore la fixation de l’âge du mariage à 16ans pour les filles.
 
«On peut autoriser le mariage des filles de moins de 16 ans pour ‘’motifs graves’’»
 
Dans «motifs graves», il faut comprendre des risques de tomber enceinte. Il est déjà arrivé qu’un président d’un tribunal autorise le mariage d’une fille de 14 ans qu’un vieux voulait épouser. Le père de la fille n’était pas d’accord, mais le juge a estimé qu’il y avait des risques que le vieux mette enceinte la fille», révèle la féministe radicale. Et de demander :«est ce que vous vous rendez compte de la dinguerie de ça ?»
Autre chose qui révolte Aminata Libain Mbengue, les conditions draconiennes imposées aux femmes qui veulent quitter le domicile conjugal. «Si une femme subit des violences et qu’elle veut partir du domicile conjugal, il lui faut d’abord une autorisation de résidence séparée, sinon elle peut être poursuivie pour ‘’abandon de domicile conjugal’’ par le mari», regrette la féministe.
 
Mame Céleste Diouf confirme
 
 
Sa pensée a été partagée par d’autres femmes. C’est le cas de Mame Céleste Diouf. Pour cette internaute, il s’agit de regretter l’inertie de toutes les législatures qui se sont succédé à l’Assemblée nationale vis à vis de ce code. «Le Code de la famille a 50 ans et aucune des législatures qui se sont succédé n'a jugé nécessaire de le réviser et pourtant il est clair qu'il contient beaucoup d'anomalies», dénonce-t-elle.
 
Deux hommes prennent leur contrepied
 
 
Cependant, d’autres internautes, des hommes notamment, ont marqué leur opposition à la pensée d’Aminata Libain Mbengue. Pour Birame Cissé, dire que le Code de la famille sénégalaise est un code colonial, c’est méconnaitre la «sénégalité» de ce corpus juridique.«Ce code est le modèle parfait de rupture d’avec le mimétisme juridique qui prône à outrance l’application aveugle et conformiste du code civil français… En lieu et place de la ‘’colonialité’’ du code, il faut plutôt parler de l’obsolescence de quelques dispositions anachroniques et désuètes.», estime-t-il. Alors que pour Ibrahima Sow, ce code est l’un des seuls codes sénégalais ou le Sénégal dans ses différentes composantes a vraiment débattu. «Un code ou de grandes personnalités ont participé à son élaboration. Dire que c’est un code colonial est faux», dit-il.
 
 
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
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